FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2017 Partager sur Facebook
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  • Vendredi 1 Décembre 2017
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    Hier soir j'ai vu la merde blanche tomber, c'est beau faut avouer. Je me lève un quart d'heure plus tôt que prévu, vais sûrement tomber sur des pénibles qu'avancent pas.

    A Granges on a une chance c'est qu'on est sur le circuit de ramassage des ouvriers Peugeot. Le matin la route est noire, les autorités ont bien trop la trouille que Peugeot dise : pisquecè on ferme Sochaux pour ouvrir dans la banlieue de Montbéliarski ou Sochauwuanchang. C'est juste moche dans ma rue après ça roule. J'ai 15t bien réparties sur le plancher, c'est le top sur la neige. Moins lourd ça va pas et trop lourd ça force et ça patine. Bon, le chasse-neige est passé, c'est salé mais il fait froid, vers Sainte Marie c'est limite limite verglacé, faut marcher sur des œufs.

    Je suis à Noirefontaine à 7h et demi c'est correct, on vide la moitié puis l'autre moitié à l'autre usine à Autechaux comme d'hab'.

    J'arrive chez Waterair avec une heure d'avance, c'est cool. Il y a eu des rapides ce matin, mon collègue Sébastien referme déjà. Bé du coup on va boire le café c'est pas un scoop. J'ai un gros chargement, je l'ai déjà dit cent fois mais ça me fait chier de gerber c'est chiant pour recharger avec les cadres, alors je me débrouille, je dépote par ci par là, c'est agréé iso 9002. On est allé tellement vite que les filles n'arrivent pas à suivre aux bureaux, elles finissent mes enveloppes.

    A midi et demi je décroche, la neige a fondu avec le soleil je prends le risque on verra lundi. Bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.  

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  • la réparation de loin
    de près
    il fait bien moche en Auvergne
  • Lundi 4 Décembre 2017
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    Décollage à 7h, ça floconne depuis hier soir, rien de plus. A 8h je suis au dépôt et je transvase. Décrocher la semi, reprendre la mienne, changer le cordon électrique, débâcher les deux semis, tout transvaser,descendre du chariot pour déplacer les poteaux, descendre du chariot pour tirer le rideau, refermer les deux remorques, bé il faut une heure et demi.

    Mon patron descend me voir, on reparle de l'incident avec les acariâtres de chez Bâches Fêvre jeudi, je lui dis que j'ai fait un mail bien tourné pour leur apprendre le savoir-vivre, il me demande de ne pas l'envoyer parce qu'on a besoin d'eux. Mon rideau est quand même bien réparé, je lâche l'affaire. Faut être plus intelligent que les gens mal élevés m'enfin quand même... Vais faire coucou à l'exploitation, je m'annonce vers Laurence, elle vient de recevoir le programme Système U, il y a du pinard à Narbonne mercredi. Elle est pas belle la vie ? Je démarre seulement et j'ai déjà mon retour. Elle me donne les heures de chargement déchargement, à la louche ça passe pas un rendez-vous 6h à St Vit. Elle me répond « oh ils te prendront quand t'arrives et voilà. » Je ne peux pas dire que l'exploitation me met une grosse pression...

    Je me prends un bout de pain à St Vit et je descends tranquillou. J'ai eu le nez fin il y a 15 jours quand j'ai fait le programme. En voyant le patelin où je dois vider sur l'atlas Michelin j'ai préféré n'y aller que le mardi, en plein jour. Vu l'heure je ne regrette pas.

    Dans le petit col entre Chalon et Montceau ça bouchonne sévère, on est à la queue leu leu pendant un bon quart d'heure et visiblement pour rien. J'ai pas compris.

    Je pensais descendre au relais de Bonsecours mais je me souviens du resto à Saint Chély d'Apcher, c'est parfait pour un lundi.

     

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  • Lozère
  • Mardi 5 Décembre 2017
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    Café, douche gratuite et zou ! A 8h je grimpe au-dessus de Marvejols, vu la route c'était le bon choix de ne pas y venir de nuit. A tel point que je loupe l'impasse du client. Je grimpe au sommet de la montagne, j'arrive à faire demi-tour, sauvé. J'appelle le client, je redescends, il m'attend au bord de la route.

    La suite est vers Laissac entre Séverac le Château et Rodez. Rebelote pour de la route de chèvres. La cliente me fait un radio guidage au téléphone, elle veut me faire tourner à gauche entre une maison et un rocher, j'en reste là. A l'aveuglette m'en vais retourner plus loin, je suis soulagé. Le froid est vif, il y a du brouillard, c'est bien désagréable, j'accepte un café.

    Retour au camion, on apprend la mort de Jean d'O. Bien sûr on lui tresse des couronnes de laurier, je veux bien reconnaître l'esprit français, malin, cabot, brillant. Faut quand même pas oublier le patron du Figaro, représentant de cette droite qui pense qu'elle est légitime au pouvoir et que les autres sont nécessairement incompétents.

