| Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
C'est peu glamour mais je dois reconnaître que c'est l'envie de pisser qui me réveille. Amis de la poésie bonjour. Le réveil devait sonner dans vingt minutes, rien de grave. J'ai droit à la grande douche, cool. A 6h et demi je mets en route.
Hier personne ne m'a appelé, je n'ai pas de consignes, je considère que j'ai le temps d'aller laver. Chez Jeantet il y a un demi courageux sous le lavage. Demi courageux, il lave de bonne heure mais il remonte dans sa cabine une fois le badge passé. Le coup de Karcher sur les jantes c'est trop d'efforts. Personne derrière moi, j'ai le temps de fignoler.
Je vide mon pinard au dépôt. Je dis mon pinard, j'en consomme pas mal mais 30 palettes, c'est pas que pour moi. Je remonte mes cadres, fais un peu de rangement et Pauline vient me voir. Faut que je monte voir le chef et faudrait que je lui fasse une ramasse. Ça me va.
Je vais voir le boss pour la fiche de paye comme d'hab' et j'en profite pour lui parler de cette histoire de frais de route. Il me dit que ce ne sont certainement pas les patrons qui ont demandé ça ! Avec la pénurie de chauffeurs il me dit que la FNTR s'oppose à tout changement. A voir s'ils vont plus loin.
Juste avant 11h je suis au Parc Lafayette, je dois prendre 10m mais le collègue José doit abandonner des Europe sur le quai. Je les récupère, avec mes cadres de piscines, ça fait ric rac pour fermer les portes.
Retour au dépôt, le quai est blindé de camelote, c'est ultra chaud pour vider. Plus le temps pour les pleins, je file à Seppois-les-Piscines.
En chemin Fabrice m'appelle, je peux venir plus tôt. Ouh laa mon pauvre, je vais déjà être juste. 15h05 je suis en place, le retard est correct. Comme l'autre fois, Patrick le nouveau de chez Perrenot doit attendre que j'aie fini. Le pauvre va croire que je le fais exprès. Je n'ai qu'une petite tournée, pas loin quoi, je voudrais ne pas cadrer pour ne pas me les trimbaler le reste de la semaine. Donc je me fais un peu chier, c'est le jeu ma pôv Lucette.
A 17h30 je décroche à la maison, j'ai encore loupé le goûter, ça devient une habitude, va falloir que ça cesse. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.