| Carnet de bord de Mai 2014 | Partager sur Facebook |
Pour 8h je redescends à Redessan… Ah ah humour ! En fait c’est complètement con ma blague, ça ne descend pas, c’est plat ici. Le bled est bien étroit, je me pose à l’entrée d’un petit lotissement. Tout à trac la cliente me dit : « vous êtes en Tautliner ? » Ouh la ! Elle s’y connait la petite dame, elle bosse au siège chez Capelle, ceci explique cela. Sa gamine me fait un café quand on a fini et je file à Frontignan. J’y suis sur les coups de 11h. Le client habite le quartier de La Peyrade, ce sont les maisons qu’on voit à gauche depuis le rond-point à l’entrée de Sète. Et là pour se garer en semi tu oublies, je suis déjà venu. Le commercial me conseille de me garer au centre routier. Ben voyons ! Au centre routier de Strasbourg il y a de la place aussi. Quand on vient de l’autoroute la première sortie du rond-point donne dans un domaine viticole. Avec une manœuvre aussi savante qu’hasardeuse je recule sur ce bout de route, posé à 300m du client, ça me va. Coup de bol la pluie a cessé, mais pas le vent…infernal. A tel point qu’au deuxième voyage le carton des tapis de sol s’est envolé au milieu des bagnoles, putain ça n’arrive qu’à moi ces merdes ?
La dernière livraison de la semaine est à Narbonne mais le client est en Afrique pour plusieurs mois, je vais poser la rénovation chez le maçon-monteur-poseur à Sigean. J’étais déjà venu une fois ici, facile. Dans le bureau il y a une écharpe de l’USAP, les pauvres ils descendent en D2, on a donc discuté un moment de notre sport chéri.
J’ai mon retour depuis lundi, je prends la direction de Lyon. Un café à Narbonne en passant, je sors à Remoulins pour passer par Bagnols, j’adore cette route entre les rochers puis sous les platanes. Je comptais couper à Donzère mais devant le bistro je n’ai même pas 4h de volant, je pousse jusqu’à Saulce. Je me gare avec 4h29 de guidon, le top.