| Carnet de bord de Février 2016 | Partager sur Facebook |
Décollage à 7h, je m'élance et quand j'atteins 70 ou 80 un abruti de chevreuil traverse pile devant moi. Je saute sur les freins, ça fait un bruit sourd. Le temps de m'arrêter j'ai roulé un peu, je descends voir...le camion n'a rien. Ouf ! Pas la peine de débâcher, je verrai les résultats tout à l'heure. Pour le Bambi, il est trop loin, et vu la pètée qu'il a prise dans le buffet... Et pis je ne suis pas véto.
A 10h grâce aux indications de mon Fredo et aussi un peu de Google Earth faut reconnaître je trouve ma baraque facilement. C'est le papa qui garde ses nains pendant les vacances, 18 mois, 3ans, 5ans, impressionnant ! Quel courage surtout ! Faut supporter. Le pauvre me semble débordé et très peu autoritaire, je me débrouille tout seul pour tout lui ranger dans le garage. Il me donne mon chèque et je file. Pour repartir c'est simple, c'est interdit partout, un peu comme dans le vieux sketch de Raymond Devos. Il en faut plus pour m'impressionner, j'enquille une interdiction aux 10t et au bout d'un ou deux km je me retrouve dans la grande zone commerciale de Trélissac-Boulazac. Sur le petit bout d'autoroute je croise un magnifique FH4, aujourd'hui j'aurai eu au téléphone mes deux potos FDRiens Fabien et Fredo, périgourdin pour l'un et périgordin pour l'autre. A 14h je suis à Ste Livrade sur Lot, les gens habitent une impasse, je stationne à cheval sur le trottoir d'une avenue hyper passante. C'est un truc de fous, on n'est pas à Paris quand même ! C'est un flot incessant de bagnoles. Pas de bol je dois démonter un peu du chargement et descendre une piscine des cadres. Avec l'histoire du chevreuil de ce matin, un feuillard est bien détendu. Elle était cachée par une autre je ne l'ai pas vu ce matin à Périgueux mais maintenant que je le sais, je ne vais pas rouler comme ça. Donc je vide et je refais au mieux mon chargement au milieu des bagnoles. Je serai resté 1h45 ici, l'essentiel du temps à attendre de pouvoir passer. Mais ils vont où tous ces gens ?
Il ne me reste qu'une grosse rénovation-margelles vers Agen. Je demande où est le cimetière à un employé municipal, coup de bol je livre chez son pote. Il me dit de laisser le camion là, pile poil devant le panneau de stationnement interdit. Tout va bien. Je vais livrer ma réno, et au retour mon nouvel ami m'aide à manœuvrer, sympa le cantonnier. J'imagine qu'il est aussi garde champêtre et chef de la fanfare municipale.
Il est 17h je n'ai plus qu'à me téléporter au plus près de ma reprise demain. Ce sera le Flaütat à La Réole. Mon avis sur ce resto sera à lire sur le forum FDR, je fais un peu de pub pour un petit site méconnu...ils sont méritants.