Carnet de bord de Février 2019 | Partager sur Facebook |
Ici on mange très bien, cuisine à la braise typique mais les sanitaires sont minables, je ne parle même pas de la douche. M'en vais donc me lessiver un peu plus loin, une station récente avant Valencia. Je rebois un café histoire de dire que je consomme. La douche n'est qu'à deux balles, j'ai fait une affaire.
Je m'arrête à la dernière station avant Alberic, je passe un portillon dans le grillage et je vais marcher dans les orangeraies. Il fait super beau, j'ai viré mon pull. Le soleil, les orangers, pour un Belfortain c'est le dépaysement faut avouer.
A midi et quart je suis à l'entrée d'un gigantesque lotissement, je m'arrête devant le panneau explicatif, je cherche la parcela 295. Un gars en fourgonnette reformas y construccions s'arrête, il me demande si je ne cherche pas le 295. Ben si, il m'emmène directement à la maison. A la maison non, elle n'est pas encore construite. Je vois des piliers d'une grande bâtisse mais le gars me dit que ça ce n'est que le garage. Ah oui quand même. Inutile de dire que je livre une énorme piscine, full options. A midi et demi comme prévu Roman se pointe, je peux décharger. Je lui demande si Isidoro et lui ont vendu sur Madrid, il me répond qu'il en a vendu deux mais avec les délais légaux se sera pour Avril. Reste plus qu'à espérer que les deux de Barça se sortent le doigt sinon je suis bon pour bouffer de la RP ou du régional pendant un mois.
Je mange un bout sur le parking de la station en face d'où j'étais ce matin. Laurence ne m'a rien envoyé. A 14h ça bouge, direction Barcelone. C'est ce que j'avais commencé à faire, pis c'est la route pour rentrer à ma maisonnette.
Je ne recharge que demain, je remonte donc à l'économie. Pour les bouts de N340 interdits c'est facile, il suffit de suivre le flot de camions espagnols.
On est mercredi on reçoit donc les programmes Waterair pour dans deux semaines, j'en ai à nouveau 4 à me payer, Jean-Charles, les deux concitoyens du marquis de Pombal, et le mien. Si je veux pas y passer la soirée je m'arrête de bonne heure. A 19h je suis à Altafulla. Je fais le mien et ensuite on s'appelle avec Jean-Charles, on fait le sien ensemble. Faut pas se pignoler, si moi j'y arrive, tout le monde peut le faire. Compter un temps de parcours entre deux destinations c'est quand même la base du métier.
Au lit de bonne heure, demain je quitte le maillot de bain de pisciniste, j'enfile le bleu du fret industriel.