| Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Toujours freiné par mon impératif de cet ap' je ne démarre qu'à 8h, de toutes façons ça sert à rien d'essayer de passer Bordeaux à 7h et demi. En partant à 8h et quart ça me fait attaquer la rocade après 9h, un mercredi en plus, ça va le faire tranquille... Mon cul Paul, comme d'hab' ça freine dans la descente de Floirac puis on est à l'arrêt complet plus loin. Je ne suis à Léognan qu'à quasi 10h. Stationnement facile, client facile, RAS. Je me claque le long du stade à Villenave pour casser la croûte.
A 13h pétantes je suis à Pessac, le coin me parle, ben oui je suis venu fin Juin, j'ai vidé à 4 ou 5 maisons de là. Du coup je sais où aller faire demi-tour, trop facile. On range tout dans le garage. J'ai oublié de leur demander pourquoi on avait rendez-vous mercredi après-midi impératif...
De là je descends à Onesse dans les Landes. Il fait chaud, la maman a fait péter la minijupe, regarde ailleurs tonton Pierre, regarde ailleurs... Ah si j'étais producteur de cinoche américain ! Non, moi j'ai reçu une éducation rigoureuse. Mais quand même c'est une torture.
Une dernière livraison pour aujourd'hui à Magescq. La maison des clients est au bord de la route de Dax, j'ose à peine m'arrêter tellement ça roule fort. Je suis trop jeune pour mourir. Je vois que le client m'attend au bord de la route, il grimpe côté passager et on fait le tour du bois sur une piste forestière. Nous vlà au calme derrière chez lui, sans cela j'aurais probablement refusé de vider, j'ai pas envie de faire la une de Sud-Ouest demain matin. La N10 suffit à elle même pour les drames.
Demain je finis du côté d'Orthez, j'ai le choix pour ma coupure, le choix est vite fait c'est Cauneille etpicétou.