FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2013 Partager sur Facebook
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  • A l'ombre pour le casse croute
    Caché dans la quiétude
  • Lundi 2 Septembre 2013
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    Entre le gamin parti dans son magnifique internat, et ma femme parti avec la future psycho à Poitiers pour son nouveau travail, j’ai trouvé la maison un peu trop grande pour moi. Faut espérer que ces séparations soient bénéfiques pour tout le monde.

    Et c’est à 5h que le moteur du Volvo ronronne pour partir de nouveau sur l’Italie voir les Italiennes.

    Elles sont toujours aussi belles, le soleil est là aussi, et j’arrive à Torre d’Isola à 11h après avoir fait une coupure bénéfique et réparatrice. Bien sympa le cariste, car il faut me sortir les 6 palettes qui sont au cul pour avoir accès aux siennes, 30mn plus tard je les quitte pour rejoindre Milan, à 12h je trouve de l’ombre, il fait déjà 27°, et c’est juste à côté du client, alors je me restaure ici avant d’aller patienter au soleil sur un parking de béton, à 15h je pars pour finir de vider à Rho, rdv à 16h, et j’arrive à 15h30, mais comme souvent ce n’est qu’à 17h que je suis invité à me présenter au quai, 17h30 je file pour faire et cela pour la 4ème fois d’affilé un groupage, ça commence à bien faire, faudrait partager les trucs chiants un peu…

    Il ne me faut que 15mn pour arriver chez eux, et je fais le circuit habituel de chez Fercam, passage par l’export (17h45), aller dans un coin pour attendre qu’on me donne un quai (18h), me mettre à quai (18h30), sortir du quai car je suis collé à un muret qui m’empêche d’attraper une sangle pour sécuriser des fûts (19h45), quitter le quai pour fermer les portes et mettre le plomb (20h50), aller voir la charmante secrétaire pour récupérer mes documents (20h55), l’admirer (20h56), lui déclarer ma flamme (21h05), me prendre un râteau (21h06), la quitter elle et le batiment (21h15), et enfin trouver un coin pour passer la nuit (21h18)…ça c’est du tempo made in fiflo…

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  • La précision italienne
    Travaux dans la rampe du Fréjus
  • Mardi 3 Septembre 2013
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    Ce matin il y a personne sur la route, juste les lèves tôt et ils sont peu nombreux. J’enquille l’autostrada pour rejoindre une aire de repos pour prendre la douche. De là je file vers ma destinée, et son nom est Thil dans l’Ain j’y arrive après avoir fait un stop au dépôt pour faire le plein à 14h, la nana du dépôt me fait bien marrer en me disant le plus sérieusement du monde

    -« on vous attendait ce matin à 9h30 »

    -« Mais ma pauvre dame, avec toute la meilleure volonté du monde et malgré vos si beaux…yeux je ne peux être décemment présent chez vous à cette heure-là tout en étant encore à quai à 21h à Milan »

    Un silence radio se fait sentir, l’atmosphère devient lourd, je sens la dame se transformer en Hulk, je tremble, je fais dans mon…mais non je déconne, elle ne dit rien, mais n’en pense pas moins.

    Et c’est après cet interlude que je peux me mettre à quai, 30mnplus tard ,ej file dans un pays ou même les châtaignes ne tombent pas, je pars en Ardèche du nord à Andance livrer le reste de ma marchandise. Quel beau pays que l’Ardèche (je dis ça car le chef lit, et rappelez-vous la photo de ses vacances, je tremble d’avance) mais si beau qu’il soit, ici ils ont des horaires de fonctionnaires, j’ai eu la bone idée de téléphoner pour avoir l’adresse exacte, la charmante interlocutrice que j’ai eu me dit que c’est facile, mais qu’ils ferment dans 30mn, et il est 16h15 et je ne suis qu’à 15mn, mais rien ne la fera fléchir. Et c’est la mort dans l’âme que je me réfugie au routier d’Arnas.

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  • Le 3ème âge en ballade
    La frontière Drôme/Ardéchoise
  • Mercredi 4 Septembre 2013
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    Je décolle à 7h30, à 8h je suis devant l’entrée de cette entreprise de produits dangereux. Un petit bonjour, et les affaires reprennent, à 8h30 je pars d’ici, et les soucis commence dès le premier à Givors, on dit qu’on ne vient jamais chez Total par hasard, je le confirme, ici on soigne le chauffeur, il me faudra 45mn pour arriver de la porte au guichet, 15mn pour faire les documents pour charger, et seulement après j’apprends que les 6 containers ne seront prêt que demain…arggghhhhh ça sent l’amende. LA mort dans l’âme je file chez le second à St Fons chez un fabricant de produits dangereux commençant par R et finissant par A, il est 11h45, pas de bol le cariste revient à 13h30, je dois faire de même, je me mets à l’ombre et à 13h30 je me représente, on fait les papiers, et je dois attendre l’arrivée du cariste à 14h, cherchez pas à comprendre, en tous les cas il m’aura fallut 2h30 pour charger5 palettes de fûts.

    Pour le 3ème à Villeurbanne vous faite comme pour le premier sans l’attente, ais en me faisant rentrer dans une cour minuscule alors que je suis venu voir à pied tellement l’entrée me faisait peur, risquer d’accrocher la semi ou le tracteur pour apprendre qu’il faut 24h pour récupérer 2m de bacs de consigne chez Conti (je comprends mieux le boss américain voulant se séparer de cette enseigne)

    Allons voir chez le 4ème à Moins, la marchandise est prête depuis ce matin, et bien encore une merde, il manque un colis de 20kg, bon pour attendre, mais coup de bol il arrive 10mn après…

    Je reviens vers le dépôt pour…attendre un collègue qui charge je ne sais ou, mais dont je dois récupérer une partie de sa marchandise, mais lui aussi galère, la marchandise n’est pas prête, alors je file direct vers l’Italie, je passe le Fréjus sans soucis, j’avais envie de m’arrêter avant, mais avec toutes ces merdes, je n’ai pas tenté le diable, manquerait plus que demain matin le tunnel soit fermé.

