Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
Café, pain beurre, douche, je demande à l'ancien pourquoi il ne passe plus de trains sur la ligne ? Mais si, les trains circulent toujours ! Ouh la, j'ai dormi au bord de la voie et j'ai rien entendu. Soit j'ai le sommeil lourd, soit je deviens sourd.
Retour à Salies, je me gare sur une place à 2 ou 300m du client. C'est une retraitée qui roule en Q3, à son image, pas une mémé qui pleurniche sur la météo. Elle m'offre un Nespresso pendant qu'on signe les papiers.
Ensuite je vais à côté de Peyrehorade. Le commercial a écrit : « suivre le GPS ». C'est ce que je fais, connement. Je me retrouve sur un chemin, du mauvais côté de la rivière. Bloqué devant un pont sous le chemin de fer. Je balance la semi sur un bout de chemin qui entre dans un champ, c'est humide, ça patine, je m'en sors miraculeusement et je me décide à appeler les clients. Radio-guidage au téléphone. Je saute de l'autre côté du Gave, ça va tout de suite mieux. Le client me dit que certains GPS se trompent, oui je confirme...
Ma dernière livraison est de l'autre côté de Pampelune, hier j'ai prévenu Javier que j'y serais assez tôt, j'avais dit 15-17 mais j'y serai avant. Il me dit qu'il fait au mieux.
Je monte par le Velate, le tunnel est toujours fermé, faut prendre le col c'est bien chiant. C'est joli mais chiant. Le gas-oil est à marée basse, je fais le plein à l'entrée de Pamplona. Je mange un bout garé dans la zone.
A 14h30 je suis dans mon bled. Je suis en avance je vais boire un café solo au bistrot sur la place. Les villages de Navarre sont magnifiques, typiques, de vieilles bâtisses, des ruelles ombragées, c'est superbe. Javier se pointe dans le quart d'heure, j'avais repéré le quartier à pied, on refait le tour en bagnole mais je reste où je suis. En trois coups de fourches je suis vide.
J'ai mon retour depuis hier, je fonce chez Gefco à St Jean de Luz. On commence à prendre des habitudes. Le cariste finit un Resano puis m'attaque. A 18h20 je me casse, tout bien.
Comme l'autre jour l'objectif est de passer Bordeaux ce soir pour être tranquille demain. Pas de chieurs, ça roule à 90 partout. Je me pose à Montlieu la Garde avec 9h 00 de volant, comme si je l'avais fait exprès.