FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Vendredi 23 Novembre 2018
  •  

    A 7h et demi je suis au dépôt, vais boire un café pendant que ça chauffe. Il caille ce matin, comme dit mon monsieur patate: il fait pas un temps à mettre un myopathe dehors. Le bouchon de Cayenne est assez tranquille ce matin, pour 8h je suis chez Burdin. C'est un gros revendeur quincaillier. Gros revendeur, très gros même, rien qu 'à la ferraille ils sont dix salariés paraît-il. En plus ils sont sympas, j'ai du fourbi, fer plat, fer rond, carré, cornière. Le gars me dit que c'est trop compliqué, on vide tout dans le même hall et il se débrouillera ensuite.

    Quand c'est vide j'appelle Pauline je lui dis que j'ai le temps de lui faire une ramasse, elle m'envoie dans la rue à côté. Ici ils n'appellent que quand c'est prêt, en deux coups de cuillère à pot c'est torché. M'en vais poser ça chez nous. Petit arrêt au pétrin Ribeirou en passant, faut que je nourrisse mes nains ce soir. Je vide la ramasse à quai et je file.

    Je passe par la maison pour manger mais surtout pour rallumer le chauffage, ça meule là dedans.

    A Grandvillars les gilets jaunes sont toujours là, pas cons ils bloquent le rond-point stratégique qui mène en Suisse ou en Alsace, donc je reprends ma route de lundi . C'est chiant, des ralentisseurs en veux-tu en voilà, des chicanes, des ronds-point, aucun bled dévié mais ça roule.

    Fabrice me charge de suite, je tamponne deux CMR et je file. Rebelote par la même route.

    Martine m'a demandé la semaine dernière si je pouvais rajouter une piscine, ok mais pas lundi. Donc je la fais ce soir. A 5h et quart je suis à Bourguignon, magnifique port de pêche de l'autre côté de Vesoul. Il fait nuit mais la rue est éclairée, c'est le top de la modernité la Haute-Saône. En 4 coups de fourches c'est fait.

    Je ne vais pas rentrer chez moi pour repartir dans l'autre sens lundi, j'ai demandé la Fiat, c'est ok. Je gagne une heure de volant dans chaque sens. Pauline fête son anniv', elle paye un canon au bureau. Je suis un militant antialcoolique mais je fais une exception, j'accepte un verre de blanc. Je blague mais sans déconner c'est un verre pas plus.

    A 8h et demi je suis à la maison. Ma fillette arrive avec la bagnole de sa mère, c'est la première fois qu'elle vient par ses propres moyens, je prends encore un coup de vieux. Un de plus. J'aime bien l'image du temps, comme le sable il te file entre les doigts.

    Bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.