Carnet de bord de Juillet 2013 | Partager sur Facebook |
C’est à 6h que je me lève, direction le lavage de l’homme, et un café plus tard, je suis en route, la journée commence mal, l’adresse que j’ai c’est un chemin et des maisons, personne ne connait la boite, ni le café, ni la fliquette ni les chauffeurs de bus en pause, un coup de fil à Fred, qui n’a pas plus comme renseignement, alors au boulot Fred, car ma via c’est juste résidentiel, et la rue un 19T ne rentre pas dedans. 45mn plus tard, j’ai le renseignement, c’est bien la rue, mais pas la bonne ville, c’est juste à 30km plus loin…
Bingo, cette fois-ci c’est la bonne, c’est peut-être moi le vainqueur du loto de ce week-end…va savoir, moi milliardaire en train de faire le tâcheron avec mon vieux pépère alors que je pourrais racheter la boite et mettre 36 news Volvo à mes couleurs (violet et rouge) style Matrix.
De là je file vers le suivant, 1h de route, il est déjà 10h15, pas de temps à perdre, alors je file tel Ferrol vers sa prochaine connerie à dire, et c’est bon je peux être déchargé, faut que je réfléchisse, le GPS me fait passer à travers la pampa, et en Italie c’est vite galère la pampa à traverser, alors je mets en route le plan papier plus précis, et j’ai bien raison de ne pas faire confiance au GPS, il m’aurait bien emmené à bon port, mais par des départementales, et quand on voit déjà les nationales la largeur qu’elles ont, je vous fais pas de dessin pour les autres routes.
Alors je remonte un peu pour mieux redescendre par la suite, j’ai du rajouter 15km, mais gagné facilement 45mn.
Un arrêt en route à l’ombre des palutiviers, comment ça ce ne sont pas des palutiviers ? Tu étais là ? Non alors ce sont ce que je veux, en tous les cas ces beaux arbres m’offre l’ombre pour mon couvert et ma sieste.
J’arrive chez mon client à 13h30, ils ouvrent à 14h, alors j’attends, ici ça sent le vinaigre, et ua fut des cuves, c’est de l’industriel, mais je vais faire mon charmeur et dire aucariste que le vinaigre balsamique de Modène est le meilleur du monde, du coup l’opération charme fini par une jolie bouteille de balsamique de Modène, que je suis fort !!!
Il me reste 2 client à faire, et il est 14h15, ça va être short de chez mini-jupe, je dois aller vers Imola pour les 2 derniers, soit 1h15 de route, alors on tente, de toute façon je n’ai rien à perdre.
J’arrive chez mon avant dernier à 15h30, et je ressors de chez eux à 16h, j’ai encore 30mn de route pour mes 8 dernières palettes, à 16h25 (je suis fort j’ai gagné 5mn) j’arrive devant l’usine, ça l’air calme, je sonne, rien, je re-sonne, re-rien, et là je vois une belle chaine et un gros cadenas à faire pâlir un voleur de vélo. Je prends mon téléphone pour dire que c’est fermé, mais avant je vais voir le voisin, ils ont déménagés au bout de la zone, pourrait enlever le fléchage ces cons…
16h40 je rentre dans la cour, juste car à 17h ils en vont à la casé, et ils sont déjà en train de se laver les mains pour la plupart, coup de bol, on m’enlève mes 8 palettes.
Je recharge en groupage demain au-dessus de l’aéroport de Bologne, je prends la Via Emilia jusqu’à Bologne soit 50km environs, sans rencontrer un seul routier pour manger et la nuit, je vais jusqu’à la ZI de mon client, et je demande à un passant qui m’indique une trattoria avec un « grosso parkiggio ».
Pour tous ceux qui irait sur Calderara Di Reno (via san vitalino), je vous le conseille, des arbres offrent une fraîcheur bienvenue sous les 30° d’ici.