FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2013 Partager sur Facebook
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  • Lundi 28 Octobre 2013
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    Je n’ai à m’occuper que de moi ce matin. Je n’ai rien fait tomber dans la salle de bain, rien non plus dans la cuisine, parfaite discrétion, je m’impressionne. Premier arrêt au cimetière à Port sur Saône. Je vais poser un chrysanthème sur mon père en vitesse. Je trouve ridicule de fleurir les tombes un jour dans l’année, mais moi j’ai une excuse c’était son anniv’ la semaine passée…

    En redémarrant un Friderici en convoi me passe devant, merde. C’est fini les camions américains chez eux, il roule avec un Fiat 420, chargé lourd sur la N19 ça craint. Heureusement quand il voit la file derrière lui, il s’arrête pour nous laisser passer. Classe l’ami suisse.  Je m’arrête à Fayl Billot prendre un bout de pain pour midi, quand je redécolle je vois le Friderici qui descend dans le pays. Je ne lui ai pas mis une grosse dose finalement. Je reprends la route devant lui, au poil.

    A midi je trouve un parking au calme après Nogent sur Seine. Au moment de redémarrer je vois se garer une 207 sérigraphiée Waterair. Trop bien, je suis le commercial jusque chez le client. C’est bien tombé parce qu’il me fait éviter  un virage en épingle en passant par une petite zone artisanale, le top. Il a beaucoup plu, je fais de belles ornières dans le gazon, je sors vite de là avant d’enliser le bazar.

    La suite est du côté de Pithiviers dans la maison de campagne d’un parisien. Le monteur est présent je lui pose les palettes comme ça l’arrange. A la fin le client me demande si je peux déplacer les palettes de sable et ciment, le marchand de matériaux les a laissées au bord de la route.  La nuit tombe, je m’inquiète un peu pour repartir  mais je lui fais quand même. On signe les papiers, le gars me donne un billet de dix pour le service, cool.  Pour rejoindre la départementale je dois continuer dans le bois sur un chemin non goudronné, sous les branches, et au bout ça tourne en semi ? Pas trop le choix, ce coup- ci il fait nuit noire je ne peux plus reculer. Finalement ils avaient raison, ça le fait.

    Je passe au gasoil à Orléans et je termine la journée au relais de Bagatelle sur la route du Mans. Au moment de payer mon repas je mets la main à la poche, ce n’est un billet de dix que m'a donné le client, mais trois ! Bien fait de perdre un quart d’heure moi !