| Carnet de bord de Mars 2013 | Partager sur Facebook |
Bon là on rigole plus, j’ai une grosse journée en perspective. A 7h30 je suis au dépôt, je fais les pleins et pendant que le gas-oil coule je me pose une palette aux portes. Je dois présenter à nouveau cette palette qui a été refusée vendredi parce que la date limite des conserves ne va pas assez loin. A 9h je suis au rendez-vous et on accepte la palette sans discuter…
Une demi-heure plus tard je suis dans une usine de profilés pour poser mes bobines. Le gars me fait entrer dans le hall et me demande si j’ai pesé ? Ben non vous n’avez pas de bascule ! Ben si, il faut peser chez les voisins… Putain les boulets ! Grosse perte de temps, en plus il faut poser une bobine dans un autre hall…
Pour midi je suis de retour à Besançon pour charger des bobines, histoire de changer. Votre mission est simple 007, vous devez vider avant 20h à Sermaises dans le 45. Ils ont besoin de la ferraille pour cette nuit. Ouh là, je les connais les tours en express soi-disant ! Quand t’arrives personne n’est au courant et ça foire. En citerne j’ai déjà vu attendre que la prod’ tire dans le bac toute la nuit pour faire de la place…et vider le samedi matin ! Bon je fais le mec sérieux, je coupe un quart d’heure pendant que les papiers sortent et je monte ventre à terre. Ça va être super chaud pour faire ça en 10h. J’oublie tous mes grands principes et ma détestation de l’autoroute. Je prends même l’A19 entre Courtenay et Montargis ! Je suis un ouf ! Je coupe 30’ en avalant un café et à 19h15 je suis à l’usine. Effectivement, ils m’attendaient. Enfin ils attendaient mes bobines. La plus grosse part directement dans une presse. Je préfère, je n’ai pas speedé pour rien. Je jette un œil à mes heures, il me reste une vingtaine de minutes. Juste assez pour aller me poser à Toury. Il est 21h, j’en ai ras le cake.