Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
Réveil à 6h et quart, je mets en route à 7h. Un peu après 8h Pauline m'appelle, elle me dit qu'elle n'a pas reçu mon programme. Putain le boulet ! Ben oui je ne l'ai pas fait ! Avec la semaine bancale tout est avancé d'une journée, je le sais quand même depuis le temps. Je m'arrête au premier parking pour le télécharger et noter sur mon calepin. Je commence à réfléchir au truc, à dégrossir en roulant. Je jette un œil sur le gps, tiens les km ont augmenté ? C'est tout moi, perdu dans mes pauvres pensées j'ai oublié de sortir à Sète. La sortie suivante c'est Agde, c'est loin. Je reviens sur mes pas à travers champs.
A Mèze je recharge une couverture, les gens n'en veulent plus, les explications ne sont pas claires. Pas grave, pour nous c'est du transport payé et c'est tout. Cette chierie fait le poids d'un âne mort, je la bourre dans la semi par les portes, maintenant elle va m'emmerder jusqu'en fin de semaine.
Zou ! Direction Barça. Ça bouchonne dès le péage du Boulou, je vois des camions arrêté jusqu'au Perthus. Nous font chier avec l'interdiction, je remonte file de gauche, on croit pas mais ça fait un bout jusqu'au pied du col, j'ai doublé des dizaines de camions. C'est mal je sais.
A 15h je suis vers Molins de Rei mais de l'autre côté du fleuve Llobregat. Je retrouve Sergi qui m'a whatsappé sa position. C'est chouette le modernisme. Le client a un problème, on doit déposer la piscine chez un marchand de matériaux à 2 km de là. Moi ça me va tu penses ! La cour est grande même si l'accès est typiquement barcelonnais, une vache de descente, en devers, mal goudronnée, avec des poteaux en ferraille pour bien niquer le camion en cas de touchette.
La piscine suivante est avec Nestor mais il s'est blessé en faisant de l'escalade, grosse déchirure musculaire, il ne peut plus rien porter. En temps normal c'est pas trop grave mais là il faut dépoter la piscine. Le monteur ne peut pas être là, c'est Sergi qui vient pour donner la main. On monte vers Igualada.
La maison est dans le centre historique du village, je passe l'escalier au-dessus des bagnoles. C'est fin. Des maçons retapent une vieille maison de ville. On se pète tout à la main. Enfin tout, non, que la structure, les accessoires seront livrés au printemps. Retour au camion je remballe, les deux commerciaux viennent me dire salut. Nestor me demande pourquoi on a livré des baguettes en plastique. Je lui explique que c'est pour calculer le point zéro. C'est pour définir la hauteur de la piscine par rapport au terrain. Il me dit : « punaise tu connais bien, on recrute des monteurs, tu veux pas venir t'installer ici ? » Et Sergi qui dit : « on te trouve un appart' avec vue sur la mer pour ta famille. » MDR. Si j'avais 25 ans ça se discuterait.
Je redescends à Barcelone, il est 18h veille de jour férié, autant dire que c'est compliqué pour traverser. Je visais le California à Gérone mais c'est mort. Il va me manquer une demi-heure, je paye ma rêvasserie de ce matin. Pas grave, j'échoue à la Cuisine Catalane avec 9h40 de volant, je finirai demain. Ici on a le droit de rouler et ça m'occupera un peu.