    J’arrive à Susa, le parking est plein de chez pleins, j’ai bien fait de ne pas aller au « Paradise », il est déjà 21h…

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  • La voiture du jardinier de Phil26
    Période de refroidissement
  • Jeudi 5 Septembre 2013
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    A la radio Berlusconi fait parler de lui, pas beau pour un ancien Président, mais je ne suis pas étonné de l’homme faire du chantage pour sa liberté, et dire que des gens ont votés pour lui et revotés, l’âme humaine a des labyrinthes dans son cerveau, mais ce n’est pas qu’Italien, c’est l’esprit de tous les pays, pauvre monde !!!

    Moi en attendant je vais à Turin pour vider ma grosse pièce mécanique de 6t que je traine au cul, j’arrive à 8h pile, ils ouvrent à 8h30, bon ben  petit nettoyage de la cabine en attendant, à 8h30 je rentre, j’ouvre le rideau, et on me sort ma grosse pièce.

    Direction la région de Milan pour vider le long de la Tangenziale, j’y arrive à 11h30, ça passe très vite, et à 12h je pars de là pour rejoindre le nord de Monza, j’y arrive à 12h45, ils ferment à 12h30, je fais celui qui ne sait pas lire un gros écriteau en Italien disant « operture 08h/12h30 – 13h30/17h30 » et je sonne au portail, le cariste me dit de revenir à uno mezzo, pas de soucis, je reste devant car j’ai le tracteur à l’ombre et il fait déjà 30°, à 13h le camarade muleto arrive et me dit qu’il va décharger les 2 palettes maintenant, ça c’est cool.

    Une fois fait je me trouve un lieu au frais et je mange mon repas du midi, ça me prend 30mn, suffisant pour moi ce midi et je file faire le dernier, ça roule bien et j’arrive au nord de Rhô à 14h45, ici c’est dans la cour que ça se passe, j’incline la taut pour ne pas me fatiguer à faire avancer les palettes de futs, et c’est avec plaisir que je me débarrasse de mes plaques oranges. Un coup de fil à Christian pour lui dire que je suis vidé, étonnement de sa part que je sois vide aujourd’hui, « ben oui chef, je suis un pro, la preuve je reçois un chèque tous les mois », il me demande si je suis à Tavazzano, moi « ben non, je suis à Nerviano au-dessus de Rhô, pas à côté de Lodi, et là j’entends « merde, Fred a fait une boulette » Ben oui mais moi si on ne me dit pas que l’adresse de livraison n’est pas celle indiqué sur les documents, je suis bête et discipliné, et je livre là où c’est marqué, je suis bon pour tout faire rembarquer dans la semi, du coup j’inverse l’inclinaison de la semi (eh il est intelligent le fiflo) et je file, mais même en sortant la surmultiplié j’arrive pile à la sortie d’usine, raté pour aujourd’hui, passage par l’épicerie du village prendre du pain (le pain italien est déguelasse) et de la charcuterie pour ce soir, et je me mets dans l’allée d’accès à l’usine, je suis à l’ombre, et prépare la bataille avec les moustiques…

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  • Pas serré ici
    Orage savoyard
  • Vendredi 6 Septembre 2013
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    A 7h45 je démarre le Volvo pour faire les 120m qui me sépare du portail, ordre du monsieur de la sécurité du site…

    A 8h je vais à la pesée, et je me débarrasse cette fois-ci de ma charge virale.

    Coup de fil à la direction des opérations à Voglans, je charge chez un client sympa, du complet en plus, je vais directement là-bas, car on t’offre le café, la douche est propre. Le cariste m’accueille en me disant son étonnement car ce n’est prêt que pour 14h, coup de fil à Christian, qui va me rappeler une fois qu’il en saura plus, le cariste me demande si je veux boire le café, ce que je ne peux refuser. 10mn plus tard je reçois l’ordre d’aller voir ailleurs pour un autre complet qui est prêt celui-là, mais avant je vais visiter les sanitaires des lieux.

    J’arrive à 11h15 chez le client, ici je charge 4 caisses de 6m chacune pour un total de 22t, j’envoie un SMS à Lagaffe en lui posant le problème suivant « j’ai 4 caisses, 2 font 6t, les 2 autres font 5t, je mets les plus lourdes devant ou derrière » j’attends toujours la réponse.

    Et pendant ce temps-là le cariste me dit que ce n’est pas prêt, tiens tiens j’ai déjà entendu cette phrase aujourd’hui et j’éclate de rire, coup de fil à Christian qui croit que je déconne, mais il doit se faire à l’idée, et je reste sur place pour charger à 14h. Il y a un bar qui fait cantine à 100m, le camion est à l’ombre des grands sapins.

    Alors quel est votre solution ? Si vous avez dit les grosses devant, vous avez perdu, si vous avez dit derrière vous avez perdu aussi, car moi j’ai trouvé tout seul la solution, mes 2 plus lourdes ne peuvent pas être mise ensemble trop large(2m50), alors je panache, comment ça je suis de mauvaise foi…lol

    Bon allez c’est temps de rentrer, personne à la maison pour m’attendre sauf le chien, et Arlette ma charmante voisine de 70 ans…

    Un orage en arrivant sur le bassin de Chambéry va me surprendre, je ne l’ai pas vu arriver, mais j’arrive à bon port, comme c’est indiqué sur la pub TBD…

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  • Terre froide
    Ouvriers musiciens, j'adore!!!
  • Lundi 9 Septembre 2013
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    Il est 6h, le moteur tousse, mais démarre, je dois avoir une des 2 batteries de faible, faudra que je fasse vérifier cela à l’occasion.

    En attendant je suis attendu à 8h à Voirons puis à Rives, j’arrive chez le premier pour l’ouverture, mais vu l’étroitesse de l’entrée, je vais voir à pieds si ça passe, pas de soucis, juste mais ça se fait, je me libère de mes cartons, puis je file vider mes 4 caisses fort bien lourde, j’arrive chez eux pour 9h, je dois attendre que le camion en place s’en aille, puis que le pont soit disponible pour vider.

