| Carnet de bord de Juillet 2013 | Partager sur Facebook |
Ici le patron fait la fermeture le soir et l’ouverture le matin, courageux le gars. 9h01 de coupure, vent du cul dans la plaine sur mon cheval. A 7h je suis du côté d’Annemasse, Loisin quelque chose comme ça. Le gars regarde ma semi et me demande si j’ai du frais ou du sec ? Du frais dans une tautliner ? En janvier passe encore mais aujourd’hui, ils vont être bien le beurre et les yaourts. En moins d’une heure c’est vide. Je vais tranquillement à Rumilly, je n’ai rendez-vous qu’à 10h.
A 9h et quart je suis chez Nestlé. Je vais au bureau, pas de bol, ce n’est pas là. On m’a donné l’adresse de l’usine mais pas de la logistique, le mec n’est pas surpris… 2 km plus loin c’est bon, on me fait mettre à quai de suite. La fille finit un camion et m’attaque dans la foulée. Elle a un tire –pal électrique avec des grandes fourches, elle apporte les palettes deux par deux ou plutôt quatre par quatre puisqu’elles sont gerbées. 66 palettes de corn flakes, donc pas lourd, le top. Il est à peine plus de dix heures, j’ai la journée pour rentrer.
En sortant de Rumilly la route de Frangy est fermée. On nous fait passer par le défilé du Val du Fier pour rejoindre Seyssel. Sauf que c’est subitement interdit aux 3m80… Je m’arrête, regarde la carte quand arrive un laitier avec un DAF SSC. Avec le langage des signes je lui demande si ça passe, c’est ok. Je le suis. Petit coup de stresse quand même, mais je me rassure en me disant qu’il n’a sûrement pas envie de niquer sa cabine dans les rochers. Ensuite je me balade peinard en évitant les péages. A 16h je suis au dépôt. Je décroche, reprends ma semi. Le chariot de Gérald était à l’entretien cette semaine, il a pris le mien. Je l’attends un gros quart d’heure, il est parti vider à Champlitte. Je récupère mon bien, on boit un café, et je me rentre. Bon weekend à tous.