Carnet de bord de Janvier 2014 | Partager sur Facebook |
Le mois de janvier se termine sans tambour ni trompette, juste quelques licenciements chez Mory mais n'ayez craintes car dans sa grande manséitude le repreneur ex-actionnaire "lache" une coquette somme aux employés mis sur le carreau. D'ailleurs est-ce légal qu'un actionnaire récupère son entreprise qu'il a contribué à mettre sur la paille ? that's the question !
Loin de ces turpitudes mais si près quand même je me présente à l'heure demandée, 6h, devant le portail fermé de l'usine à Jarrie. La nuit il faut sonner à l'interphone pour se faire ouvrir et bien tendre l'oreille car le son est plus que faiblard. C'est une voix féminine qui me répond, et sa propriétaire que je ne connaitrai sans doute jamais m'ouvre la barrière. A cette heure c'est cool ici, les chefs trainent encore au lit et les papiers sont faits d'avance.
J'en repars à 6h35 exactement, je peux sereinement envisager passer Grenoble avant le boxon du matin.
Même la rocade Lyonnaise sera une formalité, il y a des jours ou tout roule. Chez Novatrans il y a du monde, mais c'est le portique 2 qui est encore en panne, moi je pose au 1 donc je ne me formalise pas. Je fonce ensuite direction le PEH, pour éviter le bouchon du BUS je passe vers les usines RVI que je préfère d'ailleurs à Renault Truck, plus je me la pète. De là je rejoins le périph' et le port. A cette heure ça passe tout seul ici, les container's men's sont à leurs chargements ou livraisons. Je fait remettre une vide sur mon chassis et c'est reparti en chemin inverse. Je mets le pilote automatique et pique un somme, le FH connait le chemin depuis le temps !
Pour la deuxième fois aujourd'hui je me présente à l'usine de Jarrie. J'ai 4h07 de conduite et il est 10h45 pour mon rendez-vous de 11h, je suis vraiment bon sur ce coup la !
Comme il n'y a personne derrière je reste 45 minutes au poste, 46 exactement. Autant faire les choses correctement !
Je peux repartir tranquillement sur Vénissieux, je fais juste un arrêt d'une trentaine de minutes avant Bourgoin pour me remplir la besace.
Je suis au terminal à 14h, je fais les formalités pour poser et reprendre. Seul accroc de la journée, le train n'est pas arrivé, donc pas de reprise à moins d'aller à sa rencontre quelque-part entre Duisburg et Lyon.
Du coup le haut commandement prend la décision qui s'impose, à savoir de me faire revenir ici lundi matin au chant du coq en espérant que le train soit rentré.
Je rentre donc au dépôt avec le chassis, personne sur la piste de lavage, j'en profite ! Ensuite je fais mes pleins et je passe au bureau pour rendre ma fin de mois et faire lire la carte si je veux être payé !
Bon week-end à tous et méfiance, les extrémistes cathos seront de sortie dimanche, il parait qu'il faut procréer conventionnelement, avec uniquement des positions validées par Civitas and co...