    A 10h je suis vidé, un petit café et en route pour charger, d’une part 4 palettes en pleine campagne dans ce coin qu’on appelle « Terres Froides » puis je complète à La Bridoire, ça se passe bien chez l’un comme chez l’autre et à 12h30 je suis complet, juste avant l'entrée de l'autoroute je croise 2 ouvriers faisant leur pause guitare à la main à l'ombre d'un sapin, c'est déjà la 2ème fois que je les vois faire leur récital, j'adore cet esprit.(voir photo)

    En route pour la capitale ou on m’attend à 8h demain matin, en route je serais doublé par un « Péli » aveugle, me demandez pas pourquoi il m’a doublé 2 fois, je ne sais pas, une envie pressante certainement.

    Je prends la N6 à Chalon, j’aime bien cette route, un air de vacances perpétuel certainement…

    Cela me mène jusqu’à Champigny s/ Yonne ou j’apprends que « La clef des champs » est fermé définitivement, je vais donc me poser « Aux amis de la route », on mange bien et la patronne est « à l’ancienne ».

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  • Ca donne quoi comme météo ces nuages
    Le futur est en marche
    Bella N6
  • Mardi 10 Septembre 2013
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    6h15 je décolle, j’ai 1h30 de route, et certainement quelques ralentissements en route, il y en a bien quelques-uns, mais surtout un bouchon au pont de Nogent, et c’est à 8h45 que j’arrive chez le client, une marche arrière pour rentrer dans son dépôt, une engueulade avec le gars dans son master pour lui dire que ça ne sert à rien de me coller, ça ne le fera pas passer plus vite, loin de là.

    Une fois vide c’est un chauffeur livreur qui m’empêche, et ce n’est pas son « j’ne ai pour 2s qui me font sourire, alors je lui sors que si il avait avancé de 2m, j’aurais pu sortir, et que si j’avais pensé qu’à ma pomme je serais resté au ras de la rue au lieu de reculer pour justement laisser passer les véhicules…solidarité qu’ils disent.

    A 10h je pars récupérer 3 palettes à Romainville pour la région de Bologne, la rue est inconnue pour le GPS, pas grave, j’ai déjà été chez eux une fois, et elle est à côté de la ZAC, qui lui est dans le GPS. Ici les filles sont jolies, et jolies… et en 30mn je suis chargé, le cariste a râlé car je lui ai demandé de filmer les palettes, ben oui gars, des cartons empilés, ça tombe toujours à un moment ou un autre, surtout en m’en mettant que 3 au lieu de 4.

    Il me reste toujours les 4 palettes à livrer à Pontault Combaut, alors je m’empresse d’y aller, la rue est occupé par les chômeurs qui ont rdv au « Pole emploi », ils sont pas prêt de trouver du travail tellement ils sont faignants, ils empillent tous leurs voitures à cheval sur le trottoir, et comment que je passe, le premier est même resté sur la route, un coup de gueule dans la boutique « je cherche un boulot facile et bien payé » et la personne sort en s’excusant qu’il était en retard, ça me fait doucement sourire…

    D’après le patron de la boite ou je pose mes palettes c’est un problème récurrent et journalier, ils en voient même qui viennent se mettre devant son portail.

    Bon soyons zen, et allons finir de recharger à Lieusaint, j’y arrive pile à 13h, je me pose à côté d’un Allemand dans un Merco tout neuf, il râle après tout cet électronique embarqué, mais apprécie qu’il y a le freinage anti collision, ainsi que la couchette et les tiroirs, moins le petit frigo, il aurait préféré le même que celui du DAF.

    A 14h je peux me mettre à quai, la gonzesse de chez Transalliance qui est devant son tracteur ne daigne même pas me guider pour me faufiler entre son ensemble et les rochers, pas grave, le temps de faire mes manœuvres et de descendre et je la croise, je lui fais remarquer cela, j’ai droit comme réponse à « on fait des manœuvres tous les jours », ou certes je lui dis, mais ça n’empêche pas la courtoisie, et un rétro encore entier dès fois…solidarité

    Une fois chargé par Aziz bien gentil mais qui discute, mais qui discute, et donc met 2 fois plus de temps pour charger que son voisin, je quitte le lieu pour entreprendre la descente, demain matin à 8h à Genay, on verra bien avec les heures. Bon c’est raté pour le resto au bout des 13h d’ampli, celui de Chagny « L’auberge du pont de Paris » je n’ai pas vu le parking PL, et pourtant il est référencé sur le RPL, du coup je me rabats plus loin mais dépasse les 13h, merci la réglementation… L’auberge de l’écluse » même punition, alors je me pose 100m plus loin au « Petit Fontaines », on y mange bien et le parking est grand, déconne à fond le RPL, voudrait-il devenir plus gros que le bœuf ?

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  • A quai
    Collègue Iranien
    Plaque IRA
  • Mercredi 11 Septembre 2013
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    6h30 à nouveau et je pars livrer à Genay, j’arrive chez eux à 8h, à 9h après tout le protocole à signer, resigner, faire valider, je suis enfin vide, je n’ose même pas aller pisser dès fois qu’il faudrait que je garde le casque sur moi, ils doivent aimer les « Village people » ici.

