| Carnet de bord de Novembre 2015 | Partager sur Facebook |
A 8h je suis aux matériaux Doras à Vesoul. Bizarrement je suis le seul camion, le gars me fait mettre en place directement. Chez les marchands de matériaux c'est toujours long le matin, ils servent les artisans en priorité donc le cariste enlève un paquet par ci par là. Quand on a fini je me retrouve vide devant et tout le poids sur le cul, je demande au cariste de me bouger deux palettes vers l'avant. Ça me coûte deux cafés à 40 centimes, j'aurais dû demander un ticket pour me faire rembourser...
A 10h je suis au dépôt, je pose mon Moffett. C'est à dire que je quitte mon maillot de bain de piscineux pour enfiler le gilet jaune et les pompes de sécu du routman moderne. Au revoir les gens qui ont plaisir à recevoir leur piscine, bonjour les caristes acrimonieux, les réceptionnaires atrabilaires. (dans la famille « je me la pète avec du vocabulaire compliqué » je voudrais le tonton Pierre...bonne pioche)
J'en chie un peu pour trouver (chier ça va c'est dans le langage routier) le client à St Vit. En fait c'est l'usine entre Planète Pain et le marchand de pneus, le bâtiment bleu où il y a toujours un gros Fen dehors. Le gars est bien content, il a besoin des palettes pour sa prod'. Si lui est content, moi je suis super content. Il me vide de suite. Il est 11h30, Pauline me demande d'attendre jusqu'à midi, elle réfléchit, et moi je mange un morceau en attendant. Quand elle a fini de se cramer des neurones elle m'envoie au pinard à Dijon.
J'y suis à 13h30, la cour est blindée de camions, le chef m'annonce que j'en ai 5 devant moi. J'ai le temps de boire un café...voire une douzaine. J'attaque un peu de carnet de bord, au bout d'un moment le chef vient me voir, j'ai de la moule ma commande est prête sur le quai et elle les emmerde, faudrait que je charge pour faire de la place. Trop bien. Comme d'hab' je suis chargé pour le 45, j'ai le temps je monte tout par la nationale, Dijon Sombernon Avallon Auxerre dommage qu'il fasse moche c'est une jolie balade à travers le Morvan.
A 19h30 je suis à Courtenay, un traco de chez nous arrive juste après c'est un nouveau chauffeur que je ne connais pas, c'est l'occasion allez hop c'est l'heure du kir.