| Carnet de bord de Mars 2013 | Partager sur Facebook |
Le troquet est ouvert 24 /24, pas de soucis pour la douche et le café. Un clampin du 49 est garé en long devant l’entrée du resto, il est tout surpris qu’on ne puisse pas sortir du parking. Un boulet ! Ma foi tant pis mais il a cassé sa coupure de 45, ça lui apprendra à se garer proprement d’autant plus qu’il y a de la place ! Dans la matinée mon pote le Titi m’appelle, il est sous la neige du côté de Beauvais. D’autres à Lyon sous la pluie, ici rien, j’en profite. Du temps de midi la traversée de Dijon est bien tranquille.
A 13h je suis chez mon premier paysan dans les environs de Dôle. Et bien sûr, il pleut à seaux ! Le second habite à côté, il vient me chercher. Le top. C’est plus facile pour trouver la ferme. La cour devant les hangars est gigantesque, facile. C’est lui qui s’occupe d’un stockage à trois ou quatre km de là. Le temps que je referme ma semi il prend de l’avance. Le Maniscopic roule un peu moins vite que mon camion. Ça va super vite à vider, l’avantage de l’engin c’est que le mât s’allonge et on n’ouvre qu’un côté de la remorque. Je remonte dans le camion, deuxième blouson trempé. Message : retour Besançon. J’ai le temps de casser la croute, il est presque 14h30. Depuis 5h ce matin, ça commence à faire faim…
Comme vendredi dernier, je charge des bobines pour Cousance. Mon petit tour habituel pour finir la semaine. Je suis le seul camion à charger, des bobines sur palettes et une dans la fosse. Si cette bobine vient à sortir de la fosse, c’est que mon camion sera en mauvaise posture. Je mets quand même une sangle pour faire joli et je termine mes heures ric-rac à Mouchard. Du boulot en or !