| Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
Ici jamais de viennoiseries, on déjeune français Monsieur, pain grillé beurre confiture, un café et une douche par là dessus. 9 h de coupure. Zou !
A 9h et demi je suis dans le Forez. Moi je prononçais comme la Corrèze, mais non il faut dire le Foré. En tout cas c'est comme ça que disent les aborigènes. C'est le même jeune gars qui me vide. Il sort de l'usine en tee-shirt, il fait demi-tour rapidement. Ça caille ce matin c'est affreux. Il me file un tire-pal électrique et en avant. On vide complet et on recharge des pièces non conformes et des emballages vides pour compléter. En une heure c'est fait. En plus il m'offre un café, j'adore ce job.
Comme il faut 5h pour remonter j'ai pris soin de ne pas couper 45. Je me prends un bout de pain à une boulan toute neuve à Vougy, au-dessus de Roanne. La pov dame est seule entre la boutique et le drive. Au bout de 4h d'attente je pose 1€10 sur le comptoir et j'attrape une baguette, tant pis pour les 5 centimes de monnaie.
Je casse la graine un peu avant Digoin, 4h15 de volant. A la radio on en remet une couche sur ce pauvre Laurent W. Fichez lui la paix le pauvre, il ne pouvait pas savoir qu'il serait enregistré. Pfouu nous en Bourgogne Franche-Comté on a Marie-Guite Dufay, elle n'a même pas de parka rouge, c'est un personnage palot à côté de Laurent le Magnifique, quelle déception !
A 17h15 je suis de retour à Ste Suzanne, je vais direct où on vide les emballages. Le cariste me dit qu'il n'a plus de tire-pal à me filer, faut que j'aille vider à quai. C'est pas franchement une déception pour moi, eux promènerons les boxs dans l'usine. A 18h le gars revient de pause, il m'attaque. En une demi-heure c'est vide. Pauline me fait revenir à Besançon.
Je loupe ma deuxième 11 à 10 min près, tant pis. Je me gare au dépôt et ma chérie vient me chercher, tip top.