FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le liner qui fait chier
    chez les clients
  • Jeudi 7 Mars 2019
  •  

    Le programme a été changé, faut que je monte dans le Cotentin ce matin et redescendre à Caen, ça ne passera jamais dans la matinée. C'est con mais c'est comme ça.

    A 8h moins le quart je suis au nord de Bayeux au bord de la mer, entre Omaha Beach et Gold. Bizarre l'adresse est un restaurant, fermé à cette saison. Téléphone sur messagerie. Je fais le tour du pâté de maisons à pied, je tombe sur une dame qui fait le tour aussi, elle m'a vu passer. J'ai bien sonné au 14, mais pas de la bonne rue. Je lui dis que suis débile, elle me répond que non, tout le monde se trompe. Ça va. On vide, je bois un café sans traîner pendant qu'on signe la paperasse.

    Je monte en haut du Cotentin, vers Barfleur. Le village est magnifique pour un amoureux des vieilles pierres comme moi. Le client rénove une piscine sous une véranda, avec le climat ici c'est mieux s'il veut en profiter. Pas le temps pour le café, je fonce à Dozulé.

    Christine m'appelle en chemin, le virement a été fait pour le camping, est ce que je peux y aller ? Nan mais allo quoi ! Dans un sens ça m'arrange de me débarasser de cette grosse palette. Ok.

    Je bouffe un sndwich en roulant, je sais c'est mal. A 13h je suis à Dozulé. La route est étroite, je regarde Maps, pas de réseau. Merde. Pas de panneau particulier, je m'enfile sur la route. Au bout de 200m un virage, le chéneau d'une maison, c'est fin, ça passe. La maison de mon client est à 800m, et c'est une impasse. Putain j'y crois pas ! Je vide contre un chèque. Sympa le client vient en bagnole pour m'aider. Je recule, les bords sont détrempés, plusieurs fois la semi descend sur l'accotement, je ravance, je passe un bon moment pour ne pas arracher le chéneau en question. A l'intersection le client fait arrêter les bagnoles, manquerait plus que je cartonne.

    Retour au camping de Gonneville, facile à trouver je connais... Le gérant me dit qu'il n'y est pour rien. Je sais. Moi non plus d'ailleurs. Cette fois je suis enfin vide, il est 14h45, coupure faite.

    Laurence m'a pris un retour dans le 61, pas dispo avant 16h. Ça tombe bien.

    Pour 16h30 je suis à Messai, chez un emboutiseur à côté de Faurecia. Je vois qu'ils bossent pour Faurecia. Le gars me dit que c'est prêt depuis un quart d'heure, tip top l'histoire. Un cariste arrive, il me dit que je ne suis pas au bon endroit. Bah c'est possible. Je lui réponds que mon camion a des roues et que je peux donc le déplacer aisément. Ça le décoince.

    Il me file un tire-pal, les conteneurs sont lourds mais dans le sens de la descente c'est fastoche. On rajoute une bobine à refendre pour Arbouans et je me casse.

    Flers-Belfort, c'est quoi la route ? Orléans ? Je prendrai une décision plus loin. Je vois que c'est bien commode pour aller à Dreux, allez hop ! Depuis Dreux ce n'est plus la peine de descendre à Orléans ça rallonge, ce sera Paris.

    A Nonancourt j'ai 8h45 de volant, si je continue je vais échouer sur la francilienne, très peu pour moi ! D'ici il faut 6h pour rentrer, stop au relais de Dampierre.