    Je mange en vitesse à l'entrée d'Albi sur le parking où c'est écrit : no trucks. Allez vous faire empaler, ici il y a de la place et je ne balance pas mes déchets n'importe où. Je ne dérange personne.

    A 1h et demi je suis dans la banlieue albigeoise, la rue pour accéder à mon impasse est en travaux, premier demi-tour. Je fais une boucle, je retombe sur mes pattes mais l'impasse est trop petite pour que je me retourne. Je vais voir plus loin mais c'est mort je me retrouve de l'autre côté des travaux. Baisé. Je recule sur 1km en gros. Je livre sa baignoire au client et je continue ma marche arrière jusqu'à une rue praticable.

    Je continue la journée « routes de merde » vers Lavaur, il me faut m'engager sur une route interdite aux 2m20 de large et 10t. Le tonnage à la rigueur, mais la largeur ça pue. La route descend, je vois pas bien derrière des arbres, pas le choix j'y vais. En fait la route passe par un petit pont en ferraille et la maison de mon client est juste avant. Ça fait un T pour monter sur le pont, j'arrive à faire demi-tour. Le client est à Paris, c'est le monteur en train de faire le trou qui me réceptionne, ça va plus vite.

    Il ne me reste dans la semi que deux piscines pour la région de Pamiers. Sur la carte c'est pas bien loin mais c'est que de la route de chèvre. Je boucle la journée aux Pujols chez Pierrot, je suis à deux km de mon client demain matin. Trop fort.

     

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  • bizarres ces vaches
  • Mercredi 6 Décembre 2017
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    Par un moment j'espérais mourir avant Jeannot Vacances. Je sais que Halliday et Holiday c'est pas la même chose mais la traduction approximative de Jeannot Vacances ça me fait rire. J'espérais mourir avant lui parce que je savais qu'on allait nous beurrer le sillon inter fessier avec ça. Finalement c'était con mon truc, il est mort, ça m'indiffère mais on nous fait bien chier sur toutes les ondes avec la mort du plus célèbre demeuré éxilé fiscal suisse.

    Café, énorme chocolatine, douche et je file. Même pas de quoi éteindre le Webasto tellement je roule peu. La cliente est une vosgienne de la plaine expatriée en Ariège, elle est délicieusement moulée dans un pantalon de treillis, une pure merveille...ce pantalon. Le froid est vif, tout le monde gratte les bagnoles, j'accepte un café quand j'ai fini.

    La dernière piscine de la semaine est à quelques km de là. Livraison, re-café pendant qu'on signe les papiers et je file. Il est 10h et je suis vide alors que j'avais prévu midi, tout va bien.

    A midi je suis à Narbonne pile poil pour le rendez-vous. J'ai bien marché, sauf que les gars sont au casse-croûte. Pourquoi on nous donne rdv midi sachant pertinemment que c'est la pause ? Donc je mange un bout aussi, à 13h30 j'ai mes 22t de pinard. Zou ! 

    Je me fais une remontée ventre à terre. J'ai coupé un quart d'heure à quai, je fais ma 30 à Mornas, optimisation. J'ai beau recompter mille fois dans ma tête, ça passe pas le rendez-vous 6h.

    Boh ma foi. Je termine la journée à Villemotier, il y a le collègue Jean-Luc qui descend à Loriol demain. On refait le monde mais un monde rêvé sans Jeannot Vacances.

     

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  • Jeudi 7 Décembre 2017
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    Je me retrouve au jus avec le collègue à 5h, il veut passer Lyon à la fraîche, normal. A 7h et des boulettes je suis à SV 2. A chaque fois que c'est elle au guichet je pense à la chanson d'Enrico « Ah qu'elles sont jolies les filles de mon pays. » Bref, cette femme est magnifique. Elle me fait remarquer que je suis charrette pour le rdv. Je lui explique le topo en gros. Elle me demande mon 06, mais c'est juste professionnel. Je vais à la douche le temps que ça se décante. Je repasse au guichet pour voir, elle me donne le quai 40. Cool. Je me souviens de ce que m'a dit Laurence lundi, c'est exactement ça. Les bib's de pinard c'est chargé sur des palettes Chep, merci Chep, je vous adore. On ne leur dit pas assez combien la vie de routier est belle grâce à eux. Et LPR aussi faut être honnête, mais bleu c'est plus beau que rouge...pour des palettes.

    Pauline m'envoie faire une ramasse aux Tilleroyes que je vide à quai. Ensuite je décroche ma caravane pour prendre une porte-bobines Profil C. Je vais charger chez ARS des bobines refendues, juste avant midi c'est dans la boîte.

    A 1h et demi je suis à Vaudrey. C'est bien le bordel. Il manque de personnel, le mec du bâtiment vert où je dois vider est ailleurs, c'est un type du bâtiment rouge qui doit venir, mais il a des camions à charger avant, donc je poireaute. Arrive un ML flambant neuf, c'est pas une bagnole de pontier ça... c'est le patron en personne qui vient me vider, c'est trop d'honneur.