    Parait que j’ai un max de recharge alors en route, un premier arrêt à Vaulx en Velin chez un fabricant de compresseurs, j’aime bien aller chez eux, il y a toujours pleins de jolies filles dans le quartier, belles et intelligentes, vu qu’il y a l’école de formation des « maitresses ». De là je file à St Priest récupérer des robots ménagers, le cariste est un peu brutos sur les bords et le milieu, je lui demande d’être plus polis envers les palettes, pas envie d’avoir des réclamations par la suite en Italie. Mes pas me mènent à Meyzieu par la suite ou je charge de l’aïl, l’aïl de France serait bon pour l'haleine chez nos amis Italiens? Il ya une semi Iranienne en attente de vidage, je discute un peu avec lui et l'aide pour trouver son client à la recharge, il va à l'ouest de Chalon, mais ne trouve pas la rue sur son GPS et moi non plus, normal il n'ya pas de rue indiqué sur son message juste une ZI, ça n'aide pas, et comme il est 13h, personne ne répond au téléphone. Va falloir que je déléphone aux affaires étrangère pour demander uen médaille, je viens d'aider à la paix au Moyen Orient

    Me reste plus qu’à prendre la route du dépôt pour récupérer 2 palettes allant à Forli, et à passer chez un messager régional à Allonzier la Caille pour récupérer 4 palettes de stylos, et je serais bon pour aller dormir en Italie.

    Je n’oublie pas de passer récupérer mon ticket pour le Mt Blanc et je traverse la zone ou on déteste les camions, sauf quand c’est pour livrer la nourriture, et les cadeaux de Noël, là nous ne sommes pas des pestiférés.

    Je descends le Mt Blanc, j’aimerais bien aller jusqu’au petit resto en bas, je vois souvent des camions garés sur le parking du cimetière, et comme dit un pote, il ne doit pas être loin du resto le parking vu que le routier est une faignasse et déteste marcher. Bien vu l’aveugle, c’est le cas il n’est qu’à 300m, mais c’est blindé, alors je retourne sur l’autostrate me poser sur un des parkings des autogrill.

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  • Dépense publique
    Petite frayeur
  • Jeudi 12 Septembre 2013
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    Faut pas trainer aujourd’hui, mon premier client est au sud de Bologne, les 3 suivants au nord, le 4ème dans Bologne et ensuite…on verra. Je décolle à 6h15, un arrêt pipi café en route, je passe devant la nouvelle gare de la SNCF Italienne (voir photo), ça me fait marrer en France on est encore en train de discuter par ou on va faire passer le TGV Lyon Turin, que déjà la ligne Turin Bologne est en phase terminale, et que le Turin Milan est en train de poser les derniers tronçons du pont le long de la nationale.

    Leur TGV « le AGV » dont le boss de Ferrari et le plus grand logisticien sont actionnaires, d’où la raison que les Trent Italia (le concurrent direct) que voit Lagaffe entre Turin et Milan soient devenus rouge, alors le PDG de Ferrari a fait peindre les siens en rouge ferrari avec une bande dorée, on est vraiment des blaireaux.

     J’arrive chez mon premier client à Casalechio Di Reno à 11h, à 11h15 je peux leur dire au revoir et aller voir mon premier planteur d’aulx « made in France », qui deviendra par les liens de la terre du « made in Italia, que dirait Marine et l’ancien ministre de l’intérieur de Sarko  sur ce tour de passe-passe pour la naturalisation ? Je passe par une petite route qui me donne des frayuers (voir photo) j'ia cru que c'était une route ne sens unique à cause des belles bande blanches de chaque côté, mais non, et j'arrive chez mes créateurs de futur bébés aulx, bien sympa, ils déplacent leurs véhicule pour ne pas me géner, et on vide les 2 palettes.En entendant il est 12h et je les laisse éplucher les aulx pour en faire autant de bébés et je rejoints le 3ème client j ‘y arrive à 12h45 après moult recherche dans le quartier, pas de chance, c’est le bordel dans la semi, il faut donc que je manipule quelques palettes pour sortir mes robots, ce qui n’est pas du gout du cariste qui gentiment me fait comprendre qu’il est 13h et qu’il va aller manger, et moi ? On me demande si j’ai de quoi manger, non mais !!!

    A 14h il est au poste, et on attaque, à 14h15 je pars de là, le 4ème est à 30mn au Centergross de Bologne pour ceux qui connaissent, j’y arrive à 14h45, ici c’est le monde des grossistes en fringues, le patron me raconte pendant qu’on décharge à la main les 60 colis qu’il ne revend pas en Italie les fringues des jolies femmes, plus d’argent, ça part en Allemagne, Autriche et même en Croatie qui avec son arrivée dans la CEE lui arrange bien des misères douanières. C’est pas tout ça, mais j’ai un challenge, je me demande même si les 2 affréteurs ne parie pas sur « qui va finir ce soir ou pas ». Mon 5ème car il y en a un de 5ème est dans Bologne, je l’ai déjà fait, pas de soucis il est sur de grands axe et en périphérie, il y a déjà une semi en chargement et une autre qui est, semble-t-il en attente dans la contre allée, ça ne fait pas mes affaires, mais coup de bol, la semi en « attente » part quand j’arrive, et je me met à sa place, on me dit même de rester là et d’ouvrir le rideau pour me sortir mon compresseur, ce que je m’empresse de faire au cas où ils changerait d’avis, en 15mn c’est refermé, et je pars de là, il est 16h, ça marche bien pour l’instant.

    A l’attaque du 6ème et 7ème, des frères certainement, le même nom, et à 100m l’un de l’autre selon l’adresse, c’est vers Forli, il me faut 30mn pour arriver chez eux, ça va faire juste non pas pour eux, mais pour le 8ème qui est à Forli, j’arrive chez le premier, joli portail qui m’empêche de rentrer, coup de klaxon je vois un ancien courir, et son voisin aussi, ça tombe bien je vais chez lui après. Bon grosse engueulade entre eux pour savoir où je pose, ils pensaient avoir affaire un petit camion, chez le premier ça rentre pas, et chez le 2ème il dit que ça va abimer son chemin, va falloir qu’ils se dépêchent de choisir, je leurs dit qu’il n’y a que 2 solutions, soit en marche arrière, soit sur le bord de la route, on choisit la première solution, et c’est 30mn plus tard que je quitte mes derniers planteurs d’aulx.

