| Carnet de bord de Mars 2014 | Partager sur Facebook |
Je commence à la Tranche sur Mer dans un lotissement facile. C’est l’accès au jardin qui pose problème. Il faut passer au travers du garage mais la porte n’est pas assez haute, même en la débrayant pour l’ouvrir un peu plus, le mât du Moffett touche le moteur électrique. Bon ben faut tout dépoter, ça réchauffe de bon matin. C’est un couple de jeunes retraités bien sympas, ils m’offrent un café quand on a fini, ça efface les galères.
De là je roule une vingtaine de bornes jusqu’à un camping pour poser ma fameuse grosse piscine. 8 escaliers, 10 skimmers, autant de refoulements…etc…j’aurai passé plus de temps à contrôler tout ce bazar qu’à vider ! En deux trois fois j’arrive à me sortir du camping, plus adapté aux bagnoles et caravanes qu’aux semis.
A midi et demi je me présente à Niort dans une grosse usine de rails à placo. Quand on passe devant on voit les remorques en débord des transporteurs du coin, je comprends pourquoi. La cours est gigantesque, le cariste doit aller chercher les paquets par ci par là, au final il faut plus de deux heures pour charger. Il faut sangler mais sans forcer pour ne pas tout écraser, du coup ça ne sert à rien, le gars prend des photos…c’est un peu n’importe quoi. Le temps de remplir la moitié d’un carnet de récépissés il est presque 15h, en route. Allez, maintenant un peu de plaisir. J’enquille une de mes routes favorites, Niort Melle Confolens, c’est vallonné je m’amuse à passer les bosses sur l’élan sans accélérer, c’est le pied c’te route. Je compte et recompte mes heures, finalement j’arrive à Deux Chaises avec 4h28 de volant. Ça ne sert à rien de couper trois quart d’heure pour repartir, c’est l’heure de la soupe, ça ira comme ça.