    Je passe le reste de l'après-midi à précharger deux plateaux pour des collègues. Moi je ne peux pas repartir j'ai piscines demain mais ça avance les autres, normal quoi. Ensuite j'en charge un dernier pour moi, destination Dijon, c'est parfait pour finir la semaine.

    On est jeudi donc naturellement je vais couper chez le José, c'est obligatoire etpicétou. Je retrouve au bar Loïs le collègue qui tractionne pour Cantal Fret, il est là avec quatre Cantalous. On est donc six, plus l'inévitable tournée du patron. A un moment j'ai senti qu'il fallait que j'arrête la bière de Noël à 12°, le kir c'est plus soft... Après on va souper, les cacahuètes ça éponge pas.

     

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  • Vendredi 8 Décembre 2017
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    Café, pain beurre, douche, finalement ça va j'ai pas les nains qui tapent dans la tête. Des fois quand t'as abusé le soir, ces salauds de nains ils tapent dans ton cerveau le matin, je leur ai juste montré que j'avais du paracétamol dans un placard, ils ont eu peur.

    A 8h je suis à Dijon sur un gros chantier de réhabilitation de je sais pas quoi, je sais que c'est bien boueux en tous cas. Parfois sur les chantiers, le gars c'est la première fois de sa vie qu'il monte dans un Maniscopic, là non il est bien à l'aise, en un gros quart d'heure je suis vide.

    Retour à Vaudrey pour décrocher le plateau, je pensais rentrer avec la semi rouge mais Pauline m'envoie en solo à Dôle. On a une semi qui traîne chez Pedretti, je l'accroche et je fais une ramasse juste à côté. Moi qui pensais avoir un programme light, pas vraiment, si je veux être à 15h à Seppois faut que je me magne.

    A midi je suis au dépôt, je fais le plein et je décroche à quai, pas le temps de la vider et j'ai pas fait de coupure, tout c'est enchaîné. Gérald me dit de filer, il a le temps il va vider la semi, d'autant que c'est lui qui l'a décrochée chez Pedretti et les Europe en vrac dedans c'est son œuvre.

    J'ai coupé 15 déjà je finis les 30 sur l'autoroute, à 15 h pile poil je suis chez Waterair, trop fort. Il y a tellement de boulot qu'on charge deux camions à la fois. Ils ont déstocké le jeune Thomas d'un autre service pour charger les camions. A 16h je me casse. Enfin j'essaie. En 3 minutes, il pleut, puis il grêle, c'est violent, puis il neige dessus. J'ai jamais vu ça. La route c'est une patinoire.

    Dans Seppois ça grimpe pour aller sur Belfort, un gars de chez Yvoir qui doit sortir de chez Janoplast donc avec du léger n'arrive pas à monter la bosse. Un Perrenot Belfort que je ne connais pas d'ailleurs, idem. J'attends sagement en bas, moi avec les margelles et les tôles devant ça doit le faire. Au bout d'un bon quart d'heure quand même je les vois au dessus, je démarre, ça patine ça monte. Quand je dis que Seppois c'est un sale coin, ça se confirme. Sitôt sorti du bled ça va mieux et ensuite plus rien. A Belfort il n'y a rien mais le temps est bien à la neige. Vu le temps je préfère monter moi-même à Nancy chercher mon monsieur Patate. Dans la Demoiselle ça doit pas être jojo. Ah non pas Jojo, ras le cul de Jojo. Bon week' à tous le ciel vous tienne en joie.

     

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  • Lundi 11 Décembre 2017
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    Le temps s'est un peu calmé, il pleut, normal. Hier matin je suis allé au pain à pied il neigeait, il faisait -2°. Le vent a tourné, il a grêlé un peu, puis un peu de pluie puis des trombes d'eau, il faisait +8. On a gagné 10° en 4h, du grand n'importe quoi.

    Donc ce matin il fait doux mais il flotte. Je sais pas ce que je préfère au boulot, la pluie ou la neige ? Il n'y a rien à préférer, la météo on la subit etpicétou ma pôv dame. Je vide ma première piscine à la sortie de Belfort sur la route de Mulhouse pas loin de chez Clerc le fabricant de conteneurs pour Peugeot et Renault, sous des seaux d'eau.

    C'est une maison des années 50, rien aux normes actuelles, livraison à la corne. J'accepte un café pour sécher un peu.

    Ensuite je vais à Ensisheim, ici la maison est récente mais l'accès au jardin se fait par un portillon, vas-y Pierrot, tout le bordel à la main. On passe l'escalier par-dessus la haie. On se met chacun d'un côté avec le client, quand on pose je l'entends crier, je fais le tour, je ne sais pas comment il a fait son compte il est par terre avec la cheville coincée sous la palette. Je soulève, il se dégage, il va se payer un bon hématome je pense.

