FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Oh Toulouse...
    La Garonne un peu haute
    Voie d'accès d'une usine chimique !
    Miam !
    L'Ardèche
  • Mardi 28 Janvier 2014
  •  

    C'est bon j'ai dormi tranquille cette nuit. Juste la pluie qui tambourinait sur la cabine mais ça j'aime bien. Je prend ma trousse de toilette, mes clics et mes clacs et je vais voir chez Rompetrol si l'eau est chaude. Un petit dèj' et puis il est temps de penser à partir voir la ville rose.
    Après le péage c'est en travaux, on peut s'attendre à un gros merdier, surtout à 7h15 du matin. Bah ça bouchonne mais rien de comparable avec Grenoble, ma référence, ou Paris, mais là on joue pas dans une autre catégorie !
    Je suis le GPS et les indications de Roger pour rejoindre l'usine. C'est à coté du Stadium, bizarre l'accès avec une route séparée par un muret central, on se demande où ça mène. On passe sous la rocade et on déboule sur une espèce d'entrée menant dans un parc et tout au fond l'usine, cernée par 2 bras de la Garonne.

    Ici il faut montrer patte blanche pour rentrer, mais les gens sont sympas. Je suis attendu, pas de mauvais surprise au moins.
    Je passe en bascule et vais rejoindre le poste d'empotage. Un bonhomme tout rigolo me fait mettre en place, il faut anticiper car il fait signe d'arrêter avec un temps de retard, une fois que j'ai pigé et que je suis en place arrive son chef qui dit que non c'est pas bon, il faut mettre la citerne dans l'autre sens pour avoir la rambarde de sécurité à l'opposé de la passerelle d'accès; pas grave, je fais demi-tour pour satisfaire les ayatollas de la sécurité, vachement en pointe ici. Il parait que c'est un syndrome post-AZF . Finalement ça ne convient pas non plus. Figuré vous qu'une fois décrochée ici, à cause du risque d'inondation la citerne est arrimée au sol à l'aide de 4 grosses sangles reliées à des points d'ancrages scellés dans le béton. Deux de ces fameux points d'ancrages se retrouvent sous les roues du chassis si il est décroché à l'envers. Ca contrarie un chouïa les 2 compères qui me refont faire demi-tour de façon à repositionner la remorque comme à l'initial. Quand le chef me dit qu'ils vont êtres quittes à faire venir une entreprise spécialisée pour faire édifier un échaffaudage sur le coté de la citerne, la je me dis que ça va trop loin quand même ! Je pensais avoir tout vu niveau sécurité poussée à l'extrème, et comme je suis un gars sympa je leur glisse un tuyau. Il existe des rambardes amovibles qui se fixent sur les points iso des containers, un coup de Fen et c'est posé et je pense que le prix ne doit pas être exorbitant. Visiblement ils sont emballés, faut pas chercher à toujours tout compliquer les gars !
    Cette fois c'est la bonne. Je retourne à l'entrée pour faire signer le CMR. J'en profite pour demander où se trouverai une machine à café,mais comme il n'y en a pas on m'en offre un sorti direct de la cafetière, merci !

    Je me tape encore un peu de merde pour récupérer la rocade et en avant toute pour une remontée en solo.
    Autant je quitte Toulouse sous le crachin, je trouve le soleil après Castelnaudary. Avec la route mouillé attention les yeux !
    Je croise coup sur coup 2 FDR à Narbonne, Adrien et Cédric 13, encore !
    J'ai 4h15 de conduite depuis ce matin quand je me pose à Fabrègues, je m'y gare facilement en solo.

    L'après midi se passera juste à rouler, sous le soleil. Je calcul mes heures et décide de prendre la 86 à Remoulins, ça devrait cadrer pile poil avec mes heures , et puis comme ça je peux m'arrêter après Bagnol vers le camion d'orange en provenance direct du sud de l'Espagne. J'achète une cagette de 10 kg , ce qui me coûte 10€ ! Des fruits non traités , idéal pour les confitures, miam !

    Un arrêt sieste plus loin, en repartant je constate que j'ai coupé 40 minutes, le truc vraiment con ! Je pensais avoir fait 20, 25 minutes maxi...
    Je me gare à Condrieu  avec 4h30, je l'ai échappé belle !