Carnet de bord de Décembre 2018 | Partager sur Facebook |
Il y a deux douches, un gars prend celle de gauche, je prends la droite. Pas par conviction politique j'avoue. Je me dépoile, j'appuie sur le bouton...peau de zob ! Purée t'y crois ? La douche de droite est en panne, visiblement tout le monde le sait sauf moi. Pouvaient pas mettre un écriteau ?
Quand j'ai enfin le cul propre je mets en route. Pas loin. Une vingtaine de minutes. C'est la première fois que je passe devant les transports Pihen, les camions bordeaux qu'on voit depuis l'A1. Je dépose une réno contre un chèque et je file. La dernière piscine de ce tour est à Mouy. Mouy c'est la mouise. Je me fais chier comme un rat mort dans le bled, ça passe pas. Ou j'essaye même pas tellement c'est biscornu. Je fais tout une boucle, j'arrive enfin dans ma rue. C'est étroit, les voitures garées font des chicanes, ras le cul, je reste là. Le GPS me dit 800m, pas grave. En me démerdant j'y vais en une seule fois. Plus j'avance plus je me dis que j'ai bien fait de laisser le camion au bout.
A 11h je retrouve Jean-Jacques au Ratelier à Blincourt sur la N17. Le parking est gigantesque, vide, l'endroit idéal pour transvaser. Le chargement est balèse mais Fabrice a bien chargé, à l'envers donc. J'ai juste à attraper chaque palette pour la reposer chez moi. En plus il ne pleut pas. Que demande le peuple ? A manger.
Il est midi et quart, on a squatté le parking, la moindre des politesses c'est d'aller manger. L'alternative c'était de manger au camion et de balancer mes ordures sur le parking. Oui mais non.
Le collègue recharge chez Lafarge, ça s'appelle Syniat un truc comme ça maintenant. Et moi je descends du côté de Versailles. Versailles c'était l'autre solution, faire ma transvase dans les jardins de notre bon roi Louis, quatorzième du nom. Mais c'est mouillé, le Moffett aurait fait des ornières dans les jardins à la française.
Après un long périple dans un dédale de rues je suis garé devant chez le client. Tout de suite je trouve bizarre. Jamais des tôles 3 modules ne rentreront dans ce jardinet. Je sonne, personne. Ça pue bien comme j'aime. Je fais sonner un 06. Le client me dit qu'il m'attend à sa maison. A 35 bornes de là... J'appelle Christine, elle me dit qu'il y a eu une confusion entre l'adresse de facturation et de livraison. Un grand classique dans le transport. Elle me demande ce que je compte faire ? Ben je vais pas ramener la baignoire, j'y vais. Je mets pas loin d'une heure pour sortir de la ville et serpenter sur des routes de chèvres. Heureusement le gars est cool. On vide juste avant la nuit, en plus je suis dans le créneau horaire, trop fort !
Il ne reste plus qu'à remonter à la Marmite à Limay, 18h30 le parking est déjà bien rempli. La région parisienne c'est comme l'Allemagne, faut s'arrêter à 18h pour trouver de la place.