    Le GPS me dit que je vais arriver à Forli dans 1h soit à 17h45, mais il me faudra un peu plus pour trouver, je suis vraiment vernis et je peux rentrer dans le dépôt, à 18h30 je suis vide de chez vide, et j’ai même une adresse pour manger et dormir. Ce soir cela sera pour fêter l’évènement une belle pizza aux fruits de la mer…

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  • Costaud le mec
    Corsic attitude!!!
  • Vendredi 13 Septembre 2013
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    A 7h30 je quitte le parking de la douane de Lodi pour aller charger 2m de planchers, c’est fait dès l’ouverture et je peux aller boire un café sur l’autostrate avant de récupérer une grande longueur au nord de Bologne à 10h. Ici aussi c’est rapide, je compète et fini par 2 clients à Milan, il y a de la route, j’envoie un texto au gamin pour lui dire que je ne serais pas rentré à la maison, que la grande lui a laissé de la raclette à mettre au micro-onde après la fiesta qu’elle a fait hier soir. J’arrive come le pékin express chez le premier client Milanais à 14h30, j’ai juste une palette chez lui, ça traine pas, je reste même dans la rue, de toute façon vu le dévers j’y laisserais mes béquilles si je tentais l’aventure. Le dernier client, il y a du monde, mais j’ai de la chance, je peux rester dans l’allée et charger les 16 mini palettes, voilà je referme, et en route sans coupure pour le Paradise ou j’arrive à 19h30, bien content d’aller prendre une douche reposante

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  • Cadeau d'adieu pour Lagaffe
  • Samedi 14 Septembre 2013
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    A 6h30 je décolle pour rentrer, un arrêt au tunnel pour acheter des clopes pour la boss du St Pierre, un arrêt café qui va devenir un arrêt technique au St Pierre, car un des 2 routiers présents au bar est en panne de batterie, je vais l’aider à redémarrer malgré que ce soit un « enculé » de patron, je ne suis pas sectaire, je suis comme « Cassoulet » je déteste tout le monde…lol

    J’arrive au dépôt à 10h, je me dépêche de faire le plein, et je rase les murs pour partir avant que le chef de quai me demande de déplacer un des camions à quai, je suis attendu pour donner mon sang avec le grand fils au CNTS, c’est une tradition familiale que j’ai créé le jour où il a eu ses 18 ans, je l’ai emmené faire son premier geste de citoyen majeur en allant donner notre sang ensemble, il a perduré cette tradition de déplacement familiale, et c’est régulièrement entre les périodes où il peut,(à cause de ses OPEX en Afrique ou Afgha) que nous allons donner un peu de cet or rouge, j’ai fait de même pour la seconde, mais elle est pas assez grosse pour donner, on verra pour les 2 suivant dans un 1 an pour la 3ème et 4 ans pour le futur pilote de chasse.

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  • oupsssssssss un feux de croisement claqué
    Mauvais temps en vue
  • Lundi 16 Septembre 2013
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    Il est 6h15, la bise ou plutôt la poignée de main à Nono qui vient d’arriver et je pars pour Echirolles, je sais que c’est tôt pour le rdv à 8h, mais comme cela je suis sûr de passer avant les bouchons. La rocade est fluide et j’arrive à 7h15 devant les quais, personnes sur les places, je me présente, je dois attendre et me mettre à quai à 8h au n°24, pas avant au cas où des navettes arrivent malgré les 3 quais libre, enfin c’est lundi on est en France, cherche pas Charles…

    En attendant je continue de faire mon dernier billet d’humeur qui a commencé il y a 3 mois... lol

    Après avoir regardé les 2 matous, je me met au quai, il me faut 10mn et comme il m’a mis à quai à 7h50, c’est à l’heure du rdv que je quitte, j’ai un client dont je n’ai pas l’adresse, mon chef devait me l’envoyer sur le transic vendredi, mais il a dû oublier, alors je le rappelle et du mec content d’avoir livré en avance, je passe par la tristesse, les pleurs, la rage, je me suis trompé de société pour le rdv, ce n’est pas à Échirolles mais chez Caterpillar, et chez eux ce ne sont pas des rigolo, j’arrive chez eux avec 30mn de retard, je sors mon plus beau sourire, et mes excuses les plus plates, la secrétaire fort jolie, me regarde avec des yeux embués, elle souffre à ma place, mais reste intraitable, je vais patienter un peu, mais pas trop elle m’a dit, et c’est à 10h30 que je repars, en même temps que celui qui avait rdv à 8h30, ça va, j’ai amorti le truc. Je file à 6km de là pour virer 3 palettes à Crolles, j’attends mon tour, et 15mn plus tard je peux aller voir à Voreppe si j’y suis, ça tombe bien j’y suis 40mn plus tard, il est 11h45, je reste dans la rue et on vire la palette en 5/7. Un coup de fil à Fred qui m’annonce d’aller manger, il me rappelle dès qu’il a quelque chose pour ma tronche, il va en mettre du temps pour retrouver mon n° de téléphone, ce n’est qu’à 1h qu’il me dit que je charge, mais demain matin, alors je fais les 2km qui m’amène au resto de Voreppe.

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  • Oh déesse de la nuit
    Oh Dracula sort de ton chateau
  • Mardi 17 Septembre 2013
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    A 7h30 je pars du parking frais et dispo, je charge à St Jean de Moirans une palette, de là je file tel le zèbre qui est coursé par la lionne amoureuse de ses flancs gras pour charger à Villars Bonnot à nouveau mais chez le voisin une douzaine d’œufs ou plutôt de palettes, miracle il y a du boulot, je refais ½ tour pour aller à Echirolles ou j’arrive à 10h45, je drague la jolie secrétaire qui revient de vacances, belle et toute bronzée, enfin presque car on voit la marque du maillot, elle était en Tunisie comme Manilla, mon charme étant très opérant, elle m’annonce avec un beau sourire que je dois attendre 13h pour charger, il manque de la marchandise. A 13h30 je suis à quai, j’ai été grillé par un container qui sans vergogne, mais connaissant les lieux était le premier devant la belle, qu’il y ait déjà 2 semi en attente dans la cour ne l’a pas gêné, je vais lui envoyer le joaillier de Nice lui tirer dans les pneus, ça va pas tarder.

