FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2014 Partager sur Facebook
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    un vrai camion
  • Vendredi 21 Mars 2014
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    La matinée est chronométrée, faut pas que ça merde. Je me lève à 5h, café douche, à 6h50 je suis à Roche pour charger du terreau. C’est la ramasse à ramener au dépôt, et ça me fait du poids pour les Mines. Je vais voir un cariste : « Ah non aujourd’hui c’est 7h30. » Merde. A 7h30 c’est 8h… Putain. A 8h la bonnedame arrive au bureau, elle me file les papiers, mais mes lots ne sont pas prêts, faut attendre 9h la chef… Purée c’est pas vrai ? J’appelle chez nous, tu te casses ! Je monte dans la zone pour la visite du tachy. Il est presque 9h, alors que j’avais rendez-vous à 8 ! Bien sûr le mec a attaqué autre chose entre-temps… Quand ça veut pas, ça veut pas. J’appelle mon boss : « Viens me chercher, je laisse mon tracteur, j’irai charger avec un autre, ça nous fera gagner du temps. » On fait ça. J’attrape le DAF de Micka, je reviens chercher ma semi et je fonce chez Tillet. « Je viens charger, je ne sais pas quoi, pourvu que ce soit lourd. » On a un lot de 24t pour Moirans dans le 38, c’est parfait. Je charge, je redescends au tachy, mon tracteur est dehors, décroche raccroche et je vais enfin aux Mines. Je me pointe à 11h15 au lieu de 10h30, le mec me dit : « c’est bien parce que votre chef a prévenu, la prochaine fois je ne vous prends pas. » Là tu as la colère qui monte… J’ai fait mon métier, je l’ai envoyé chier ! Le seul point positif c’est que j’ai fait un tour dans un vrai camion : un DAF. A la fin de la guerre on a interdit à l’Allemagne de fabriquer des armes de guerre, on aurait mieux fait de leur interdire de fabriquer des camions ! C’est la larme à l’œil que j’ai abandonné le 105 pour mon Motoren Augsburg Nürnberg.

    Je monte au dépôt, je vide les bobines, je fais le plein, et je fonce chez Waterair. Il est 13h, c’est bon à midi je bouffe sur les couilles à Taupin. A 3h je suis sous le hall, Fabrice a sorti mon chargement. Classique, on charge, on boit le café. Je vais chercher les papiers, la cheftaine me demande un service. Waterair  a acheté un nouveau logiciel pour faire les tournées mais ça n’a pas l’air convaincant, donc Christine me donne deux programmes fictifs que je dois faire comme pour moi et comparer  le résultat…  Sauf que le logiciel ne connait pas mes  bonnes adresses…

    A 18h je décroche au bled, fin d’une journée à oublier. Bon weekend à tous.