FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2014 Partager sur Facebook
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  • la ligne droite des stands
  • Jeudi 20 Février 2014
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    Réveil 2h, à 3h et demi je suis au dépôt. L’ensemble est chargé, attelé, plein fait, la classe. Je peux filer. La tournée est un peu tendue, je dois vider trois clients avant midi en Savoie Haute Savoie.  A Lons la côte à 13% me semble bien longue avec ce poids. Je comptais boire le café à Eloise, finalement ça me fait chier de sortir, roule. A 7h15 je suis à Cluses, ça ouvre à 8h, je peux faire ma coupure pile-poil.  Quand ils ouvrent la grille je vide deux bobines en vitesse. C’est bien mais je n’ai toujours pas déjeuné. Le centre routier est trop loin, tant pis je bois le café sur l’autoroute, beurk. 3€ pour une lavasse immonde, je sais pourquoi j’évite ces endroits.

    En passant à Montmélian je vide 3 palettes, tout seul à quai, en 2 minutes c’est fait. A 11h15 je suis au Super U d’Aigueblanche pour poser du terreau, impératif avant midi, je suis largement bon. Sauf que tout est fermé, le rideau de fer baissé, je sonne, rien. Je trouve un téléphone, une voix féminine me dit qu’elle arrive. Une blonde sculpturale m’ouvre la porte. Elle porte tel un étendard une grosse alliance brillante qui veut dire à l’homme intéressé : « passe ton chemin, l’ami. » Les employés qui passent la vouvoie avec respect, j’en conclus que ça doit être un personnage important de la boutique. Un coup de tire-pal, je récupère mes Europe et je vais voir ailleurs. Ailleurs c’est pas bien loin, Albertville. J’arrive donc à mon dernier client, un brico, c’est fermé jusqu’à 14h. Qu’à cela ne tienne je mange un morceau et je me jette dans la niche. La cabine est au soleil, le pied.

    A 2h moins le quart on tape à ma porte, le type me propose de vider de suite. Bah oui hein ! On se met sur le parking, j’ouvre les deux côtés, tout bon. A 16h je suis à Lyon pour déménager un chantier. La rue est étroite je me pose en merde, devant une école. Sauf que c’est l’heure des mamans…je vous laisse imaginer le bordel. Je fais au plus vite, j’essaie de laisser passer le max de bagnoles mais le lyonnais est comme tous les citadins…pressé et con. Jusqu’à ce qu’une femme vienne et nous menace d’appeler les flics. Putain la mentalité. Le chef de chantier voyant que ça tourne au vinaigre me dit qu’on arrête là. De toute façon il faudra refaire un camion… Je me casse de là, j’espère que le prochain ce ne sera pas moi, mais Gérald par exemple. Connaissant son calme…

    Pas trop de bouchon pour sortir de Lyon, le périph’ roule à peu près, je termine la journée à Pont d’Ain il me reste 7 min de conduite et 7 min d’amplitude, trop fort. Quand je me gare un collègue en fond mouvant habitué de ce troquet arrive, parfait.