    A 13h je suis vers Obernai, il drache comme disent les ch'tis, c'est infernal. La cliente me demande de déposer au fond du jardin. La terre est détrempée, c'est impossible. A peine j'entre dans l'herbe que le chariot s'enfonce, je m'en sors avec le blocage de différentiel, elle comprend. J'empile les colis dans le garage, un chèque et zou.

    Dernière livraison du jour au-dessus de Straß dans un lotissement en construction. La maison n'en est qu'au gros œuvre et le client veut tout laisser là. Je lui dis que c'est pas raisonnable. Oh le soulagement de sa femme ! « Ah tu vois, je te l'avais bien dit. On va tout se faire voler, il a raison le monsieur. » Je leur dis de faire comme ils veulent mais que les vols sur les chantiers c'est pas une légende. Ils louent une baraque à 1 km de là, je les suis, on range tout le garage, c'est plus sage.

    A Héming le resto est fermé je pousse jusqu'à Herbéviller, c'est un mal pour un bien.

     

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  • ça avance sur la 4
    Baccarat
    il a plu en Haute Saône
  • Mardi 12 Décembre 2017
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    J'ai une toute petite journée, je prends mon temps. A 8h et demi je suis à Rhodes, la ville du colosse. J'imagine les blagues vaseuses des lascars ici, viens voir poulette tâter du colosse. Bon ici on n'est pas en Grèce mais en Moselle, au milieu d'étangs, en été ça doit être sympa. Je roule quelques centaines de mètres dans le bois et je tombe sur une barrière qui ferme le lotissement. Merde. J'attrape les papiers pour téléphoner quand je vois qu'il fallait que j'appelle une demi-heure avant d'arriver. Remerde. Une bagnole sort du lotissement, je me faufile avant que ça se referme. Le temps de débâcher le client se pointe. Ici aussi faut éviter de rouler sur le terrain, je reste sur le dur. C'est affreux, le trou de la piscine est plein, une mare aux canard. Pendant que je referme il tombe une averse de neige fondue, moitié grêle, ça continue quoi.

    Je n'ai plus qu'à me rentrer pour recharger demain. Petit arrêt à Inter à Baccarat, puis casse-croûte à Remiremont. A 15h je suis posé devant la maison, quelle journée ! Il fait beau je vais faire mon Charles Ingals, vais couper du bois.

     

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  • une ATS en débord chez Waterair, bizarre
  • Mercredi 13 Décembre 2017
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    A 8h pétante je suis à Seppois. Le froid plus le vent c'est insupportable là-dessous on va boire le café avec Fabrice. Gros chargement, je m'arrange d'habitude pour ne pas cadrer mais là pas le choix, faut gerber. La semi est bien pleine. A 9h20 je me casse.

    Je m'arrête chez Mercedes à Besac en passant, l'odb me réclame l'entretien alors qu'on l'a vidangé le mois dernier. J'ai toujours le marche-pied fendu côté chauffeur qui doit être pris sous garantie, et un amortisseur de cabine qui claque. Le chef d'atelier vient voir, il me dit que c'est plutôt une biellette de suspension de cabine. Bon. On prend rendez-vous pour samedi matin.

    Je me suis pris du pain à Grandvillars, je casse la graine vers Mouchard. A 14h je suis au-dessus de Champagnole. J'ai rendez-vous après 15h, je descends l'escalier et les margelles et j'attends. Le temps se brouille, il neige dru. J'appelle le numéro que j'ai, ça sonne en Suisse vu la tonalité. Au deuxième essai une dame me répond et me dit que son mari ne sera là qu'à 15h30. Putain il neige fort, j'aurais bien voulu accélérer, c'est mort.

    A 3h et demi le gars arrive enfin, ça va vite du coup. Je rembarque le chariot mais je reste sur place, ça patine. Je redescends le chariot, je m'en sors. Je vais me garer plus loin dans une légère descente et vais à pied récupérer le Moffett.

    Normalement de là je devais aller à Oyonnax mais un client du 01 a demandé à changer son rendez-vous. J'ai tout chamboulé, ça me fait chier de descendre puis de remonter demain, faut être souple dans ce métier. La rénovation d'Oyonnax a finalement été reportée mais c'est tendu mon affaire.

    Je roule sur la neige jusqu'à Champagnole, ensuite la route est noire, le pied dedans.

    J'ai roulé fort, à 18h45 je suis du côté de Châtillon sur Lacharogne dans l'Ain. Purée, je suis content de moi je respecte le créneau 17- 19h.

    Je débâche dans la rue, le client vient me voir, et il fait quoi ? Il m'engueule !!! « Ouais vous avez vu l'heure ? Il fait nuit. J'ai pas que ça à faire.... Ah ils vont m'entendre... ! »

    Purée j'y crois pas, je l'avais mis jeudi 8-10h, c'est lui qui demande à changer, il valide le rendez-vous 17-19 par mail et il gueule ! Putain faut avoir les nerfs solides. Je le recadre, je suis bien brave mais faut pas pousser non plus. Je pointe les colis, le gars se radoucit et s'excuse pour l'accueil. C'est bon, va te faire teindre.

