FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • dans les monts du Lyonnais
    la bĂȘte instable
  • Jeudi 23 Juillet 2015
  •  

    D'habitude la pluie sur le toit de la cabine c'est pénible pour dormir, là ça apporte tellement de fraîcheur que c'est reposant. Je déjeune à 6 h et demi, il n'y a déjà plus de petits pains aux raisins ! Cékoissbordel ?

    Juste avant 8h je me pointe dans la Bresse profonde,je vide un gros fardeau de 6m de long. Le gars a juste un tracteur agricole avec une fourche, ça me semble léger, mais non, ça le fait.

    Ensuite je vais à Montrevel en Bresse dans la zone. Le gars me vide un paquet et regarde le reste dans la semi. « C'est pour moi aussi, je prends les autres paquets.

    -Ouh la non Monsieur, ça ne marche pas comme ça ! Je n'ai pas le droit.

    -Si c'est mon collègue, l'adresse que vous avez c'est son domicile perso, regardez sur la façade, il y a son nom. On partage le bâtiment, le Fen et la secrétaire. » Bon ben ma foi, allons-y. La secrétaire en question, fort agréable par ailleurs, me signe les papiers avec les tampons des sociétés respectives. Vlà une bonne chose de faite.

    Mon dernier client est vers L'Arbresle dans le 69. Sauf que les paysans bloquent les accès à Lyon avec des barrières à Limonest et Anse à ce qu'on dit à la radio. Les panneaux de l'autoroute disent de sortir à Villefranche sud. J'imagine le bordel, je sors à Villefranche nord. La traversée de la ville est interdite aux PL, d'habitude c'est pas le truc qui m'inquiète aujourd'hui encore moins. En plus les flics doivent être aux manifs'. Donc je me fais chier dans Villefranche puis des routes de chèvres dans les monts du Lyonnais mais ça passe sans encombres. Une fois vide je reprends le même chemin. Je soutiens l'action des paysans, de là à me jeter dans les bouchons...Première ramasse à St André de Corcy. Je mange un bout en attendant l'ouverture. A 13h30 le mec me balance 3 palettes de margelles de piscines et je file. Une petite heure plus tard je suis à Bourg en Bresse pour charger une grosse machine. Je me mets en place, le pontier lève la machine et c'est le drame. Enfin, le drame, non. La machine a été arrêtée mais pas au bon moment.Tout le poids est d'un côté. Elle risque de benner si on on la lève plus. Le mec appelle son patron, ça discute. Brave mec je propose d'attendre un peu, remettez-la en route, vous arrêtez le zinzin dedans au bon endroit et on charge. Le gars me dit que la brancher, remettre l'huile, et tout il y en a pour deux jours de boulot. Oups ! J'appelle mon exploitante, bien sûr elle me dit de ne pas bouger, je connais la chanson. Pendant ce temps je fais signer un récépissé comme quoi je me suis présenté et qu'on ne peut pas charger. Au bout d'une heure de palabres j'ai ordre de partir. Il est 17h, trop tard pour charger autre chose et on sera payé de toute façon, je rentre.

    A 20h je suis à Vesoul, fin de mission.