FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2014 Partager sur Facebook
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  • l'usine chez les gens!
  • Lundi 28 Avril 2014
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    Je prends la route après un weekend où on a vu le premier ministre de la France laïque et républicaine se rendre à Rome. Enfin à Rome, non, au Vatican pour la canonisation de deux papes. Quelle condition pour être canonisé ? Il faut avoir fait deux miracles, ou deux tours de passe-passe, comme on veut, de la magie quoi ! Donc la France a été représentée officiellement à un festival de magie. Au lieu de Valls, fallait envoyer Gérard Majax ! Je suis fin énervé et en plus il pleut !

    A 7h et demi je suis à l’aéroparc de Fontaine. Ici c’est le poker, ce matin j’ai du bol, il n’y a personne juste un mec en vieux Scania qui vient charger. Je me mets en place et j’ouvre. Je me mets en place mais pas au bon endroit, un gars de chez Derichebourg vient échanger la benne de chutes de ferraille. Il me dit : « c’est toi qu’habites à Granges ? Je vois ton camion quand je passe dans le village. » Moi qui me croyais incognito ! Difficile d’envoyer chier un pays, je me bouge. Le cariste se pointe et me vire mes cinq bobines, vite fait bien fait. Je pensais rester ici deux heures, j’avais pris mes dispositions, du coup je suis chiément en avance.

    Au rond-point du Pont d’Aspach je tombe sur le Titi et un collègue à lui qui descendent deux pelles à Marseille. Enfin, pour l’instant ils boivent le café, en démarrant de Colmar faut bien faire une coupure à Burnhaupt ! On papote un moment et je vais à Rixheim vider la suite. C’est une toute petite boîte, dans un lotissement, on a l’impression d’aller chez les gens. On recule dans le jardin, impressionnant. Le pépère est hyper méticuleux, il met un carton sous la plaque du quai pour ne pas que ça fasse de bruit ! Tout est vieux mais bien rangé avec des petits écriteaux pense-bête au marker rouge, ça me fait de la lecture pendant qu’il vide. Par discrétion je n’ai pas pu prendre de photo, dommage.

    A midi je suis chez Wat’. Je bouffe ma salade composée laitue/tomate/maïs/viande de chien et j’attaque mon contrôle, Fabrice ayant eu la bonne idée de sortir mon bordel sous le hall avant midi. C’est toujours ce temps-là de gagner. Sevket est là, il charge après moi, on va donc boire le café. On est en pleine saison, les camions sont bien chargés. On fait deux palettes d’accessoires avec quatre, c’est un peu chaud mais ça va. Je coupe 15’ pendant que je tamponne mes récep’ et je file. Demain je commence à Albon, dans le grand nord…de la Drôme. Je comptais descendre couper au Creux de la Thine après Chanas, mais à Pont d’Ain j’ai 4h20 de volant. Le Mas Pommier me tend les bras… Demain je zigzag dans le 26- 07, je n’ai pas besoin d’heures de volant, je coupe là et c’est marre.