    Comme l'Oyonnax a été reporté je descends à Lyon pour la suite. Fin de mission au plus proche, le relais caladois à Villefranche. C'est pas mes coins ici mais ça fait deux fois que j'y viens en peu de temps, c'est une vraie bonne adresse avec des chiottes et des douches nickel-chrome.

     

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  • Seigneur ? Tu me parles ?
    Vienne
  • Jeudi 14 Décembre 2017
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    Café, croissant, douche je mets en route mollement à 8h. Pas la peine que je m'affole, l'entrée de Lyon est bien bouchée. Ça se confirme, on est à l'arrêt dès Rillieux jusqu'en bas la descente. M'en fous j'ai rendez-vous à 10h. En bas c'est encore le boxon, bouchon de curiosité, un Français en MAN est rentré dans le cul d'un Dachser bulgaro- chépaquoi. Que de la tôle et de l'antigel sur la route mais un beau merdier.

    A 9h et demi j'arrive enfin à St Bonnet de Mure. Le centre est bien sûr interdit aux 3t5. Je passe devant le château, c'est l'hôtel de ville, fort majestueux. Je tourne sur la gauche c'est ultra chaud, impossible de me garer devant chez les clients, vais un peu plus loin. D'emblée le client veut m'offrir le café, attendez un peu d'abord je travaille pour faire genre courageux. Ces gens sont adorables, je repars avec une bouteille de crème de cassis artisanal. Le gars me dit que c'est produit dans sa famille et que c'est servi chez Bernard Loiseau. Ça doit pas être dégueu. Ou alors si c'est infect c'est pour ça que le tôlier s'est fait sauter le caisson. Je garde ma blague pour moi, c'est pas de bon goût.

    La suite est vers la centrale nucléaire de St Alban au bord du Rhône. Je trouve une boulangerie par là, je mange vite fait et à 13h je suis devant un petit lotissement pas large. Le client ne répond pas, je vais faire un tour à pied, je sonne, il est là. Ouf ! En fait j'avais le numéro de sa femme, elle est au taf et ne pouvait pas me répondre paraît-il. Je dépose une rénovation, une palette de margelles et je file.

    Trois quarts d'heure plus tard je suis entre Tain et Romans. La maison est impressionnante, portail métallique plein, des caméras partout, il ne manque qu'un mirador et une 12,7. Le type doit venir d'un quartier chaud de Valence et il croit qu'ici c'est pareil. Ou il est tout simplement paranoïaque. Le cliente n'est pas spécialement accueillante non plus, je ne demande pas mon reste.

    La dernière piscine du jour est à Montélimar, le commercial indique : stationnement 800m. Je m'affole avant la nuit mais pas trop inquiet, sur Streetview les rues du quartier sont larges. Effectivement la rue n'est pas loin de la N7, facile, je suis garé à 30m de la maison. Ici aussi le client est tout juste aimable. C'est une habitude chez les drômois ? Parce que la statistique est implacable, aujourd'hui 100% des drômois que j'ai vu sont désagréables.

    Quand je remballe mes papiers et le chèque un petit camion s'arrête à côté de moi. Keskimveut ? Oh putain c'est Yves le monteur du coin ! J'ai le cul bordé de nouilles. J'allais appeler mon client de demain en Ardèche, vu la route sur l'atlas Michelin je ne suis pas tranquille, et coup de bol c'est Yves qui va faire le trou. On se donne rendez-vous demain matin, trop fort le hasard !

    C'est détendu du cerveau que je vais couper à Villeneuve de Berg, en face de la cave coopérative. En plus Laurence m'a envoyé mon retour, ce job est quasi parfait.

     

     

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  • love Ardèche
    mon camion dans le forfortlointain
  • Vendredi 15 Décembre 2017
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    Café douche et zou ! A 7h et demi je grimpe au-dessus de Joyeuse, ce que je ne suis pas, un peu inquiète même. Yves m'avait dit, tu verras tu tournes au coin d'une boulangerie et tu grimpes. Oui c'est ça. C'est pas parce que c'est ça que c'est facile. Au bout de 4 ou 5 km je vois la pancarte de mon lieu-dit, j'appelle le monteur, il est derrière moi. En attendant je cherche un coin pour faire demi-tour, je trouve une petite scierie, il fait encore nuit mais ça le fait. Me vlà soulagé. La maison est à 500m de la route, j'y vais en deux fois. J'accepte un café, et je file, je les laisse tchatcher.

    Laurence m'a donc envoyé mon retour hier, j'ai lu le message en diagonale : ITM 11h pour Inter foulée. Dans le jargon de Laurence Inter c'est Rochefort sur Nenon, elle écrit au plus simple.

