Je pars du resto, lavé et café bu, mais sans glaçon à mettre dans mon gant de toilette, elle n’en a pas un à cette heure.

Il est 7h30, j’ai 2h30 de route, et j’anticipe les bouchons parisiens pour être à l’heure, parait que le périph va être mit à 70km/h, et que ça fait râler le Parisien, mais je vois pas pourquoi il gueulerait le Parigot, ça roule jamais au-dessus de 50 tellement ça bouchonne. Moi en tous les cas j’arrive à 10h20 sur Mitry Mory.

A 11h45 ils n’ont toujours pas attaqué. Ils ne savent pas que j’ai la puissance d’un cuirassé, que le fiflo est armé ? Ça va chauffer, mais un coup de fil anonyme a dû leur dire de quel bois j’allais les chauffer, et ils attaquent dare-dare.

De chez eux je file à la ramasse, un coup de fourche pour récupérer de la colle en pot pour le carrelage à Villepinte, et ensuite une descente jusqu’à St Florentin, là où ça sent bon la baguette, mais chez eux c’est du carton made in France pour l’export en Tunisie.

Il est 18h quand j’ai fini, un coup de première, un coup de cinquième, le grand fou que je suis qui saute les vitesses…

Et je me retrouve 2h plus tard devant une momie tomate chez « Ursula la Suisse ».