FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2014 Partager sur Facebook
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  • Kézako ?
    la Beauce
  • Jeudi 18 Septembre 2014
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    Du monde au bar à 5h et des boulettes, mais une douche disponible de suite, tout bon. 9H01 de coupure en route. Sur les coups de 7h et demi je suis à Ormes, en 25 secondes la palette express est sur le quai, mission accomplie. Yapaàchiercestmoileplusfort. Et le plus modeste, mais ça tout le monde le sait...

    Une bonne demi heure plus tard je suis à Mer. Le cariste me dit qu'il est intérimaire, il ne se sent pas trop pour descendre les deux palettes avec les grosses bobines dessus. Faut attendre un Fen plus gros qui est à l'autre dépôt. Bon. Et ça va être long ? Non, il arrive. M'ouais. Comme disait Pasqua : les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Au bout d'un moment je vais aux nouvelles : le mec avec le gros Fen charge une semi... Re-attente. Quand j'en ai ras le cul je vais voir la chef et je lui demande de descendre mes palettes elle-même. Bingo elle y arrive. Et comme dans les westerns la cavalerie se pointe avec le gros Fen juste quand la bataille est terminée...putain je suis vert !Ensuite je vais chez Catroux à Fossé pour redonner les Europe. Elles sont à l'avant, j'ai des bobines derrière, je voudrais vider dehors en latéral... Impossible. Oups ! Heureusement le mec est bien sympa, il va chercher un chariot, me sors mes bobines, sors ces Europe et me remets les bobines. Tout ça sans râler et avec le sourire ! Incroyable ! Je lui propose de lui payer un café pour le remercier, c'est un minimum. En plus il refuse, c'est un cas ce type.

    A midi et demi je suis à Brou dans l'usine qu'on voit à l'entrée à droite. Ils reprennent à 13h j'ai le temps de casser la graine. Ici ça va mieux, quand le cariste voit la bobine il va changer de Fen sans se poser de questions. Je fais mon dernier client à 2 km de là, facile. Il n'est même pas 14h et j'ai vidé 5 clients c'est pas mal.

    J'ai mon retour depuis hier, direction Orléans. En route je reçois un message : changement de programme. Le premier lot ce n'est plus pour Dijon mais Besançon et le second ce n'est plus Dijon mais Quétigny ! En chargeant au même endroit. Rien de grave quoi. La première ramasse est vite torchée, 5 palettes, en un quart d'heure c'est fait. Pour la seconde ramasse c'est plus compliqué, la cour est blindée de camions. On me donne un quai, mais je poireaute comme un con. Il y a une quarantaine de quais mais qu'une poignée de caristes. Donc t'es à quai, mais ça ne charge pas ! Ensuite c'est l'imprimante qui sort les papiers qui rend l'âme, un cauchemar ! Je pensais descendre à Morey St Denis pour boire un peu de vin, avec l'amplitude c'est mort. Le temps passe, j'oublie dans l'ordre : le Petit Train, Avallon, Auxerre sud, tout à l'heure je vais finir au centre routier d'Orléans!Finalement à 19h30 je peux me casser. L'avantage c'est que j'ai coupé 3 h à quai, je valide une 11h. Comme j'ai démarré ce matin à 6h je peux couper à 21h ce soir. A fond, à fond jusqu'à Courtenay où je trouve une bonne place, premier de la pile, l'idéal pour redécoller tôt. Voilà des mois que je n'étais pas venu là, c'est la troisième fois cette semaine !

     

     

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    le lac de Vouglans
  • Jeudi 18 Septembre 2014
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    Café pain aux raisins douche vers Sandrine et à 7h 15 je suis chez les Mousquetaires. J'ai rendez-vous à 7h28, pas 7h30, 7h28 ! C'est quoi ce délire ? Si j'arrive à 7h29 on me refoule au lendemain ? Dans le quart d'heure mon téléphone sonne, on me donne un quai. J'ai toujours mon escalier posé sur les palettes. J'essaie de le sortir mais depuis le sol je suis trop petit ! Même en montant sur les fourches du chariot, je risque de le fracasser parterre. Tant pis je me mets à quai comme ça. Le réceptionniste est sympa. Bizarre mais sympa. C'est le genre de gars qui regarde ailleurs quand tu lui parles, jamais tu ne croises son regard... Depuis le quai c'est bien plus facile, à deux on chope le Paso et on le pose à côté délicatement. Je me vide, il me contrôle, je refous l'escalier dans la semi et je me taille. Le chargement est sur palettes Chep, on ne se fait pas chier avec des Europe, le top.

    Retour au dépôt, je décroche ma caravane pour en reprendre une chargée pour Vesoul. Rendez-vous 8h. Je me pointe à Vesoul la fille au bureau me demande à quelle heure j'ai rendez-vous ? Je sors mon téléphone, 10h34. J'ai rendez-vous à 10h34. La fille me dit : « vous êtes un comique, vous ! » Je sais, je sais. Il n'y a pas grand monde elle me fait entrer de suite. En une petite heure c'est vide, retour Devecey. J'ai le temps de manger un morceau vite fait, le mec des pneus m'attend pour 13h.

    Je décroche la Kögel pour reprendre une Merker. Le Bibendum se pointe pile à 13h, il devait attendre au coin de la rue c'est pas possible. Je me mets à quai et pendant qu'il change mes gommes je me charge un lot pour St Vit. Quand je sors, l'horreur ! Mes jantes ? Comme mon tracteur va bientôt partir, il a gardé mes belles jantes et m'a monté des merdes infâmes, je suis dégoûté ! En plus j'ai perdu des Michelin pour des Conti premier prix. En fin de leasing les tracteurs doivent repartir avec des gommards à 50% d'usure. Faut commencer à prévoir dès maintenant. Fait chier !

    Je roule sur des œufs, ces pneus de merde glissent comme pas permis. J'espère que ça va se tasser quand j'aurai roulé un peu.

    A St Vit je me vide à SV2, ensuite je descends à SV1 pour charger une partie et remonte à SV2 pour le reste. Sauf que ce n'est pas l'ordre, je dois revider le SV1 pour le repasser derrière. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Avec ce commerce je sors de là à 17h. Direction la Haute-Savoie, c'est bien ça fait un petit tour pour finir la semaine. Je monte comme d'hab' par Lons Oyonnax. Fin de mission à Eloise au Boeuf Royal. La cuisine est royale, en plus le parking a été refait avec les places matérialisées au sol, sur la même surface on met le double de camions. Il est 20h et des boulettes il reste une petite place pour moi. Que demande le peuple ? Un Kir !