    Je me prends un bout de pain à la boulangerie en question au bout de la route, je descends par Le Teil puis la N86. A 11h moins dix je suis sur le parking d' ITM Loriol. J'ouvre le message pour avoir le numéro de commande, je lis un peu plus précisément... putain c'est chargement à St Rambert d'Albon ! Purée j'étais tellement sûr de moi, j'ai lu en vitesse. Après quand je réfléchis c'est vrai qu'à Loriol on charge pas, c'est la ditrib' vers les magasins... Léger moment de solitude, je remets en route discrètement. Personne ne m'a vu ? Boh j'ai perdu que 5 minutes, c'est pas bien grave. M'enfin d'ici faut pas loin d'une heure pour aller à Albon.

    A midi je me présente à la bonne base cette fois, le gardien appelle, j'entends une voix de fille qui dit que c'est pas tout à fait prêt, midi et demi. Yesssss !

    J'ai le temps de manger, à midi et demi ça bouge dans la remorque. Une tite heure plus tard je me casse avec comme à Meung sur Loire aussi lourd de papiers que de marchandises. Le rendez-vous c'est 17h-22h. Je me remonte tranquillou, Lyon tout bien, Bourg en Bresse tout bien, la 83 tout bien, tout tout bien quoi.

    17h45 je suis à Rochefort, je m'inscris, le gardien appelle, quai 40 direct. Deux gars me sautent dessus. J'ai pas le droit de me vider, ils scannent les étiquettes. Oh mais faites donc ! La plupart des palettes repartent directement dans les camions, ça file. Une heure et c'est torché l'histoire.

    Ce week-end je suis un papa sans enfants et ce soir sans copine. Je me vois mal rentrer à la maison avec le Cubo pour revenir demain matin à l'aube. Le Moulin des Malades me tend les bras et une potée franc-comtoise aussi, je vais souper avec mes coreligionnaires routiers. En sortant du troquet je vois le Magnum de Marc qui se gare, merde si j'avais su... Retour au comptoir, il prend un kir et moi un café. Cool.

     

     

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  • Samedi 16 Décembre 2017
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    Je retrouve mon poto au jus. A 7h on est au dépôt, je décroche et je vais chez Mercedes. Le temps de remballer mes affaires Christophe le navettier Tillet qui en plus fait le quai le samedi vient me récupérer. Retour à Devecey. Je balance mon sac dans le Cubo, à 8h et demi je suis à la maison. Bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • Lundi 18 Décembre 2017
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    Surprise en ouvrant le volet de la cuisine ce matin, c'est tout blanc ! Et puis je me souviens que je suis en bagnole, tout de suite c'est plus facile. A 7h et demi je suis au dépôt, il y a mon copain Gégé qui bricole là, je lui demande s'il peut me descendre chez Mercedes. Le chef arrive entre-temps il nous donne la fiche de paye mais aussi un bon d'achat à Carrouf' et des fringues siglées ATS, un polo, un bleu de travail,, un gilet jaune...ça change des blousons. Mon collègue me dépose chez Merco, je lui avais bien dit de me laisser à l'entrée de la rue, il a voulu me déposer au plus prêt c'est choupinou mais il est dans la merde. C'est le seul garage PL que je connais avec une cour si petite, c'est un garage de bagnoles en fait. Je guide mon collègue entre les camions ça et là, il ressort sans rien casser. Je remonte au dépôt en solo pour récupérer ma calèche, ensuite je vais chez Tillet pour charger. Il faut du poids pour aller aux Mines. Le cariste est occupé, c'est le collègue Christophe qui me charge. Je lui fais poser des bobines au mieux sur le plancher, j'en prends 22t, bien réparties sur la longueur ça doit aller.

    A 10h pétantes je suis au contrôle technique. Le tracteur ça va nickel. Le souci c'est la remorque le voyant d'ABS refuse de s'éteindre. Tout est bon, j'ai un peu trop de poids sur le tracteur selon le gars, pas grave. Pour l'ABS il me fout une contre-visite, avec interdiction de rouler. Sans déconner ? Putain mais c'est quoi ? Oh ! L'ABS on s'en cogne, en plus ça freine sans bloquer, tout va bien. Non. Contre-visite. Là je suis dans la merde, toutes les remorques roulent, y a pas de solution. J'appelle Micka, je lui propose d'aller chez Mecano Service avant midi, on verra bien. On fait ça.

    Avec la neige les gars sont tous partis en dépannage, j'attends. A midi un mécano arrive, il veut changer mon cordon ABS. Je luis dis que ça sert à rien l'autre semaine j'ai roulé avec une semi ATS et un plateau ça marchait, c'est donc que c'est ma remorque. Il essaye avec un cordon neuf et ça marche ! Comment je passe pour un gland ! Il me dit que c'est déjà arrivé cette histoire, les secrets de l'électronique.

    A 13h retour aux Mines sans rendez-vous, le gars me prend vite avant 13h30. Comme l'ABS ça touche aux freins, il faut repasser au banc. Tout est ok. Ouf ! Au final je crois que je suis trop vieux pour ce métier, autrefois on n'en avait rien à branler des loupiottes qui clairent au tableau de bord, aujourd'hui une ampoule orange allumée et c'est une contre-visite. Incroyable !

