| Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Ici la douche n'est qu'à deux Euros, en plus c'est propre, un miracle. A 8h et des poussières je me gare, Carmelo est déjà là. Il a le physique que je m'en faisais, avec un prénom pareil il est très typé espagnol. Un petit jeune bien sympa. Comme souvent la maison est mitoyenne des deux côtés, il y a du monde pour dépoter les palettes. Je donne un coup de main pour les tôles et l'escalier. Les colis et les margelles sont rangés le temps que je fasse l'aller retour au camion.
J'avais compté 4 heures pour monter entre Tolède et Madrid, c'est ça en gros. J'ai une carte détaillée des environs de Madrid mais elle commence à dater, je me retrouve sur l'AP41. AP donc autoroute à péage. Pas de bol, il y a une nouvelle autovia qui passe pas loin, l'autoroute est désertique. C'est impressionnant ! Je ne la prends que sur une vingtaine de km mais c'est au moment de ma coupure. En 45 minutes j'ai vu : un Nissan Qashqai blanc et un FH3 avec une savoyarde. Et en face personne. Incroyable !
A 14h je suis devant un lotissement ultra banal. Isidoro arrive dans les 10 minutes. Il y a une vigne vierge qui m'empêche d'entrer avec le chariot, on se fait le truc à la main. Pour repartir je me dis que je vais aller me retourner plus loin, mon cul Paul, la rue se finit dans les champs. Je me fais chier un bon moment, je descends le chariot parce que sur la terre ça patine. Un gars me voit en baver et vient enlever sa bagnole, muchas gracias. Sans cela j'étais bon pour reculer 4 km jusqu'au village.
Comme souvent à Madrid je suis au bout du gas-oil, je passe à l'AS24 de Fuenlabrada, il y a un bar à la station, je me jette un café en vitesse. Il est 16h, ça roule, même sur la M30. Je traverse la capitale de bas en haut quasi à fond.
Je finis mes heures entre Burgos et Logroño, sur la nationale 120, encore une route sublime en camion. Le temps de me garer j'ai 9h06 de volant, ma foi tant pis, on verra bien.