Carnet de bord de Novembre 2018 | Partager sur Facebook |
A 7h je suis dans la grosse boîte de ferraille qu'on voit depuis l'autoroute. Je tape mon numéro de commande pour m'inscrire, numéro incorrect. Je recommence, idem. Je vais voir le gardien, il tapote aussi, et me dit qu'il y a un camion au chargement avec mon numéro. Putain j'avais rendez-vous à 7h, les gars sont matinaux par ici. Plus qu'à attendre jusqu'à 8h, au mieux, je dirais même 9h.
A 8h05 je tombe sur Séverine qui dit : « Tape 81 à la fin, au lieu de 80 ». J'y vais et bingo ça passe. Elle est devin ? Comment elle sait que le mec qui nous affrète s'est gouré ? Bref, je file porte D. J'ouvre la cabane, le mec me fait mettre en place, je pose des bois sur le plancher. Il revient me voir : « On part en pause, une bonne demi-heure. » Punaise quand ça veut pas, ça veut pas.
A leur retour ça s'arrange, 11 fardeaux, quelques sangles pour faire joli, 26t, vers 10h et demi zou !
Comme quand j'étais chez Buffa je garde l'autoroute jusqu'à St Quentin, puis N44 Laon Reims.
Je regrette rapidement. Une paire de retraités brûle des palettes au rond-point de la route de Soissons, il laisse passer au compte-goutte. Rebelote au rond-point suivant. Une dizaine de minutes à chaque fois mais ça saoule.
A Reims je surveille Google, c'est rouge à Chalons Vitry St Dizier. Bouhhh je vous adore les gens mais ça va pas le faire. J'enquille l'autoroute Reims Troyes Chaumont. C'est mal j'ai un peu honte de payer alors que la route à camions c'est par St Dizier, m'enfin ça doit être la première fois en bientôt 30 ans de route que je passe par là.
A 15h je coupe mes 45 à Troyes, je mange un bout. Je sors à Langres sud, depuis Reims ça doit faire une belle somme... Un panneau annonce des piétons à la sortie. Effectivement, à nouveau des gilets jaunes. La barrière est ouverte, le feu au vert, le télépéage ne sonne pas. Bon, est ce que c'est gratuit du coup ? Ce serait cool.
Je chope du brouillard avant Champlite, puis arrivé en Haute Saône plus rien. Le légendaire micro-climat sans doutes...
A 18h45 je me gare au dépôt, Pauline m'a laissé les clefs de la Rolls. 50 minutes plus tard je suis chez ma femme, la vie est belle.