    Je file chez Tillet pour vider les bobines. Il n'est pas 14h j'ai le temps de passer au dépôt pour les pleins.

    A 4h moins le quart je suis à Seppois, j'ai même de l'avance. Joël et Rémi ont fini, je prends la place. Chargement facile. Je roule jusque chez le Guy à St Maurice en Rivière avant Chalon, il est 20h j'en ai ras le cul, ça m'a tué cette histoire de contrôle technique. Ici il a toujours du St Véran, je vais m'en jeter un, bien mérité. Le St Véran ça vaut des Mâcon blancs bien plus prétentieux.

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  • Mardi 19 Décembre 2017
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    Ici pas de viennoiseries le matin, c'est pain grillé, une douche par là dessus et zou ! Je me fais une descente sur le sud-ouest tranquillou. J'ai failli me faire baiser avec un radar de chantier sur la rcea avant Digoin, heureusement le polonais devant moi a freiné sinon j'étais bon pour un point et 45 boules. Le pire c'est que ça fait un moment qu'il y est, le radar pas le polonais...

    Je me prends un bout de pain industriel chez Pat à Pain à Guéret, j'ai honte mais par là c'est compliqué et ici on peut se garer. Une femme devant moi fait une commande pour Noël. T'y crois ? Y a pas de boulanger ou de pâtissier à Guéret ? Les gens sont vraiment obligés d'acheter du décongelé pour Noël ? Moi je vais aller à Villersexel, Jack il fait tout lui même, pain pâtisserie chocolats, tout artisanal de A à Z. Pour les fêtes on n'est pas obligés de bouffer de la merde quand même.

    Je casse la graine avant Limoges, j'ai 4h30 pile poil de volant. A 16h je suis à côté de Cancon, bled connu grâce à José Bové. Il y a quelques années il y avait organisé une contre- manifestation de G20 ou un truc comme ça organisé à Cancun. Le 47 en hiver c'est pas le Mexique, c'est pas qu'il fait froid mais les terrains sont détrempés. Je m'aventure sur la pelouse, ça s'enfonce mais ça va j'arrive à déposer. Je fais la connaissance du commercial du coin, sympa. Le client nous offre le café, tout bien. Je finis avant la nuit, encore mieux que tout bien.

    Philippe le monteur de Pau-Oloron m'appelle, je vide sur ces terres demain, on se cadre. Vu l'adresse c'est un souci de moins.

    Ne me reste plus qu'à rouler. Ici il y a le choix en terme de restos. Je pensais aller à Marmande mais faut faire le tour de la ville, je réfléchis avec mon pauvre cerveau et je vais couper chez les jeunes à Lubbon. Depuis le temps qu'on dit qu'ils sont jeunes, le temps est passé, c'est leur fille qui est derrière le bar. Plus si jeunes quoi ! J'ai 9h06 de volant, pas grave j'ai la deuxième cartouche pour vendredi.

     

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  • le monteur et le commercial
    le rond-point Audi à Oloron
  • Mercredi 20 Décembre 2017
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    Café, pain beurre confiture de kiwis maison, douche et zou ! Je commence à Aire sur l'Adour chez une nounou, ça grouille de marmots. La cliente est bien occupée du coup, je fais mon petit bazar tranquille.

    Petit arrêt à Intermarché à Garlin, c'est bien commode pour se garer et ici il y a toujours des aiguillettes de canards du coin. On n'en trouve pas chez nous. Les aiguillettes poêlées au beurre persillé aillé c'est une tuerie. J'ai mes nains pour les vacances, 15 jours, donc 30 repas, allez hop ça me fait une idée, plus que 29...

    A 13h je suis à Lescar c'est la banlieue de Pau. Le client est bien sympa, quoiqu'un peu inquiet. Sa pelouse est défoncée par les passages de la pelle et du camion qui évacue la terre. Je ne m'enlise pas, c'est un miracle. Pour fêter ça j'accepte un café avec un chocolat de Noël, la classe.

    Ensuite j'ouvre l'atlas Michelin à la page 331, j'aime bien la 331, les paysages sont plus sympas que la page 7. Je retrouve Philippe à Oloron Ste Marie, on se donne rendez-vous au rond-point de l'usine Lindt, facile. On devait transvaser sur son plateau mais finalement ça passe en semi. Il y a même un bout de chemin pour faire demi-tour, fastoche. Jacques le commercial d'ici se pointe, on discute un bout. Je lui demande comment est mon client de demain, ce sont des connaissances de Philippe, ils sont cool. Bon j'appelle la dame, bingo, je peux y aller maintenant. C'est à une quinzaine de km, le temps que j'y aille elle sera rentrée.

    Ici il y a un peu de décalage horaire par rapport à l'Est, à 17h30 il fait encore jour, j'en profite pour faire demi-tour. La route est vraiment étroite, je dois envoyer la semi sur un petit pont, je descends le chariot pour ne pas le niquer dans le parapet en tournant. Je descends voir plusieurs fois, ça passe. Après le reste c'est du gâteau.

