| Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Ici les douches sont royales, la minuterie un peu courte peut-être mais j'ai le temps de laver mon petit corps tout frêle quand même.
A 8h je suis à Larressore village basque typique avec ses maisons aux volets rouges. Le client en est encore au nettoyage de sa cour, ils ont eu un orage terrible lundi paraît-il. Tout était inondé. Je dépose la piscine sous un appentis. Le monteur arrive, on papote un peu et je file.
J'ai repéré une superette dans le bled, je me prends du pain, même du pain industriel sera meilleur que le pain espagnol que je vais trouver par là.
Quand j'ai fait le programme il y a 15 jours j'avais compté à la louche 6h de volant pour aller à Manzanares. Le verdict du GPS, 6h01 ! Comment je me la raconte quand je vois ça s'afficher !
Bon ben je n'ai plus qu'à le faire. La route pour Madrid depuis ici c'est le Velate et Soria mais comme je vais dans les Manzanares ça vaut pas le coup. Je garde la N 1. Je me fais tous les coins mythiques, le col de l'Etxegarate, le défilé de Pancorbo, un vrai pèlerinage de routier.
J'ai coupé un quart d'heure en vidant, je finis les 30 devant une tomate. J'avais souvenir qu'il y avait une AS 24 à Aranda de Duero mais elle a été déplacée à 15 km sur la route de Valladolid. Veux pas perdre 30 bornes aller retour pour du gas-oil, j'en mets un peu de « ma poche » à une Shell un peu plus loin pour être tranquille. Un con de vacancier Français bloque la piste, au moment où je descends pour lui parler du pays le pompiste le fait dégager. Quand je vais payer je lui dis : « Frances de mierda ». Ça le fait rire...
Je m'étais annoncé ce matin à Isidoro, je le retrouve devant chez le client. Arrive dans la foulée Iñaki le monteur, on vide. La maison est gigantesque, sur le coup j'ai cru que c'était une maison de retraite en construction, mais non c'est la casa du client. Eh ben ! Bonjour le ménage !
A 17h je suis vide, j'ai piscines vendredi à 14h, autant dire que je dois remonter ventre à terre. (Avec un peu de chance, ça m'en fera perdre un peu). Je vais quand même attraper un complet de pinard à Narbonne en passant, pour changer.
Le réservoir de gas-oil crie à nouveau famine, je fais le plein à Alcala de Henares comme souvent. C'est une AS24 dans une Galp et il n'y a jamais personne.
Je n'ai plus qu'à finir mes heures au mieux. Après Calatayud il n'y a plus de parking ni de resto pendant un bon bout, faut pas faire le malin. Je finis au parador dans le sens de la descente, le troquet est entre deux sorties espacées de 4 ou 5 km. 10h05 de volant et 838 km, c'est bien pour un petit homme comme moi.