FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2018 Partager sur Facebook
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  • Vendredi 22 Juin 2018
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    Réveil à 5h et des boulettes, café croissant douche et en avant. Trop content je vais prendre une route que je connais pas. Pour monter à Moirans en Montagne le gps me faisait monter par l'autoroute, Oyonnax. T'es fou toi ? Je ne prends que le nouveau petit bout de Mâcon à Bourg A406, traverse un bout de Bourg...et ensuite c'est la régalade. Jasseron, Corvessiat les bords de l'Ain, c'est sublime entre l'Ain et le Jura. C'est pas loin mais j'avoue que je ne connaissais pas ce coin.

    Pendant que je me balade là le long aux infos on apprend que la mairie de Marseille va passer un partenariat public privé pour construire des écoles. Avec qui ? Avec les grands groupes du BTP pardi ! C'est donc avec le pognon raflé sur les péages que Vinci va construire des écoles ? C'est ça l'idée ? L’État a tué la poule aux œufs d'or d'un côté et n'a plus les moyens de construire des écoles républicaines d'un autre côté ? Ce monde me dégoûte. Heureusement que la France est belle, on se remonte le moral comme on peut. Cette route retombe à Dortan, au pied d'Oyonnax. Ensuite il suffit de grimper la côte de Jeurre pour arriver à Moirans. J'y suis à 8h pile poil.

    Leur Fen a grandes fourches est occupé, j'attends un peu, ensuite ça va bien. Ces ferrailles c'est l'armature des grosses poubelles des autoroutes, on y revient.

    Pauline me fait revenir à Besac' quand je suis vide. Elle m'envoie faire deux ramasses dans Devecey, la première à une cartonnerie que je ne connaissais pas. C'est à 3 ou 400m du dépôt et j'en n'avais jamais entendu parler. Ce sont les horribles camions de chez CGVL qui tournent là dedans. Gilet jaune, cale, clé au bureau, interdit de monter sur le quai...pouuulala je ne suis plus habitué à ces conneries. A midi moins vingt c'est chargé. Faut absolument que je sorte ma semi de chez Bâches Faivre avant midi, tant pis pour la seconde ramasse, je fonce décroché chez nous. Je préviens Pauline, c'est ok.

    Je suis content mon toit est nickel, je vais essayer de le garder... En deux coups de fourches je vide le carton de la semi de Gérald, je fais les pleins et je monte voir le patron. Je lui explique en détail l'histoire du toit de Gérald, que j'ai baissé les suspensions mais quand il n'y a plus rien à faire, ben voilà quoi... Il me prend la facture. Je lui fais un gros bisou sur la bouche et je file à Seppois.

    Plus le temps de manger, j'avais rdv à 14h, il est 14h25 quand j'arrive. Salem et Sylvain arrivent dans la foulée, je me magne le cul. J'ai un petit chargement, qui va loin mais un petit chargement. Ça passe tout au sol tranquille. Pas de café, je laisse la place aux copains.

    Pour le goûter je décroche au bled, bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.