| Carnet de bord de Juillet 2015 | Partager sur Facebook |
Je n'ai rendez-vous à Dôle qu'à 13h, j'ai le temps. A 7h je me lève je vais déjeuner. Je lis le journal sur le bar. On apprend qu'en vue de la future conférence sur le climat on a invité des autorités intellectuelles et religieuses du monde entier. Et je ne suis pas invité ? Alors que c'est moi qui ai expliqué le constructivisme à Edgar Morin et la zénitude au Dalaï Lama ! C'est le drame de ma vie, je suis un incompris.
Puisque le monde ne veut pas de mes lumières, je vais mettre du gasoil à l'AS24 à Dijon.
A 11h je m'inscris chez les mousquetaires, deux heures d'avance...sur un malentendu sait-on jamais. J'ai une commande à vider aujourd'hui et une lundi prochain, faut vraiment un gros malentendu.
A midi mon téléphone sonne : « quai 77 ». Trop bien. A quai le réceptionnaire me dit : « tu as 16 palettes ? -Non 32 ! » Je joue au con pas au courant, je lui explique que j'ai entendu dire que c'est une vieille commande qui traîne que vous avez oubliée... Bingo il me prend tout. Ça va super vite à contrôler : le cidre brut, le cidre doux, point barre ! Dans la demi-heure je vais au parc à emballages pour reprendre les Europe.
Cyril m'envoie faire la ramasse habituelle à Dôle, je pense à replier le pare-choc de la semi de Gérald ici le dernier coup j'ai cassé le cabochon de mon feu. Je charge 3 lots et je rentre au dépôt.
A quai je vide tout sauf un lot pour le 69 et je file au bardage à Vaudrey. A la sortie de Besançon la côte de Beure est fermée, on nous fait monter par la route de Pontarlier, ça ne m'arrange pas je suis bien pressé. De mémoire ils ferment à 4h, je me présente à 4h moins 10. Au bureau le gars des expés' me dit : « t'affole pas, on est mercredi c'est 17h30. » Ouf.
Au premier bâtiment je tombe sur un ATS qui charge 5 clients pour la région parisienne, on discute un peu, je n'ose pas lui avouer que j'en charge 3 pour le 01!Les vacances quoi ! Pour ne pas perdre trop de temps je vais charger à l'autre porte et quand je reviens le collègue a presque fini.
Fin de journée à Villemotier, il est 19h30 le parking est presque plein. Je me fais interpellé par un Hemmerlin : « C'est toi Pierre ? Je m'appelle Arnaud et je lis ton carnet de bord. » Oh merde, pourtant quand j'ai signé mon contrat avec FDR j'avais exigé : pas de lecteurs alsaciens ! Blague à part ce gars est bien sympa, on a passé un agréable moment. On a essuyé un énorme orage, ça nous a permis un dîner aux chandelles pendant la coupure de courant.