FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • province d'Avila
    N 601
    rentabilité max
  • Jeudi 20 Septembre 2018
  •  

    Comme prévu le troquet est fermé, je mets en route. Je trouve un gros bistrot dans un rond-point dans le dernier bled avant d'arriver, parfait. Hier j'ai textoté Roman, on s'est donné rendez-vous à 9h, mais pas plus tard. Lui monte de Madrid je comprends qu'il aimerait venir le plus tard possible, mais moi je n'habite pas Madrid.

    A 8h30 je suis en place au coin de la rue, je vais voir à pied, fastoche. Je commence à débâcher et mon compañero se pointe. Il m'explique que c'est la maison de vacances d'un madrilène, donc il n'y a personne. La piscine se monte à l'arrière de la maison, il n'y a pas de portail, on se pète tout à la main. L'escalier Pacio à deux au-dessus de la haie, c'est pas facile, on se prend une bonne suée.

    Je replie mes cadres, un coup de balai dans la caravane et je transiquise Laurence. Elle m'a appelé hier, c'est la misère. Le boulot ne court pas les rues et nous c'est chiant. Impossible de charger pour une autre région, obligation de trouver un lot qui passe à quai, pas de longueurs, pas trop lourd, bref c'est muy complicado. Elle me dit de prendre la direction de St Jean de Luz.

    Bon là faut avouer, c'est le pied intégral. La route jusqu'à Avila est sublime, des paysages à couper le souffle, ensuite en Castille la N601, lovely. Vais peut-être aller voir mon patron pour qu'il arrête de me payer, c'est moi qui doit de l'argent pour me balader là.

    Je m'arrête en vitesse à Valladolid, si vous avez suivi je ne suis toujours pas douché. J'aime bien me doucher le matin, il est midi moins le quart, c'est encore bon. Ici aussi la douche est gratuite, je m'enfile une caña histoire de laisser un peu d'argent. J'ai pris soin de ne pas couper 30 pour ne pas remettre le compteur à zéro. Je mange après Burgos. Petite pause café-pipi vers Vitoria.

    Je peux charger jusqu'à 18h, je fonce. Je me présente chez l'ex transporteur Comtois devenu soviétique à 17h20. La fille qui nous a affrété est bien sympa, ne parle pas russe mais un français tout à fait correct, elle m'offre un café pendant que le cariste charge. Elle me raconte qu'elle était bien emmerdée avec un lot, et bien moi ça me va bien. Du coup tout le monde est content. Les trois lots ça fait complet ou presque, je poireaute un peu pour finir les 45 et zou !

    Il me reste 3 heures à rouler je vise l'autre côté de Bordeaux pour rentrer tranquille demain. A Pierrebrune j'ai 9h45, tant pis pour Grand-Mère je pousse jusqu'à Montlieu la Garde. C'est moins bien mais je finis mes heures pile-poil, 9h58. C'est le top du top cette histoire.