    De là je vais voir à Fitillier pour compléter, petites routes pittoresque pour y arriver, en 5/7 je suis chargé dans la cour, en route pour le dépôt me délivrer de la petite palette que je traine depuis le début et je file en Italie, pays du soleil et des jolies filles.

    Je vais aller tester le resto ou était pour la dernière fois l’ami Lagaffe, je vais à Santhia, comme cela la boucle continue, un FDRien remplace un FDRien

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  • Oh dieu du jour, réchauffe moi
    Cadeau pour Tophe69
  • Mercredi 18 Septembre 2013
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    06h, comme dans beaucoup de resto italien, celui n’ouvre qu’à 9h, tant pis, je vais m’arrêter à Novarra pour la douche et le café. Ceci étant fait je continue, je vais à Sénago , j’arrive pile à 8h, ça c’est de la précision Suisse, mais ici c’est l’Italie et eux c’est à 8h30 l’ouverture, alors je patiente, et comme d’un fait exprès les voitures des ouvriers se mette pile aux emplacements ou c’est le mieux pour manœuvrer, car ici malgré que ce soit un transporteur on rentre en marche arrière… c’est l’Italie que voulez-vous., C’est aussi tradition d’entendre dire « café ? », donc on commence par le café, à 9h je suis libéré pour aller jusqu’à Bagnatica, les bouchons Milanais me font perdre du temps et j’arrive chez eux à 10h15, faut que j’attende mon tour dehors, beaucoup de places, mais un seul endroit dans la cour pour décharger, à  je rentre dans la cour, en 20mn c’est fait et je file sur Brescia vider le reste chez Ivéco ou plutôt chez le fabricant de véhicule d’incendie se trouvant dans les locaux. Ici à nouveau pas de soucis, j’arrive pile à 11h55, on me fait comprendre qu’à 12h ça ferme mais que si le portail du bâtiment est encore ouvert j’ai une chance, et j’ai la chance, même pas un peu la gueule, et mes 4 palettes sont donné en main propre.

    Je recharge un complet à San Gervasio de quelque chose, c’est plus bas, alors je vais plus bas, chez un fabricant de porte de douche, je profite du chargement pour manger mon repas de salade, hier j’ai mangé du bœuf, le bœuf ça mange de l’herbe, et des céréales, je me dis que je suis aussi végétarien alors, faudrait que j’en parle à Freud…

    A 15h je passe voir la secrétaire pour lui faire des mimis, mais comme ma maman ne veut pas que j’embrasse sur la bouche les dames que je ne connais pas, je lui fais juste, un « Avé »…que voulez-vous on en change pas le fils à sa maman.

    En route, aucun arrêt, j’ai la chance d’aller au bout de mes heures sans un arrêt jusqu’à Modane, mais le bouchon sur Turin me fait perdre le peu que j’avais, en montant la rampe je calcule, je rate aussi la 2ème 13h pour 10mn pour m’arrêter au « Paradise », je vais voir pour aller jusqu’à Modane en faisant une 45mnavant, un collègue est à l’autoport de Susa, je m’arrête faire la coupure et boire un verre avec lui, il y a 2 autres collègues qui arrivent en même temps, les 4 camions côte à côte c’est magnifique, du coup je reste pour la nuit, l’un des 3 m’ayant dit que depuis quelques temps des camions remorque viennent changer de caisses sur le parking la nuit et ça fait beaucoup de bruits, au final, ici aussi ça brassé durant la nuit

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  • Ils font les mêmes pour les hommes?
    Et on les met ou les chaussures?
  • Jeudi 19 Septembre 2013
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    Parait qu’il n’y a pas de fret sur Lyon, et je vais le remarquer après avoir fait réparer mon optique gauche, je n’avais plus de code, mais ce n’était pas l’ampoule, d’ailleurs l’indien du 26 a dû le remarqué en me croisant dans le tunnel du Fréjus, si c’est lui qui trainait un frigo au cul, même pas un bonjour, j’espère que sweden le dira à son boss et va le punir et lui faire faire une semaine avec un plateau pour la peine, en sortant je croise la douane qui contrôle l’arrière d’une semi.

    En attendant je vide à St Priest, j’ai ouvert les portes sur la marchandise qui déborde, mais comme le gars ne venait pas je suis retourné réparer mon transfo qui déconnait, j’ai entendu d’un seul coup un gros boum à l’arrière, dans le rétro je vois la palette de porte de douche au sol couché, ayé je suis bon pour les réserves, mais coup de bol pour moi, c’est le cariste qui l’a fait tomber…ouf, je lui donne un coup de main, à 11h je suis vide, à 11h05 j’apprends que je n’ai pas de boulot et que je ne suis pas le seul…merdoummmmmmmmmmmm

    Je file me mettre au vert à Heyrieux, au moins je ne serais pas emmerdé par le bruit, et on me fera pas un caca nerveux en me demandant comme la dernière fois au « cheval blanc », à quelle heure je repars, alors que je ne sais même pas si j’ai du boulot pour l’après-midi. Le boulot va tomber à 16h, mais je charge demain matin à St Chamond, je décide de rester là, ne sachant pas ou sont les routiers par là-bas, ce soir il y a concours de pétanques au resto, j’aime bien l’esprit quand il n’y a pas d’enjeu et un bon esprit à la Pagnol.

