| Carnet de bord de Septembre 2013 | Partager sur Facebook |
C’est sympa la coupure à rallonge mais faut bien y retourner. Sur les coups de 10h je suis à St André de Cubzac. Patelin autrefois connu pour son BPTruckstop, rasé aujourd’hui. La maison est au bord d’une route passante, pas cool pour vider. N’y pour y habiter selon moi… La suivante n’est qu’à 13h dans un bled à côté, le gars travaille d’équipe et a demandé sa piscine après 13h. J’ai largement le temps de manger un morceau.
Le gars a demandé impérativement une livraison l’après- midi, mais il n’est pas là. C’est sa femme qui réceptionne. J’ai vaguement l’impression d’avoir attendu pour rien. Elle est sympa. On est à Bordeaux, donc il tombe des sacs d’eau. Je lui dis de se tenir à l’abri, je me débrouille. La rue est étroite, je suis garé un peu loin. Le temps de faire les allers et venues je suis trempé. Il y a dans la pelouse un genre d’algues très glissantes, les roues du chariot patinent, je ruine le gazon. Pour rassurer la cliente, je lui explique que les chenilles de la pelle ne feront pas mieux que moi…
De là je devais aller à Bazas mais le client à décaler la livraison à 18h. Je coupe au travers pour aller déposer mes Europe chez les transports Trazit à Marmande. Le cariste /mécano/chef de parc est bien sympa. Je descends mon chariot pour me vider, lui vient avec son Fen pour m’aider, nickel. Ensuite je monte à Bazas. Dans un rond-point j’hésite, une bagnole me klaxonne, la conductrice me fait signe de la suivre. Tu penses ! Une femme comme elle, n’importe quel homme normalement constitué la suivrait au bout du monde. Bon pour le coup le bout du monde est au coin de la rue. Sauf que comme un gland je m’enfile dans l’impasse en zigzag. Vas y manœuvre maintenant… Le temps de me sortir de ce faux pas la pluie redouble. Le client rentre du boulot entretemps. Des bouts de ferraille m’empêchent d’entrer dans le jardin. Il attaque à la pioche… Je vais dans mon coffre chercher une élingue, en trois coups de fourches de Moffett c’est enlevé. Le mec est bien content et moi ça me fait gagner mon temps. La suite est une formalité. Fin de journée à La Réole au Flaütat, resto connu des habitués surtout.