FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2020 Partager sur Facebook
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  • Vendredi 24 Juillet 2020
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    Je recharge à 15h à Seppois, il me faut de l'amplitude jusqu'à 17h, j'ai besoin d'une 11h, d'après mes calculs scientifiques, équation à multiples inconnues, je décide de démarrer à 4h15.

    Le bistrot est fermé évidemment, venga ! Pour gratter un quart d'heure j'évite Limoges, je passe par Brive, Clermont-Ferrand. C'est payant mais je ne le fais jamais. C'est mal, vilain pas beau.

    L'A89 est bien soporifique, je coupe 15 minutes dans la niche par là le long, ça remet d'aplomb. Je m'arrête pour déjeuner et me doucher au relais de Lilas avant St Pourçain. 30 minutes, le taximètre est remis à zéro, fonce Tonton ! D'ici avec le 530 je rentrais à Bourogne, donc Devecey c'est tranquille.

    Je récupère la RCEA à Moulins, c'est là que ça commence... Entre les travaux, les pénibles, les peureux, pohpohpoh ! Avant Digoin je suis au cul d'un Alainé, il roule au régulateur à 71. Je le crame dans un bout de 4 voies, il lève le pouce, genre « super, tu sais que c'est interdit ». Qu'est ce que ça peut bien te foutre ? Si tu savais combien je t'emmerde, ça te donnerait une idée de l'infini.

    A midi 20 je suis au dépôt, je coupe 15 au gas-oil puis 30 à quai pour vider mon lot. Jusque là je suis bien. Bien sûr je mange sur les couilles à Jules, pas grave j'ai des réserves de gras, je ne mourrai pas tout de suite.

    A 15h pile je suis à Seppois, mission accomplie. Mouais, sauf que c'est le binz, il manque des margelles, les papiers non plus ne sont pas tous faits. Michel me laisse la place quand il a fini, il va attendre ses enveloppes. Normalement les palettes arrivent étiquetées avec la tournée en caractère gras, aujourd'hui je suis ATS 1, c'est facile à trouver, sauf qu'un lot est arrivé sans. Je pars à la recherche de mes margelles, bien sûr elles sont au fond de la cour, faut en sortir une chiée pour prendre les miennes. Je ne veux pas trop leur lancer de fleurs mais dans cette boutique ils sont hyper rigoureux, procéduriers même, c'est une grande qualité, on sait où on va. Mais là quand les volumes explosent, ça finit par coincer d'un bout ou d'un autre, fatalement.

    Je commence à charger à 16h seulement. Ma remorque est pleine comme un œuf, en plus j'ai les rénos que j'ai promenées toute la semaine. Mon amplitude se termine quand je suis à Grandvillars, , je suis parti 10 minutes trop tôt ce matin...

    Bon congé de fin de semaine à tous, le ciel vous tienne en joie.