    Je termine la journée à Denguin chez Peret, très bonne adresse. Je suis quand même tracassé, mon client de demain matin ne répond pas. C'est un pénible qui a changé le rendez-vous, le commercial m'a confirmé ce que je pense... j'ai le numéro de sa femme mais elle ne répond pas non plus, c'est pas gagné. Demain il fera jour.

     

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  • le Pic du Midi
    Toulouse 17h30
  • Jeudi 21 Décembre 2017
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    Je n'ai pas mis de réveil, à 8h je vais déjeuner et me doucher. De retour au camion Martine m'appelle, faut absolument que je récupère les papiers du crédit chez mon dernier client. Bé c'est pas gagné, à chaque appel c'est messagerie.

    Je traverse Pau et son interminable rocade au 10 milliards de rond-points. A 9h et quelques mon gars me répond enfin, il m'envoie quelqu'un. Je lui parle des papiers, il est au courant. Bon. Martine m'a bien dit : si ça va pas tu ramènes la piscine. Oui m'enfin ça m'arrange pas, j'en fais quoi de la baignoire alors que j'ai déjà mon retour ?

    Je me gare devant la maison, du côté de Nay, c'est la partie moche du Béarn, c'est plat et sans intérêt. A 10h un pépé en Golf se pointe, c'est le père du client. Il a les clefs et sait où sont les papiers du crédit, me vlà sauvé ! Je débâche et je démarre le chariot. Le démarreur tourne, il tousse mais ne démarre pas. C'est quoi cte' embrouille ? Purée la jauge à gas-oil clignote rouge. Beuh ça clignotait pas hier soir. On trouve deux bouteilles de lait vides dans le garage, j'ai une bouteille de Cristalline vide, nous vlà partis avec la Golf à l'Intermarché à côté. Je remets à peu près 3litres de gas-oil dans le tagazou, un coup de pompe à main, il tousse et redémarre. Ouf ! La jauge indique 42%. Bon je saurai, la jauge est morte. Je vide la piscine, enfin, je récupère les documents et je file à Tarbes.

    Cassage de graine en route, à 13h30 je suis aux transports Barcos, ce sont eux qui stockent pour Luchon. Le cariste me dit qu'il part en pause, j'ai rdv à 14h30, y a rien à dire.

    A 2h un autre type me demande mes cartes grises, pour les 44t, et me demande le poids de mon chariot. Pardon ? T'occupe pas de mon chariot, c'est mon problème. Le ton monte, il part regarder la plaque de tare. Purée de quoi je me mêle ? Tout ça pour rien, j'ai un lot de 25t seulement, ça passe à l'aise dans les 44t. Bon je saurai pour la prochaine fois, même chez un transporteur il faut cacher le Moffett dehors...

    Je n'ai plus qu'à me rentrer. J'attaque la rocade de Toulouse à 17h30, c'est pas une bonne idée. Google annonce 30 min de retard, c'est ça.

    Fin de journée à Lachapelle Auzec entre Cahors et Brive, d'ici je rentre tranquille et c'est une vache de bonne adresse. La fondue d'oignons sur le steak, atrocement bon. J'aurais aimé savoir cuisiner comme ça. Des choses simples mais faites à la perfection.

     

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  • Vendredi 22 Décembre 2017
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    Le troquet est encore fermé, zou ! Je m'arrête à St Vaury pour déjeuner et me savonner. Pause pain comme à la descente à Guéret, je me fais une remontée super cool, un œil sur les radars, c'en est truffé de ces merdes sur la RCEA. Comme souvent je cale mon repas sur le jeu des 1000, assez facile d'ailleurs mais c'était pour faire gagner une assoc'. Normal.

    A 15h je passe à Rochefort, un camion ou deux sur le parking, je tente ma chance. Pas aussi con que j'en ai l'air j'ai enregistré le numéro avec lequel ils nous appellent, pas de bol le gars me dit qu'ils sont full qu'il a refoulé plusieurs camions de flotte. Tant pis. En reprenant la route de Besac' dans la grimpette après le rond-point je vois un type qui promène son chien. Bizarre son cabot, je m'approche...putain c'est un clebs c'est une chèvre ! Le mec promène une chèvre en laisse. Y a des originaux quand même.

    Pour le goûter je suis au dépôt, Pauline est débordée de remorques à vider, le quai est plein donc je décroche papiers au cul. Je fais le plein du Moffett pendant que j'y pense, je tape la discut' avec les collègues et je me rentre en solo. Pour la reprise faudra certainement que j'aille rechercher une semi ATS en débord chez Waterair. C'est pas bien foutu cette histoire ?

    17h30 je suis en vacances. Passez de bonnes fêtes, rendez-vous après les vacances scolaires, le ciel vous tienne en joie. C'est la semaine ou jamais d'y croire.