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  • Sponsorisé
    Gout sobre mais magnifique
  • Vendredi 20 Septembre 2013
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    A 7h00 pile à l’horloge atomique je décolle pour rejoindre St Chamond pour charger des rouleaux de tissus, je discute avec le cariste, ils font ici le tissus militaire, ils avaient offert un prix pour le contrat de l’armée française, et n’avait obtenu que 5% du contrat, 50% pour les ricains, et 46% pour les Espagnols, et ils avaient offert le prix le plus bas, va savoir Charles pourquoi l’état français joue ainsi avec nos sous, encore les mêmes qui doivent faire des sacrifices pour le sous de table la prime d’untel. Depuis Goretex ne veut plus faire affaire avec les européens, nos amis Stéphanois ont récupérés le contrat par défaut. Pauvre France gouvernée par des tricheurs et des voleurs…

    A 9h je pars chargé de tissus, et je vais compléter à Vienne en récupérant des chauffages écologique, entendez par là des poêles à bois. En route j’écoute la très bonne chronique de François Morel, il est excellent ce mec, il mériterait la légion d’honneur, il fait plus de bien aux Français avec sa culture du mot que des chanteurs dit « populaire ». Mais qui sont ces loups qui descendent de la montagne s’attaquer à Blanchette ? Et qui est Blanchette, j’ai l’impression que c’est moi, nous, vous…

    Il y a déjà 2 semi bulgares à quai, alors je patiente et met mon CDB à jour…

    A 10h15 l’un des 2 me laisse sa place, et je patiente tranquillement pendant qu’on me met les poêlons.

    De là je pars à Venissieux compléter, 2 palettes à livrer à La Motte, je pars de la capitale de la Gaule et je rejoints le pays froid, essayez de devenir ami avec un pur Savoyard, bon courage.

    A 14h30 j’ai acquitté mon travail, et je rentre au dépôt, un vrai fonctionnaire, j’ai l’impression de travailler pour un livreur de piscine…

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  • L'armée italienne
    Si, si on peut...
  • Lundi 23 Septembre 2013
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    2h45 quand le réveil sonne, ce n’est pas une heure pour se lever, même ceux qui ont gagnés au loto ne se levait pas aussi tôt. Je prends la résolution que si je gagne le gros lot, je casse tous les réveils matins de la maison, à bas la royauté, vive l’anarchie…

    Ce n’est pas tout, mais on m’attend à 10h à San Fermo di Bataglia, alors à 4h je fais donner les 420cv en douceur pour le chauffer, puis je fais monter les tours, il est prévu de faire une 15 dans la descente du Fréjus, mais l’un d’entre nous est en ADR, alors les 3 premiers s’arrêtent, mais pas de bol le SMS avertissant du changement m’arrive à Oulx, je vais donc boire le café tout seul, un autre arrêt après avoir passé Turin sans soucis pour faire la 30 manquante et j’arrive à 10h05 chez le client, rhoooooooo pas bien, ce qui est pire c’est qu’il n’y a qu’une seule semi au quai, qu’il n’y a qu’un seul cariste, et que le gars est là depuis 8h, et pas encore attaqué son déchargement, ici c’est un petit groupeur, et le cariste s’occupe en priorité des petits camions de livraisons, en clair, tu es mis en quarantaine à chaque arrivée, je n’ai que 11 palettes, et il finit l’autre camion à 12h30 et part, et oui vous entendez bien, il part manger, retour prévu 13h45, il lui faudra 11mn chrono pour me décharger, ça abuse dès fois dans le monde du transport.

    14h je quitte ce lieu de perdition et je file finir de décharger à Lonate Pozzo, là ça va aller vite, il est temps de commencer la recharge, je dois récupérer 6t de grenailles à Caronno pour être retraiter au Cheylas, 6t à l’avant sur 5m, j’espère que ce n’est pas léger le reste. Déjà un bon point, ici on charge au milieu de la cour, mais on te donne un transpall électrique, ils ont dû savoir vivre ici.

    La suite pour demain ou je charge à Settimà de la sauce tomate, et pas qu’un peu, je m’arrête à l’aire de repos avant Piacenza pour la nuit, douche gratuite mais le secondo et tertio avec l’eau à 14€, ils ne se mouchent pas dans du coton par ici, onpeut en casser des portiques éco truc avec le bénèf qu’ils se font sur le porc.

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  • Future sauce tomate
    Tu en veux de la sauce tomate
  • Mardi 24 Septembre 2013
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    A 7h20 je pars du parking frais et dispo, à 8h15 j’arrive chez le client, pas de bol je suis arrivé par l’autre côté, le panneau indiquait 1m80 de large, mais pas le choix, c’est sur cette route que je charge, je passe devant sans le voir, donc je ne le savais pas encore, de toute façon en faisant demi-tour dans le village après m’être renseigné ou on m’a dit 1 kilometro, sinistra uno torre, alors oui j’ai fait le 1 km, et oui à gauche il y avait bien une tour avec écrit en gros le nom de l’usine, mais l’usine est implanté dans une ancienne ferme, et pour rentrer en semi il faut arriver par ou je suis arrivé, alors je n’aurais même pas pu rentrer en passant la première fois. A 9h je quitte la ferme avec un chargement de sauce tomate pour les magasins français bio, j’ai de quoi livrer en France aujourd’hui, je ne perds pas de temps, un arrêt au tunnel de 15mn pour faire des emplettes, puis une de 30 à Modane et j’arrive à 15h30 chez mon client, ici les 16t c’est à la main que je les apportent au bord de la semi. De là je repars pour Le Cheylas, mon petit doigt me dit de téléphoner pour connaitre l’heure de fermeture des livraisons, mon peti doigt est devin, la charmante responsable me dit que ça ferme dans 5mn, et de venir demain pour l’ouverture à 8h, mon choix pour la nuit va s’arrêter à « Chez Jean-Pierre à Coise, je suis à 20mn du client, et c’est moins chiant pour se garer qu’à Pontcharra, non,non ce n’est pas la mini-jupe de la serveuse la dernière fois qui a fait balancer le choix…non non

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  • Fresque murale
    A quai!!!
  • Mercredi 25 Septembre 2013
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    07h, 07h10, en route mauvaise troupe, j’ai 30mn de route à faire pour aller vider le vilain petit canard qui ne voulait pas me vider hier soir, j’arive à 7h45, c’est déjà ouvert, pourtant on m’a dit 8h, va savoir Charles (Charles, on m’a dit…humourrrrrrrr). A 8h45 en tous les cas je suis vide de mes 6 tonnes de grenailles de fer qui vont être refondu pour être recyclé en un produit « noble ». De chez eux je me dirige vers Pont de Claix pour recharger une grosse caisse de 6m50 qui part en Corée du nord ou du sud, l’un ou l’autre, en fait pour le gentil, gentil pour le monde occidental, surtout de la CIA. Une fois récupéré cette caisse, je file à Echirolles pour charger cette fois ci des batteries industrielles pour l’Afrique noire, je suis en plein dépaysement, il me reste de la place, alors en route cette fois ci c’est une nouvelle caisse pour ne pas changer, l’Amérique du sud, 3 continents dans la même semi, qui peut dire la même chose ? Et je reprends la route pour Paname, pleins de rêves en tête de voyages plus exotique les uns que les autres. Mes pas m’emmènent juste avant la sortie d’Auxerre sud, pile avant les 11h fatidiques.

