Carnet de bord de Mai 2013 | Partager sur Facebook |
02h30 le moteur ronronne comme le chat qui lui est resté sur la couverture de sa couche, salaud de chat qui n’a même pas dénié lever les yeux pour m’encourager, je ne parle même pas du chien le meilleur ami de l’homme, seulement quand il faut lui lancer le nonosse et le gratter sur le ventre…
Pas grand monde à cette heure sur l’A43, un léger plus sur l’A46, et sur l’A6 je ne suis doublé que par les messageries rentrant au bercail.
Vers 6h ça commence à bouger, et moi je vais aller me faire une petite sieste sur une aire de repos, j’ai programmé pour 40mn le téléphone, il sonne, je l’entends, et je me dis que 5mn de plus ne vas pas nuire à la bonne marche de l’entreprise.
15mn plus tard, je sursaute, et oui j’ai replongé. Il me reste 2h de route, je me colle 2 allumettes sur les paupières et j’enquille, un petit chevreuil apeuré court le long du grillage, j’appelle le 112 pour prévenir, faudrait pas qu’il cause un accident, ça serait pas bon pour sa santé, ni celles des automobilistes. J’arrive enfin chez le Grand BMV, il est 8h30, le temps de trouver le bureau, le temps de trouver le chef, le temps de faire le tour pour aller au 2ème entrepôt et il est 9h, non pas que je sois pressé, mais je dois être à Joigny avant 11h30 pour charger des brioches Italiennes fabriquées en Bourgogne sous l’égide d’une société Bretonne, vive l’internationalisation.
Je serais chez eux pour 10h45, mais ce n’est pas prêt, alors je patiente sur la couchette, je vais repartir de chez eux à 12h45, frais et dispo, je redescends par la N6 pour finir de charger à Chalon sur Saône.
Gilbert m’attend dans sa belle blouse rouge sur le quai, je sens que ça va pas trainer, d’habitude, je me mets à quai, je vais aux papiers et ensuite il me charge, là j’ai à peine fermé la cabine qu’il commence à mettre la première palette, ça va vraiment pas trainer, quand tu vois le nombre de camions dans la cour chez les hommes en rouge et vert, ça ne m’étonne pas, il n’est pas surchargé par l’arrivage de marchandises de chez eux.
On discute de son jardin qui est sous l’eau, les patates sont toutes en train de pourrir en terre, pas de bol.
Il ne me reste plus qu’1h15 de conduite, et 1h30 d’amplitude, je choppe l’A6 pour contourner Chalon et je reprends comme d’habitude la N6, ce soir je vais m’arrêter à la Total de Tournus, le patron est sympa, c’est calme, et ouvert.
Une pensée pour le Phil26, et me demande comment il va, lui et son site. Une petite photo pour le souvenir.