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Mardi 13 Aout 2013

 

Mauvaise nouvelle au réveil, le dessiccateur est en panne, je n’arrive pas à recharger les bombonnes d’air, mes 2 jauges restent à 0, et l’alarme réveille le gamin, je vais faire plusieurs essai et nada, je tourne autour du tracteur pour déceler une fuite, rien au niveau du compresseur, ni du dessiccateur, rien ailleurs, il est 6h15, je me décide d’appeler le boss, qui lui va réveiller le mécano, à 6h30 je peux aller me rendormir et attendre son arrivée, j’ai prévu qu’il sera là pour 14h, va savoir Charles pourquoi ne pas avoir envoyé le mécano de chez Volvo se trouvant à 20km d’ici…

Après une bonne sieste, je retente le coup, et miracle, ça remarche, je fais le plein sans soucis, j’appelle le mécano pour le prévenir, il est déjà à Macon, il prévient le boss qui lui dit que de toute façon le rdv est reporté à demain, autant continuer et éviter que cela reprenne à Paname, dommage j’aurais été faire la bise à Manilla de la part de Ferrolou d’amour, voir de PF…lol

Brice arrive à 13h45, et confirme que c’est bien le dessiccateur, je lève la cabine pour l’opération changement.

A 15h je peux enfin repartir, nous nous arrêterons juste en route pour prendre une douche, ce soir on bloque devant la boite pour être opérationnel demain matin à la fraîche, car jeudi c’est férié, faudrait pas perdre de temps, et que je sois au moins ce soir en Rhône alpes pour profiter de la dérogation que nous avons, merci la frontière…

Et c’est à 19h que nous campons auprès de 2 Roumains et d’un Lituanien.

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Mercredi 14 Aout 2013

 

6h30 je décolle pour faire les 100m qui me font positionner dans le dépôt, ici c’est ouvert mais pas pour nous, avant les livreurs se chargent dans leur petits master et autres – de 3t5. Et c’est à 8h30 que je peux me mettre à quai, j’ai eu du bol dans le ¼ d’heure qui a suivi 3 semi sont arrivées, on a eu le temps de discuter auprès de la machine à café, enfin des mecs intelligents qui ne parlaient pas boutique et critiques en tout genre.

A 9h je pars pour charger 2m à Garonor, puis une fois le dépôt trouvé en faisant des A/R pour le trouver, c’est un vrai bordel en ce moment avec les démolitions et reconstructions, je pars compléter à Joigny mes petits pains au chocolat.

En route je me retrouve dans la même position que sieur Lagaffe, nous avons eu la même idée de s’arrêter manger à l’ombre des arbres, mais avec une belle distance de quelques 250km

J’ai encore de la chance, j’arrive sur place à la reprise de 14h et un chauffeur arrive de la rue, là je me dis pas de bol, surtout qu’il y a déjà un Teuton sur le parking, mais le Teuton attend sa came pas encore cuite, et le piéton a commencé sa coupure dans la rue et il lui reste 15mn, du coup j’en profite à donf et me met en place.

A 15h je pars d’ici, je calcule et je tombe d’accord, j’ai bien fais « d’oublier » de mettre mon disque dès 6h30, ça c’est ballot, ma journée ne s’en trouve que rallongé, et je vais pouvoir rentrer à la maison d’une seule traite, en comptant ma coupure obligatoire, faut pas déconner je suis respectueux de la législation juste et bien ordonnée…

A 21h45 je suis dans la cour de ma boite, content de ma reprise en compagnie du gamin qui fut de bonne compagnie…comme cadeau on aura le feu d’artifesse que donne au bord du lac la ville d’Aix les Bains.

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Jeudi 15 Aout 2013

 

A moi le pont, que dis-je le viaduc...

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Lundi 19 Aout 2013

 

4h en route pour Milan et la livraison de mes petits pains, dur dur la vie d’artiste, personne sur la route, nada, le bar à la sortie du tunnel est vide, pas un chat, ni un tracteur, j’arrive chez le client à 10h, ils ont déménagés, mais c’est pas mieux, pas de quai, toujours aussi lent, et pour rentrer ça va être duraille quand l’usine désaffecté en face de chez eux sera revendue…

A 11h je pars au sud de Milan pour finir de vider, ce qui me fait moins rigoler c’est que je retourne après recharger les consignes d’où je viens, un complet c’est toujours bien, mais charger des palettes EUR c’est galère, galère…

Je vais mettre 2h30 pour charger entre les piles de travers, les palettes cassées et glissées sournoisement, et les attente entre 2 arrivées de piles, je vois mon amplitude diminuer comme une glace laissé en plein soleil.

