FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2013 Partager sur Facebook
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  • elle roule encore de temps en temps
  • Jeudi 24 Octobre 2013
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    A 8h j’appelle le monteur de l’abri. J’ai fait un détour pour rester sur une route correcte pour les semis. Lui a coupé au plus court et regrette bien. Goux les Dambelin est un village perché sur une colline, c’est juste magnifique. Le bled en lui-même n’a pas vraiment d’intérêt mais on monte une route en lacets pour se retrouver sur un plateau au- dessus du brouillard de la vallée avec les prés et les cloches des vaches, la classe ! Je propose de vider les éléments les plus lourds avec mon chariot. En mettant des mousses sur mes rallonges pour ne pas gratter l’alu, en deux coups de fourches les gros bouts sont dans le jardin. La tronche des monteurs ! Trop contents de ne pas tout se payer à la main. En une heure c’est vide, j’appelle Pauline : je descends à Etupes faire une ramasse. Elle attend le fax mais je peux rouler. Je charge chez un gros transporteur bleu…  Le site d’Etupes est énorme, bien sûr je ne me présente pas au bon endroit. Quand je trouve le bon entrepôt ça va vite. Je charge des emballages vides qui feront un bon complément devant ou derrière un chargement de bobines.

    Je casse la graine sur l’autoroute avant Besac’ et arrive Deniz. Ce gars est chauffeur chez Riss et Hammès. Il a joué avec mon frère en junior et avec nous plus tard en sénior. Deuxième ligne derrière lui en pilier droit, c’était les vacances… Fort comme un turc… Quand il était posé le gamin, de vieux briscards s’y sont cassés les dents. Maintenant ce sont ces gosses qu’il emmène au stade à Belfort.  Après un café je file au dépôt sans traîner si des fois un collègue attend mon lot. Je vide à quai, je fais le plein du tagazou à trois roues et je monte à Rioz pour charger pour moi. Je passe devant l’usine pour rentrer à la maison, autant charger ça, c’est du transport payé. A 17h je décroche au bled, mieux qu’hier.