FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2014 Partager sur Facebook
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  • Bouchet 26
    cell-là c'est pour mon frère, il comprendra...
  • Mercredi 30 Avril 2014
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    Les chiottes et les douches se dégradent ici, il va falloir qu’ils songent à s’en occuper… Je commence à Bouchet un patelin dans les vignes où je suis déjà venu. Le commercial voulait que je me gare sur la place, ça fait un km, je m’avance gentiment, et je me retrouve devant la maison, cool. Cerise sur le gâteau le chemin se termine par un T large, je me retourne fastoche. Ensuite je fais une rénovation à Sorgues. Je reconnais le quartier, il y a un pont à 2m50, et mon client est derrière bien sûr. Je fais le tour, le gps est complètement perdu, à 50m d’arriver il voulait encore me faire faire demi-tour. Tais-toi, laisse-moi faire. Couple étrange, la femme à 60 ans toute pimpante mais le vieux…il pue ! Son froc et son tee-shirt n’ont pas vu la lessive depuis la mort de Mike Brandt ou Claude François ou Barbelivien, mettez le rocker que vous voulez.

    Je m’offre la traversée d’Avignon par les boulevards, toujours aussi pénible, puis je m’offre un casse-dalle avant de vider une piscine complète à Beaucaire. Je me pose près d’une école, facile, cliente facile, tout facile. De là je vais à Lunel, au pont de Lunel. Sur le chemin rebelote je me retrouve du mauvais côté d’un pont à 2m40. Putain c’est la journée. Le client n’habite pas là depuis longtemps, il ne voit pas où je suis…en clair je me démerde tout seul ! Après avoir fait toutes les ruelles du quartier, et bousillé un train de pneus, je finis par trouver la baraque. J’ai encore une rénov’ margelles à Baillargues, c’est le bled à côté. Je traverse Lunel, même si c’est un peu interdit aux PL. Ça bouchonne à un feu, tu m’étonnes, une gonzesse est au tabac…en warning, cool, elle emmerde tout le monde. Je vois deux gendarmes remonter la file, bon c’est pour ma gueule, non. Merci à la fille, c’est elle qui a sorti les papiers, le permis, prénom du père, nom de jeune fille de la mère. Merci d’avoir fait diversion ma belle, je ne demande pas mon reste.

    A Baillargues, la maison est dans un lotissement large, facile. Il est 18h j’ai fini la journée, il me reste dans la remorque deux rénovations à livrer vendredi. J’appelle le client de 8h, il a un rendez-vous mais revient pour 19h15. Banco, ce qui est fait n’est plus à faire. J’en chie pour trouver la maison, le pépé habite dans un dédale de petite route pas loin de l’autoroute à St Aunès. L’adresse est hasardeuse : Mas de Jenesaiskoi… A 7h le papy revient, je suis à 300m de chez lui, radio-guidage au téléphone. J’ai mis à profit l’heure d’attente pour trouver un resto ouvert. Pas mal sont fermés, Saussan, Frontignan, d’autres ouverts mais pas le soir. Les seuls courageux sont les kabyles du 7 sur Sète, ça me va bien !