Carnet de bord de Décembre 2013 | Partager sur Facebook |
Cruel dillemne pour me décider à quelle heure partir ce matin ! J'ai mainte fois retourné le problème dans tous les sens, fait des calculs savants, j'ai même appelé mme Soleil mais c'était occupé.
Voici l'équation qui me turlupine :sachant que j'ai rdv vers 8h30 de l'autre côté de Grenoble, sachant aussi que aujourd'hui c'est grève SNCF, un dépotage qui si tout va bien dure en moyenne 4h, que j'ai besoin d'un max d'amplitude ce soir pour caser 10h de conduite afin de descendre le plus loin possible...vous avez 4 heures pour rendre les copies !
6h. C'est pas mal 6h non ? Je passe Vienne sans souci majeur et me retrouve derrière une semi qui se traine à 60/70; ça dure jusqu'après St Jean de Bournay où heureusement ce gros lourd s'arrête avant que je ne pète une durite !
Record battu, 1h20 pour faire Voreppe-Champ sur Drac, soit une vingtaine de bornes environ. Belle moyenne ! Florient est déjà sur place, c'est lui qui va me "former" pour le dépotage des produits chauds. Il faut pas faire n'importe quoi, 200° c'est pas rien quand même. Sinon le dépotage s'effectue de façon classique, comme un produit lambda.
Je repars à midi quinze, ça c'est donc bien passé selon les critères de Florient !
Mon objectif, rouler le plus loin possible. J'ai pas envie de couper demain soir à plus de 4h30 du dépôt. Je passe Lyon, toujours bien embrumée. Ce n'est qu'après Givors que je retrouve le soleil.
En 4h20 je parviens à l'aire de Manzat après Clermont. Je coupe mes 45 réglementaires.
La cuve est descendu à moins de 100°, je peux enfin retourner mes plaques et rouler à 90 sans arrières-pensées. Je passe Brive, Périgueux. Plus j'avance et plus je me dis que c'est jouable l'aire des Palombières. Je m'y gare dans un coin tranquille sur des places voitures, au moins je ne me ferai pas accrocher par un autre camion tellement les places PL sont étroites.
Un petit point tachy, verdict 10h05 de volant pour 14h45 d'amplitude ,impec !