Carnet de bord de Janvier 2014 | Partager sur Facebook |
Allez hop, let'go amigo ! Pas tout de se prélasser pendant 3 jours à la maison, il y a un salaire à justifier ! Départ ce matin à un horaire décent, 6h. Je charge la Saxo et fonce au dépôt. Mon tracteur n'a pas bougé, j'aime ! Un coup vite fait de Karcher juste histoire de le rendre un peu plus présentable, gazole et adblue et c'est parti pour de nouvelles et folles aventures au pays du chimique !
Je suis d'attaque ce matin, autant essayer de rester dans cette veine voir si j'ai la baraka ou non. Je suis cartésien, Athée et même agnostique mais je ne démord pas qu'il y a une relation entre les choses, que tout est lié. Si la journée commence sur une note positive c'est qu'elle se déroulera sous de bons hospices. Pas très cartésien tout ça mais je ne suis pas à une contradiction près.
Ma montée sur Corbas s'effectue sans aniccroche, rien à signaler. Je récupère un chassis chez Hoyer et ma citerne chez Nova où je suis le seul camion, 20 minutes le tout, yeah ! Je prend la direction de Jarrie, l'A46 roule tout doux mais roule quand même. Par contre Un truc que je n'est jamais vu sur l'A43, un big bouchon entre Bourgoin et Villefontaine en direction de Lyon sans rien pour le justifier, bizarre ! Du coup les sorties sont saturées,mais rien qui me gène.
Lorsque j'arrive sur Voreppe les panneaux annoncent encore des bouchons mais là encore rien de bien méchant, 10 minutes tout au plus dans les dents. Je suis à l'usine à 9h45 pour 10, bien joué Tophe !
Comme là aussi je suis seul j'ai droit à 2 empoteurs rien que pour ma citerne. Juste 15 minutes d'attente, le temps qu'ils bougent les wagons et ils sont à moi. Ca pulse tellement qu'à même pas 11h je décarre d'ici !
Je remonte direct à Vénissieux pour poser et reprendre et à 13h je me met en coupure chez Hoyer pour un cassage de croûte mérité.
Je raccroche la citerne que j'ai sorti jeudi dernier, et après un dernier café je me sauve. J'hésite entre l'A7 et la N88. La raison du coeur me pousserait vers le deuxième choix mais sainte météo annonce de la neige à 500 mètres sur le massif central, la route flirte avec les 1000 par endroit. Je choisis donc la sécurité et m'engage dans la vallée du rhone. Plus je descend et plus j'ai chaud, jusqu'à 13° sur Nîmes. Je me demande bien si je ne me suis pas emballé un peu vite, quoique qu'il y a pas science plus aléatoire que la météo.
Je coupe 45 minutes à l'aire d'Ambrussum. J'étais pourtant bien lancé mais ça fait une heure que j'ai le soleil dans les yeux, c'est une cause de migraines intenses pour moi. J'en profite pour faire le point sur mes heures. 7h47, c'est bon pour Carcassonne ça, nickel.
Je repars avec la tombée de la nuit, couplée avec la traversée de Montpellier aux heures de pointe c'est pas top du tout. J'aurai trouvé un point négatif à ma journée !
Après c'est fluide, je tiens une super moyenne, à vide ça aide pas mal aussi ! Et c'est donc avec 9h50 de guidon que je me pose comme une fleur sur la dernière place disponible près de la BP de Carcassonne Arzens. A peine le moteur coupé qu'on vient frapper à ma portière, une frêle jeune fille me demande presque timidement si elle peut passer un moment lucratif avec moi; je l'éconduis gentiment tout en pensant qu'il y a des années qu'on ne m'est abordé de la sorte.
Après voir mangé je mate tranquillement un film sur mon ordi lorsque de nouveau toc toc. J'ouvre la vitre et la même demoiselle qui revient à la charge, au cas où j'aurai changé d'avis. Je la rembarre un peu plus fermement. J'espère qu'elle va trouver de l'occupation ailleurs cette nuit !