FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2018 Partager sur Facebook
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  • les bords de Marne
    je finis à la nuit
  • Jeudi 20 Décembre 2018
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    Super archi courageux je mets le réveil à 6h moins le quart, comme les vrais routiers. A la demie je décolle pensant échapper aux bouchons. A peine au pied de la côte avant l'aire de Morainvilliers ça freine déjà. Dans la forêt de Marly pareil. A la bifur A12-N12-A86 pareil. Bref, ça freine partout. J'ai bien fait de prévoir large, très large. Pour 8h je suis à Verrières le Buisson. Quartier résidentiel, rues étroites, chicanes, ralentisseurs, barrières de toutes parts, c'est la grosse merde. A 1 km du client j'abandonne, je vais voir à pied. C'est impossible, je reste où je suis. Même en chariot c'est chaud entre les bagnoles. Je vais chez le client en deux fois. Quand c'est fini je mets un mot en commentaire sur le bordereau, pas sûr que ça serve à quoi que ce soit... Mais ça calme mes nerfs. Ça ne m'arrange pas mais je ressors du bled par où je suis venu, faut pas tenter le diable.

    Le binz est passé, ça roule. Je vais à Yerres, non pas Les Palmiers, dans le 77. Vieux lotissement, des bites en ferraille sur les trottoirs, des bagnoles partout, je fais riper la semi pour ne rien écraser. Ras le bol de la région parisienne. Je me prends une jolie tradition, un parking au calme, faut passer à autre chose un petit moment.

    A 13h je me fais une rénovation à Lésigny. Faut vraiment que je fasse réparer ma polaire ATS. Celle de rugby c'est pas bon, l'ancien se sent obligé de me raconter ses campagnes. Il a joué au « raye sing » comme il dit. Sa femme ne pipe mot, elle a dû entendre le truc mille fois. J'arrive pas à savoir si c'est un mytho.

    Retour dans le dur à Thorigny, la rue est sur la colline qui surplombe la Marne. Les guinguettes, le vin blanc, l'accordéon, les péniches, tu oublies. Je me fais bien chier, gros coup de stress dans la grimpette. Finalement ici aussi j'abandonne, j'y vais en trotinnette. J'ai bien fait de ne pas aller plus loin, je recule 5 ou 600m pour repartir. Au milieu des bagnoles, l'enfer.

    La dernière piscine du jour est du côté de Provins, un hameau en pleine cambrousse. Soulagement. C'est un peu fin entre les maisons quand même, avant la nuit je me retourne prêt à partir. Ouf.

    La marée est basse du côté du gas-oil, je passe à l'AS24 de Troyes et je finis cette journée à oublier à Clérey. Très bonne adresse. J'ai largement mérité mon kir.