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  • Combiens de palettes là dedans
    Si, si il faut rentrer là dedans...
    Pile dans l'axe de la piste
  • Jeudi 26 Septembre 2013
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    Il est 6h10, le réveil sonne, il est 6h15 il sonne encore, bon faut se lever une journée de transit m’attend. La radio annonce que cette pauvre maman qui pleurait le vol de sa fille à en fait aidée son e****** de mec à l’enterrer et à taire la lâcheté d’un salaud juste bon à tabasser une enfant de 5 ans, j’espère qu’un gardien de prison aura la bonne idée de lui trouver de bons copains en tôle.

    Pour moi ce sont les bouchons parisiens qui m’attendent, je vais perdre 30mn pour arriver aux Ulis, puis 15mn non pas à cause des bouchons mais parce que dans cette zone tous les bâtiments portent le même nom, merci ma dyslexie entre les ADS, ADF, MDS qui trainent dans la cour, bon je trouve mon client, et il me libère de mon Venezuela, je reprends la route, et plus de bouchon jusqu’à Orly ou cette fois ci c’est pour les zoulous, il est 11h, j’ai 45mn de route pour aller jusqu’à Gennevilliers chez un petit transitaire le long du canal, aucun retard sur la route, et ils acceptent de me vider, ça c’est cool, je décide d’aller chez le dernier pour discuter Coréen avec la secrétaire, il est 12h30, je sens le repas dans le camion, faut rentrer dans une petite allée, puis tourner à gauche, j’arrive, le gars m’a dit pas de soucis avec la semi, à l’angle je vois un porte container dans le sens de la sortie, cool je me dis on peut faire demi-tour, oui on peut, mais va falloir attendre que les chauffeurs des camions de l’entreprise d’à côté soit revenus à 13h30/14h pour pouvoir manœuvrer, damned, pendant ce temps-là j’ai pu vider dès mon arrivée, et du coup c’est ballot je ne peux plus repartir. Ce n’est donc qu’à 14h passé que je peux repartir, je recharge un complet à côté de Brie Comte Robert, 25t d’enduits pour la Savoie, je les quitte à 17h content de rentrer vers la maison, madame revient demain de Poitiers, pas vu depuis 5 semaines. Autoroute jusqu’à Avallon, et je m’arrête pour la nuit au « Relais6 », changement de patron, et d’un seul coup le parking refait le plein. Bien mangé, serveuse sympa, mais un peu bruyant, et toujours le chauffeur qui s’installe et commence une conversation comme si on était pote de longue date, mais axé sur les emmerdes qu’il a au boulot, heureusement que j’étais au dessert, j’abrège son monologue d’un « bonne nuit » et je me casse dans mon antre…

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  • L'aube sur la N6
    Pas de petites économies
  • Vendredi 27 Septembre 2013
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    6h30 le réveil, 7h le décollage, une belle heure pour rouler sur la N6, elle est magique cette nationale, je l’adore, vallonnée à souhait et de beaux paysage.

    Je récupère l’A6 à Chalon pour contourner la ville et je coupe à Tournus vers Bourg en Bresse. J’arrive au dépôt à 13h30, je fais le plein, un café avec un collègue qui vient d’arriver aussi, rigolade avec Christian l’affréteur je me débarrasse de la moitié de mes palettes et je vais livrer à Challes les Eaux le reste, faut juste 15mn pour y arriver, ça va vite, un peu de sport car c’est au mileiu de la cour qu’il faut vider, à moi les 12t.

    A 16h je suis dans la voiture, madame est arrivée à la maison depuis 15mn. Lundi je remonte à Paname

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  • Temps automnale
    Bien conservé la citerne
  • Lundi 30 Septembre 2013
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    Et c’est à 4h que je quitte Voglans, direction Paname ou je dois vider du groupage à 14h dans 2 boites différentes à côté de Roissy, là ou de gros avions emmènent des myriades de touristes et hommes d’affaires avec une Rolex au poignet « allo quoi !!! avoir 50 ans et ne pas avoir une Rolex », avez-vous vu la tronche du leader d’extrème droite grec ? Non ? Alors allez y ça vaut le détour…

    Je fais une pause de 15mn à Chalon qui va durer 45mn, ça fait du bien et je repars de plus belle. J’arrive chez le client au Blanc Mesnil à 14h et ce malgré les derniers kilomètres dans un bouchon, trop fort. A 15h je suis à quai, moins fort les loulous, à 16h30 je suis vide, je quitte les lieux pour aller à Gonesse, il n’y a que 15mn de route, mais je téléphone avant, car si c’est fermé, je reste pour la nuit au calme de cette société qui a de quoi accueillir les routman comme moi, une petite pensée pour la miss Manilla qui a eu un accident de la route et se retrouve avec une minerve. C’est cool ils ferment à 17h15, je fonce déposer les 6 palettes qui trainent encore dans la semi, à 17h15, je suis vide, ils ferment le portail derrière moi, direction pour recharger à Meaux, il y a un petit resto à la sortie de Meaux, et je vais donc passer la nuit là-bas, à la télé ils sont plus inquiet par les roms dans les bidonvilles à la périphérie des villes que par cette nouvelle Europe esclave de l’oligarchie monétaire qui vient travailler en toute légalité sur le sol français