FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2013 Partager sur Facebook
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  • La classe !
    beurk
    Un collègue à Sam...
    ...et un à Tim !
  • Mardi 3 Décembre 2013
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    Je pars de chez moi le coeur léger et l'esprit vif car je suis heureux d'aller bosser, surtout que j'ai un programme des plus alléchant, à savoir 2 livraisons en région Grenobloise.......................................................................
    pardon, je passais sous un tunnel !
    Il y a pas un chat au dépôt, cette semaine c'est grande mobilisation chez les plateaux-men's, direction la région Dieppoise pour une douzaine d'entre eux. C'est donc au calme que je raccroche ma remorque lesté d'un container citerne de 4 tonnes avec à l'intérieur 26t de bon produit chimique. Un jour on trouvera des trucs bios pour les remplacer, je trimbalerai de l'acide à base d'ortie ou du jus de tomate en guise de colorant. En attendant mes citernes sont toujours bardées d'étiquettes anxiogènes et de numéros barbares que comprennent seulement les initiés de la secte ADR.

    Je me présente à 8h à l'usine, je suis attendu, ce qui en soit est une très bonne chose ! rien de plus désagréable que de tomber sur un gardien aigri qui t'annonce de but en blanc que ce que tu ammène ben c'est pas sur le planning, faut attendre 9 h que le responsable arrive et qu'il appelle le service achat qui va tenter de rentrer en contact avec la fabrication dont la chef est absente aujourd'hui car c'est mercredi et le mercredi y a les mômes à la maison! Non, ici c'est tout l'inverse, en plus ce que je livre c'est la base de toutes leurs productions, donc il y a pas de lezard.
    Je laisse le camion au poste et vais dans la salle d'attente où j'assiste à une passionnante discussion sur la politique Française entre les caristes de l'usine et un chauffeur Belge. Hollande en prend plein la gueule, c'est dingue comme beaucoup ont la mémoire courte concernant Sarko, évoquant avec nostalgie et des trémolos dans la voix sont bilan...la conversation dérape sur le FN, je me renferme sur moi même en surfant avec mon téléphone sur FDR, au moins je lis des choses un peu plus intelligentes que ce que j'entends !

    Je suis libérer de l'usine à 11h. Reste plus qu'à tracer direct au PEH pour poser. J'en reprend une sur place que je ramène à Corbas.
    Je mange un bout en vitesse avant d'aller chercher une nouvelle citerne au train à  Vénissieux. Ça se goupille assez bien et je retourne vider au même endroit que ce matin.

    Comme il est déjà 14h45 lorsque je me met en place ça ne traine pas. L'analyse est torchée en 5min et le dépotage peut être lancé. A 16h15 c'est bon, j'ai le feu vert pour rentrer chez moi ,direct.