FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2014 Partager sur Facebook
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  • Même pas peur
    St Vincent de Tyrosse, me semble-t-il
  • Mercredi 28 Mai 2014
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    Au café du matin, je m’interroge sur la serveuse. Elle dit tu ou vous aux clients mais je comprends mal les critères : tu à moi mais vous à mon voisin, tu à un vieux, vous à un jeune…bizarre. Ce qu’elle ne va perdre c’est son popotin, qu’elle a fort beau. Autant de paires d’yeux le surveillent quand elle se déplace derrière le bar, je rigole tout seul à regarder les têtes des gars comme le public d’un match de tennis.

    Je commence à St Médard en Jalles chez une instit’. La maison est mitoyenne des deux côtés, elle me demande de tout déposer dans le jardinet à l’arrière. Bien mais je passe par où ? Par l’intérieur de la maison qu’elle me dit ! Ben voyons ! Son mari est en déplacement, elle n’a pas le droit de porter quoi que ce soit, donc si je comprends bien je dois me péter les tôles, les colis, la pompe à chaleur tout seul à travers l’entrée le couloir le salon la salle à manger la porte fenêtre… Je suis plein de bonne volonté mais faut pas déconner ! Je lui propose de faire de la place dans le garage, on vire les vélos, tout un tas de bordel  jusqu’à ce que j’aie assez de place. Au final elle est contente, et moi aussi. La piscine suivante est à Biganos, c’est une piscine « prête à plonger », le client ne s’occupe de rien. Le monteur est en train de faire le trou, je le connais un peu, je pose les éléments comme ça l’arrange, ça roule. La dernière piscine complète de la semaine est à Biscarrosse dans les Landes. A l’entrée du bled j’attrape l’enveloppe avec le plan d’accès : sortie Pessac, avenue Machin, au feu à droite… C’est quoi c’te embrouille ? Pessac c’est Bordeaux ! En fait la maison des clients n’est pas finie je dois poser la piscine chez les beaux-parents. Ahhh ! Soulagement.

    Il me reste une rénovation à Bayonne, j’y suis vers 16h. C’est tout interdit aux PL, normal c’est étroit, je fais juste une touchette contre une barrière le long d’un trottoir. La peinture de la barrière est grattée, ma remorque n’a rien, c’est l’essentiel. Une dernière rénovation à Capbreton dans un lotissement, j’y arrive avec une heure d’avance. J’appelle la cliente, elle sort du boulot et se pointe dans les 5 minutes, nickel. Je l’attends à l’abri, j’aurai sorti le ciré pour chaque client aujourd’hui, tu m’étonnes que la végétation est verte par ici.

    A 20h15 je me pose au centre routier d’Agen, j’ai mérité mon Kir.