FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2018 Partager sur Facebook
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  • dans le 09
    fallait vraiment pas tomber là
    le barrage au dessus de Perpi
  • Mardi 27 Novembre 2018
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    Les douches auraient besoin d'être refaites à nouveau, m'enfin, de l'eau propre coule sur mon petit corps tout frêle, c'est l'essentiel.

    Vers Lézignan je croise un FH 6x2 de chez Richard avec une déboîtable, l'enquête est vite faite, c'est Tim, tant pis pour le café ce serait l'heure pourtant.

    Je commence à Alairac à côté de Carca. La maison est dans une impasse, je me fais 3 ou 400m de tagazou. C'est le beau-père qui réceptionne la rénovation, ça traîne pas.

    Ensuite je me fais mon petit kiff, la route Carcassonne Pamiers par Fanjeaux Mirepoix, j'adore. C'est beau, ça tourne, aux sommets de côtes on voit les montagnes, magnifique. Je fais 5 ou 600m sur une toute petite route, la maison est à gauche, je me sers un peu dans l'herbe, pas trop c'est mouillé. Cette fois c'est la mère de la cliente qui réceptionne, je range tout dans une petite grange. La dame a le chèque, tout bien. Pour repartir je me vois mal reculer sur le chemin, je vais bien trouver quelque chose plus loin... Fatal error. Deux mauvais virages, ça grimpe sur un plateau et je me retrouve sur une belle ligne droite. Je me fie à mon flair de vieux guerrier de la piscine, je vais retomber sur la grande route. Je vois la tour de contrôle de l'aérodrome au loin. Ah mais non, pas du tout. La ligne droite se termine en T avec un profond fossé de chaque côté. Putain de merde, mon flair, tout faux. A force de manœuvres, de ripages du cul de la semi au Moffett en passant au max dans l'herbe, avec un peu de blocage de différentiel j'arrive à faire demi-tour. Avant ça j'étais en avance sur mon programme.

    D'ici pour aller à Prades je pensais me balader par la montagne mais je n'ai plus le temps, autoroute Narbonne Perpi. La sortie Perpi nord est fermée à cause des gilets jaunes, je sors à St Charles. Il y a du monde, ça n'arrange pas mes affaires. J'avais dit 13-15, à 15h pétante je suis à Prades. Mon adresse c'est RN116, rien d'autre, mais le client est sur Google. Cool. Sauf que c'est pas là, je tombe sur des maisons individuelles alors que je cherche une entreprise. En cherchant à faire demi-tour plus haut je vois l'enseigne de la boîte. Bingo. La secrétaire m'explique que ça doit être pour la piscine du patron mais qu'il n'est pas là aujourd'hui. Me vlà beau. Elle l'appelle et me le passe. Il me dit que c'est sa femme qui a géré le truc mais qu'elle n'est pas là non plus. Moi pas de chèque, pas de rénovation. Ça s'arrange, un gars d'un bureau à côté a le droit de signer des chèques de la boîte, un fondé de pouvoir j'imagine. Que ce soit un chéquier perso ou de l'entreprise, ça ne me regarde pas, je m'en tape, on fait ça.

    Je redescends à Perpi. C'est toujours le gros bordel à Perpi sud, je gruge en coupant dans la zone. Ça passe. Où ça passe pas c'est dans St Jean Lasseille, pas à cause des manifs, parce que c'est un village catalan, étroit donc. Ça me revient, je suis déjà venu, je fais le tour par un lotissement, c'est étroit mais ça le fait. J'ai fini la journée, j'aide le gars à tout ranger dans le garage en échange d'un café.

    D'ici je ne remonte pas à Perpi, je descends par Le Boulou, et j'évite le grand péage. Malin.

    Pas si malin que ça, les gilets jaunes sont au petit péage aussi. On me fait attendre 5 minutes, ça va encore. J'ai envoyé un texto à Macron, il était bien embêté pour moi...

    Fin de mission à la Cuisine Catalane comme d'hab', j'ai 8h50 de volant, tip top.