A 17h45 je les quitte, il ne me reste que1h15, il faut que je puisse aller jusqu’à Novarra. Aucun souci en route et à 18h30 je me pose sur le parking, le ventilateur tourne à plein régime…

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Mardi 20 Aout 2013

 

Je pars la tête dans le cul, j’ai bien entendu le réveil, mais impossible de me lever, je me suis fait violence, et c’est à 5h30que je décolle au lieu de 5h, je passe par le Mt Blanc pour retourner livrer à Joigny, je n’oublie pas comme la dernière fois de m’arrêter récupérer mon ticket, j’aime toujours pas cette route, seul le paysage magnifique me ravit, j’ai une pensée pour ce collègue assassiné il y a un an, quelle tristesse aussi en pensant à ce routier Belge qui a perdu ses nuits calmes depuis l’incendie de sa remorque…

Ma montée se fait au rythme de mes coupure, je prends la N6 à Chalon, j’ai le temps, faut que je sois avant 17h, je prends tellement mon temps que j’arrive à 16h chez eux, ici je ne m’emmerde pas, j’ouvre les latéraux et c’est le gus qui bosse.

A 17h15 je suis vide, je charge demain dans le 77, et je file manger ou je peux, la N6 est mieux loti que la N7 au niveau des routiers, et c’est sans soucis que je vais trouver mon bonheur à Champigny « aux amis de la route ».

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Mercredi 21 Aout 2013

 

Je décolle à 6h30, et j’arrive chez le client à 8h pour l’ouverture, pas le temps de faire mes papiers que le cariste arrive au camion avec le gobelet de café, amsi c’est pas pour moi, faut pas rêver, je me mets à quai de suite, le temps d’expliquer au petit nouveau qu’il faut que le rideau soit lever au max pour lever le quai à cause des capteurs de sécurités, et ça commence, à 9h je les quitte, ici il faut plomber, le temps d’expliquer que je vais déplomber dans leur dos puisqu’il n’ont commandé que 8m et que la vie est dure, il faut rentabiliser le bouzin, je pars avec le plomb dans la main. Je charge mon complément à Troyes, j’ai le temps, alors j’économise, j’économise, je prends la route touristique, et surtout gratuite encore pour un temps, j’arrive à Troyes à 11h15, et à 11h45 je suis complet. Je dois dormir dans un lieu sécurisé, alors j’ai le choix soit Vénissieux soit au dépôt, alors je vais au dépôt. Vénissieux c’est glauque, et il n’y a rien, chiotte sales comme les douches et rien pour manger dans le secteur…

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Jeudi 22 Aout 2013

 

Après 11h de coupure je pars pour l’Italie et Milan intra muros, en route je vois que mon premier client j’ai un rdv pour…demain, arrrrrgggghhhhhh, on verra bien.

J’arrive chez eux à 12h10, et sans soucis majeur je me mets à quai, une fois que j’entends le choc du fen dans la semi je respire…oufffffff.

A 13h je pars finir de vider de l’autre côté de Milan au nord. A 14h je suis chez eux, ici il faut montrer patte blanche et à l’interphone j’ai le droit de donner mon nom, celui de la boite et l’immat du tracteur et de la remorque. Je me marre tout seul en donnant le plomb encore neuf, pas eu le temps de le casser pour faire croire qu’il était en place…

Un coup de fil à Fred qui m’annonce de trouver un coin à l’ombre le temps de trouver un chargement.

Plus de boulot pour aujourd’hui, je charge complet demain matin vers Bergame.

J’arrive sur l’aire de repos avant la sortie prévu à 17h30, le parking est déjà plein, j’ai du bol, j’ai une place et à l’ombre.

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Vendredi 23 Aout 2013

 

A 7h30 je quitte les lieux et j’arrive chez mon client à 8h, ça l’air abandonné, mais l’interphone marche et on m’ouvre, je vais apprendre qu’ils relocalisent en France à Villefranche sur Saône, et que je suis en train de vider l’usine…pas glop pour eux.

A 9h je pars d’ici, j’ai le temps, j’ai 5h de route pour rentrer, alors je prends mon temps, un peu de shopping pour acheter du frizzante et du pastis, un petit café par ci, par-là, et j’arrive à 16h au dépôt, le plein, le lavage du tracteur au tuyau d’arrosage, et je rentre pour le week-end

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Lundi 26 Aout 2013

 

Je me lève ce matin en me demandant ce que je fais sur ce forum de dingues, quand tu vois la tronche du boss soufflant sur les langoustines, ça fait peur on dirait Al Capone voulant faire avouer un innocent, mais en bon petit soldat je reprends la route coute que coute pour faire ce CDB, pas commode le boss, et il parait selon Lagaffe « radio chauffeur »qu’il a amoché sévèrement Tophe69 quand il a arrêté son CDB, alors on sait jamais.

