| Carnet de bord de Octobre 2014 | Partager sur Facebook |
Pour 8h je suis au dépôt, je balance mes affaires dans le tacot et en avant. Bizarrement d'habitude le matin l'entrée de Besançon est bien bouchée, là on passe Cayenne sans freiner. A 9h et demi je suis à Villers le Lac sur le même chantier que l'autre jour. Personne. J'appelle le numéro qu'on m'a donné, le mec me dit qu'il est sur place dans dix minutes. C'est la même équipe que le dernier coup, cool. J'offre une bouteille de flotte, le jeune fait couler le café, recool. Je me charge avec le Moffett, le chef de chantier note les numéros des colis sur le plan de chargement, ça va vite. Rerecool. A 11h30, direction Vesoul.
En remontant dans la cabine j'ai un texto de mon frère ; dans ce carnet la semaine dernière j'ai écrit une phrase mal dite ou mal tournée. Punaise entre lui et mes gamins j'ai le comité de lecture, on ne me laisse rien passer !
Je me pointe à Vesoul à 13h30 pour rendez-vous 13h... Il y a deux camions devant moi, mon retard passe inaperçu. Je profite de l'attente pour manger un bout. Une fois vide je messagise Pauline qui me dit de revenir à Devecey.
Les trois lots que je charge sont tous là. 15 palettes de moutarde à l'avant, une longueur de 6m qui me semble être un truc en alu tellement c'est léger et 6 palettes de chaudronnerie. Ça fait 13m de plancher pile poil sans forcer. Il est 4h et demi, coupure faite, je n'ai plus qu'à rouler. Besac' Dôle Dijon, tranquille, ça freine juste un peu sur la nouvelle rocade dijonnaise mais rien de méchant comparé à ce qu'on a connu. Je finis mes heures au Ste Nitasse à Auxerre sud. J'ai hésité à venir là, ce resto a la réputation d'être un repère de coupeurs de bâches. Ça me ferait chier de me faire couper le rideau pour de la chaudronnerie et de la moutarde Netto ! Après si on part comme ça on ne dort plus nulle part, ou avec la 12,7 sur la tourelle... A table je soupe avec un commercial bien sympa qui m'explique qu'il est en haute saison, il vend à des loueurs de skis du matos pour sécher les godasses la nuit. J'ignorais que les boutiques de ski sèchent les grolles ! Y en a qui ont des métiers bizarres.