FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2013 Partager sur Facebook
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  • la France profonde
    putain ça me saoule ces routes
  • Jeudi 23 Mai 2013
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    Je recommence ce matin non loin d’où j’ai fini hier soir, c’est con mais c’est comme ça. Là c’est dans un lotissement étroit, je laisse le camion devant un square, fastoche. La dernière est vers Le Mans mais je dois avant aller poser mes palettes Europe. En général la restitution des Europe en affretement c’est une galère. Tu vois quinze personnes, aucune au courant, quand tu trouves on te demande qui était l’affreteur, quand c’est un voyage qui date faut se renseigner, bref c’est chiant. Là je tombe direct sur une fille, qui si ce n’était pas une fille je dirais qu’elle s’en bat les couilles… Elle me tamponne mon papelard et je me sauve.

    Jusque là ça allait bien, mais ça c’était avant… J’ai rendez-vous chez des casses-burnes avec un impératif 12-14h. Bon, je bouffe sur les couilles à Taupin mais ça c’est pas trop grave. Le hameau est à l’écart du pays dans un coin très vallonné. Le GPS m’envoie sur des toutes petites routes, ça craint. A un carrefour je m’arrête pour téléphoner mais je tombe sur la messagerie, le numéro de fixe est en 01… personne. Bon… Je continue mais je commence à faire de l’huile. A ce qui me semble être le dernier carrefour avant d’arriver je m’arrête, là ça va plus. Je vais voir à pieds. Je marche un bon bout et je finis par trouver la maison, enfin la ruine. Un gars m’attend dans sa bagnole. En fait c’est un de leur pote qui habite dans le coin. Il est aussi dégouté que moi quand je lui dis que ce n’est pas moi qui ai dit de vider du temps de midi… On va faire le tour du pays avec sa caisse. Bah je suis dans la merde…faut que je recule, un bon km. La route est étroite, en virage…putain ça me saoule. Au bout dans le carrefour un scooter me gêne. Le gars va déplacer le scoot’. En le bougeant la béquille latérale se replie. Il lâche le scooter…vlan parterre ! Le proprio est à sa fenêtre, j’entrevois déjà l’embrouille. Je descends voir, le gars me dit : « Oh non ne vous inquiétez pas à partir de midi il ne parle plus, là il est 13h30, il a 15 grammes dans chaque bras ! »  Bon il est marrant le pochtron, mais moi faut que je bosse. On se retrouve sur une route un peu mieux, je vais me retourner à deux km, tout bien. Sauf que je suis garé à 800m mais bon…je n’ai pas cassé le camion.

     J’ai deux ramasses. Je recharge un premier lot à Meung sur Loire. Je ne sais d’ailleurs pas comment ça se prononce, Meuuu, Mun, Man ? On prononce le G ? Je charge 3m de plancher vite fait. Je complète à Orléans dans un des innombrables stockages du coin. C’est bien longuet, ça charge mais pas vite. Ils me lâchent à 20h, pour un rendez-vous demain matin 9h à Dijon. Ça va être chaud quand même. A 9h et demi je suis à Courtenay, pas trop bien garé, les deux parkings devant le resto sont blindés je trouve une place sur la route. A cette heure-là c’est déjà bien.