Ça fait drôle de partir qu’à 8h, mas n’étant attendu qu’à 11h à Arnas pour vider, je ne voyais pas pourquoi j’aurais dû être solidaire avec les lève-tôt…

Et c’est à 10h30 que j’arrive chez ce fabricant de colle poser mes 59 palettes, je me met à quai dans la foulée, enfin après avoir rempli 2 feuilles entière de protocole que je ne vais pas lire pour 2 raisons, la première c’est que je m’en fous, et déjà c’est suffisant, et la seconde c’est que mes lunettes sont restées dans le Volvo qui lui est dans la rue en double file, c’est pas grave si un vélo qui me doublera se fera accrocher par un autre véhicule qui le croisera que d’entrer dans la cour directement…Faudra qu’on m’explique un jour le bien fondé de traverser une cour et d’entrer directement dans un bureau avec un casque, aurions-nous des restes de gauloiseries dans nos entreprises françaises ?

Sinon les mecs sont sympas, et ils me déchargent de suite, comme quoi on peut avoir des rdv arrivé en avance et être déchargé avant l’heure…si, si ça existe.

Un coup de fil au chef pour connaitre la suite, j’ai 3 chargements, le premier est à Corbas, alors ne faisant pas de transit je passe par Fourvière, enfin je crois que j’ai le droit…lol

J’arrive à 12h, ici ils rouvrent à 13h, mais je peux rentrer dans leur cour pour manger en attendant la reprise, il y a déjà une semi qui a ouvert le latéral, on verra bien.

A 13h45 je vais faire un bon kilomètre pour arriver chez mon second client, là je vais perdre du temps pour savoir ou me mettre à quai, j’ai droit à 1 tour complet pour trouver les bureaux, puis un autre tour pour me mettre au quai indiqué, puis me déplacer de 3 quai à gauche car celui qu’on m’a donné avait 5 palettes devant le quai, alors ça les embêtent de les déplacer, il est plus facile de me faire déplacer, ben voyons…

A 15h je pars, direction Pont de Chéruy pour récupérer quelques palettes pour compléter et en route pour le dépôt changer de remorque, j’en récupère une qui est à moitié chargée, et je complète avec 2 de mes 3 clients des ramasses, une fois fait je me sauve à La Chambre pour manger et dormir, je vais retrouver PF pour une bonne soirée, ce soir cela sera « momie tomate »

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Mardi 27 Aout 2013

 

Ce matin il y a de la brume, non, non ce n’est pas l’apéro d’hier soir, PF est aussi radin qu’un Auvergnat ayant comme parent un Ardéchois et une Normande, c’est peu dire que cela ne signifie qu’une chose, c’est la fin de l’été qui arrive.

En Italie il fait à peine plus beau, mais il n’y pas de brume, c’est déjà ça pour aborder la descente.

J’arrive à 9h30 chez le premier client à côté de Cunéo, ça va vite, c’est un natif du Maroc qui me décharge, il est heureux de pouvoir parler en français, la politique, le foot ont ça en commun, c’est fait par des gens qui sont à mille lieues de nous.

De là je file au nord de Turin à Nole, j’arrive juste à 12h05, le cariste est en train de manger devant la télé, petite société familliale, il interromp son repas pour me sortir la palette dans la ruelle, de toute façon je ne pouvais pas rentrer trop ristretto, et comme j’ai eu la bone idée pour ne pas dire l’intelligence, la solo bancale est au cul à 12h15 je suis repartis, un arrêt sur l’autoroute pour manger et j’arrive à l’entrée de Milan pour vider, ici c’est plus long, faut attendre pour rentrer en marche arrière que la semi devant toi est fini, car on décharge dans le chemin, une fois mon tour, il insiste pour que je me mette sur le mauvais côté de déchargement, ça m’arrange pas, mais on ne peut pas faire autrement, j’ammène 2 charge faisant 6m par 2m, et c’est sanglé avecles cliquets de l’autre côté et j’ai une Savoyarde, je suis bon pour ouvrir les 2 côtés…

A 16h je pars charger complet chez un bon client, bien sympa que l’on fait souvent vers Como, je me pointe à 16h45, ils m’attendent avec impatience mais avec le sourire, et à 17h30 je file, ce soir je peux aller de justesse jusqu’à Bussoleno pour manger et faire mon roupillon, j’y arrive en 9h57, la classe…

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Mercredi 28 Aout 2013

 

Je décolle à 6h, un arrêt à la plateforme du tunnel pour me laver et prendre un café sur le pouce, j’ai le temps, alors je vais prendre mon petit déj au St Pierre, je vais raté le sieur Lagafe qui passera pendant ma pause, zuuuuutttttt… je suis obligé de payer mon café du coup.

