| Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
A 9h je suis à Devecey Plage, j'embarque le chariot, vais faire coucou au bureau. De retour au camion c'est Martine qui m'appelle, la première cliente s'inquiète de ne pas me voir. J'ai donné 9-11h comme créneau, il est 9h et quart, on va se détendre. Faut qu'elle apprenne à respirer par la bouche pour bien ventiler et déstresser.
Je me gare dans le pays et l'ancien patron d'ATS vient me voir, celui qui a créé la boîte. Il ne manque jamais l'occasion de dire bonjour alors que moi je ne l'ai pas connu, il n'est tenu à rien. Si certains ont monté des empires dans le transport lui a une 208 pour tirer sa remorque de déchets verts et possède un pavillon de banlieue, un type normal quoi.
Garé à 200m des clients je finis en triporteur. La mamy est un peu détendue mais sans plus, elle me fait bouger deux fois l'escalier dans le jardin. Puis les margelles. Pas grave.
De là je file chez Estienney, c'est l'atelier électro-diesel où on fait les tachys, j'ai rendez-vous à 11h pour poser un OBU qui fait télépéage France Espagne Belgique. Ça tombe bien je me suis arrangé avec Gérald ce matin, on échange nos tournées. Je devais charger vendredi 8h je ne serai jamais rentré, je chargerai lundi pour la Belgique, je suis content ça me changera un peu.
A midi me vlà avec un zinzin tout neuf au pare-brise. Je me prends un petit bout de pain à St Vit et je garde la nationale, je mange avant Dôle.
A 2h et demi je suis à Comblanchien entre Dijon et Beaune, c'est le bled des carrières de Comblanchien justement. C'est une roche calcaire qui ressemble au marbre. Je dépose une piscine dans un lotissement tout à fait ordinaire, facile.
Après ça il ne reste plus qu'à rouler. Yves le monteur de l'Ardèche m'appelle pour demain, puis Nestor pour mercredi. C'est bien les gars j'aime que le boulot soit cadré.
Fin de journée à Pontcharra au pied de l'autoroute, je suis à un quart d'heure pour demain, trop bien.