FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2018 Partager sur Facebook
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  • Mardi 20 Novembre 2018
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    Bon, ça fait quatre nuits que je dors chez ma fiancée, va peut-être falloir y retourner. Ce matin ça meule mais la neige a bien fondu, c'est cool. Décollage à 7h et demi.

    A partir de Lure on voit qu'il n'a pas neigé, je me tâtais pour passer par le col des Croix mais il est fermé pour travaux, problème résolu. Je fais le tour par Luxeuil Remiremont. C'est bizarre il a neigé sur Belfort Montbé' et pas sur les montagnes, c'est le contraire de la logique.

    Sur les coups de 9h je me pointe dans un bled qui s'appelle Le Ménil, c'est au Thillot quoi ! La maison est près d'un marbrier. Qui dit pierres tombales, dit camion pour le transport. Fastoche, j'arrive à me retourner sans rouler sur une tombe.

    Pour midi je m'adapte aux coutumes locales, j'ai demandé à la cliente où je pouvais trouver un bon pâté lorrain ? A la boulangerie qui fait le coin au feu au Thillot me dit-elle. Fectivement, c'est une belle boul'. Le pâté lorrain soit c'est une merveille, soit c'est un truc avec de la farce industrielle, écœurant et gras.

    Je me fais ma pause de midi à l'aire de Lesménils entre Epinal et Nancy. J'avoue, ce pâté, c'est une tuerie. La viande n'est pas hachée fin, ils n'ont rien à cacher, c'est le meilleur signe.

    Vers 13h je suis au sud de Nancy chez un artisan. Le terrain est petit, en dévers. Je passe au ras du trou avec le chariot, si ça s'éboule l'engin bascule dans la piscine je meurs écrasé sous le Moffett. Sympa. Je dépose l'escalier bien avant et je me le fais à la main, c'est moins dangereux.

    La dernière piscine de la semaine en France est à Laxou, en pleine ville. Je me gare en merde devant deux portes cochères et je vais sonner. Le client était dans son jardin, il ne m'a pas entendu du premier coup. Il me demande de faire le tour du pâté (lorrain) de maisons, son terrain est derrière. Là c'est limite les vacances, je me gare sur un arrêt de bus. Le chemin est étroit je n'y arriverai pas en chariot mais le client a appelé un pote. On dépote tout. On boit le café quand c'est fini. Nickel.

    Ne me reste plus qu'à trouver un troquet pour ce soir. Je m'en vais voir au gros resto vers Pont à Mousson, mais c'est tout éteint. Je demande à un basque de chez SBTT ce qu'il en pense, il n'en pense rien. Il remet en route et me suit jusque chez Sonia et Bud. Bonne adresse, que du fait maison. Sauf qu'ici c'est vrai.