Passage aussi pour faire le plein et je me pointe à Reyrieux à 11h45 à la plateforme à côté de celle d’Intermarché, on me prend de suite, et à 12h45 je pars de là pour aller à Genay faire du groupage pour Milan, à moi la farniente tout l’après-midi, ça me fait râler…

Je bats le record d’attente, je repars de chez eux à 18h45, je ne peux même pas aller jusqu’au St Pierre, un coup de fil aux potos, et on se retrouve à trois à Coise chez Jean-Pierre, c’est la première fois que j’y mets les pieds, le repas a été bon, la serveuse est sympa (comprenez qu’elle avait une mini jupe) mais on sait ce tenir…

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Jeudi 29 Aout 2013

 

J’avais envie de partir à 6h, mais une impression que d’aller chez Géodis à Milan, va me faire recharger chez eux en groupage, et je pars qu’à 6h45, juste un arrêt pour faire une coupure que je n’avais peut-être pas besoin de faire, j’étais à 4h25 du client, mais j’avais aussi la Tangenziale ouest à prendre, alors un arrêt s’imposait, aucun bouchon ne viendra ternir cette fin de matinée qui fut pluvieuse sur la fin, un arrêt café avant de rentrer dans Milan, et je me pointe devant le gardien à 12h30, pas de bol, les documents annexes ne seraient pas encore arrivée par fax, alors je patiente, de toute façon je vais être abonné à la patience pendant ces 3 jours-là, hier 6h45sur place, aujourd’hui un certain temps, en fait je vais attendre 7h30, mais ça je ne vais le savoir que bien plus tard, en tous les cas je me mets à quai à 13h30, et ce n’est qu’à 16h45 que je suis vide, je vais vite me présenter à l’export pour avoir un quai, et je me remets devant un autre film pour patienter. A 19h je pars de là, j’ai encore 2h30 pour rouler, et j’enquille la tangenziale de suite, aller plus loin pour éviter une coupure, mission failure, j’ai peur que le parking suivant soit complet, et en plus c’était border line, alors tant pis j’assure mon porte-feuille, je me dégonfle en terme clair et je m’arrête à 4h30 de Genay sans compter le passage du tunnel

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Vendredi 30 Aout 2013

 

A 7h je pars du parking, lavé et restauré, j’ai 4h30 de route, et je vais rester un certain temps de nouveau à quai, alors restons zen dès le départ, je ferais qu’un arrêt de 45’ avant Lyon pour 10mn de rab, un café, et un peu de facebook pour  aider le concours que je fais pour gagner une semaine de croisière sur la mer Noire, c’est en bonne voie pour être sélectionné pour le jugement final…

J’arrive à 12h30 à quai, et c’est seulement qu’à 15h qu’on m’aura vidé, la blague du jour viendra du chef de quai qui me dira que comme il seul, va falloir que j’attende jusqu’à 18h pour récupérer le CMR signé, je ne lui fais pas la bise, mais je lui fais savoir que le CMR attendra qu’un chauffeur de chez nous passe par là ce qui devrait arriver dès lundi matin 8h.

A 15h30 je suis à Arnas pour charger un complet pour 2 destinations en Italie, ici c’est casque lunettes et shoes de sécu, sans oublier la chasuble fluo…que ne ferions-nous pas pour rendre service, faudra m’expliquer un jour l’utilité du casque, je ne suis pas en production, le pourquoi des shoes, je n’ai pas le droit d’aller dans le dépôt, et pourquoi les lunettes pour les mêmes raisons que dite précédemment. Remarquez que je comprends que je peux être écrasé par un chauffeur borgne et aveugle, ou tête en l’air entre mon camion et l’entrée du dépôt, mais pour le reste ???

En tous les cas à 16h45 je file à Moins pour compléter les 120 qui me reste, rentabilisons le voyage c’est la crise !!!

Une fois les portes fermées, je file au dépôt, car demain matin 8h c’est le grand jour, le petit quitte presque le nid, il rentre en 3^ème à l’EPA à Grenoble qui est l’école des pupilles de l’air, un complexe scolaire de 11h comprenant un gymnase, une piscine de 25m couvert, une piste d’athlé, un terrain de foot, et un encadrement militaire et professoral pour répartir 220 élèves dans 10 classes…